CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Enquête sur la cour dont dépend le domaine de Fontmars, ou celle du roi à Montagnac, ou celle de l'évêque d'Agde, à Mèze ou hors de cette ville. Dépositions de personnes âgées sur la dépaissance des bovins, ovins, caprins, sur les récoltes d'herbes et de bois recueillies par les habitants de Mèze, le bande rage pratiqué par les gens de l'évêque, sur la perception des dîmes et sur les pendaisons aux fourches de Mèze. Des souvenirs remontent jusqu'à la croisade des « Français ». Les consuls ou les « taillateurs » de Mèze y perçoivent la taille. Les peines, amputations d'oreilles, fustigations, etc., sont ordonnées au nom de l'évêque. Fontmars était un village de 15 à 20 maisons, limitrophe de la grange de Palas que le comte de Toulouse avait tenue pendant la guerre. Les droits que Saint-Guilhem avait à Fontmars ont été donnés à Valmagne depuis 30 ans. De cette villa de Fontmars subsistait 40 ans auparavant l'église Saint-Pierre qui fut rebâtie il y a 15 ans. Les questions sont parfois traduites aux témoins in romancio. Les bandiers de Valmagne sont en général des gallicos. Les fourches, érigées sur le chemin roumieu par Mèze, ont été brûlées par les gens du roi, sur l'ordre du sénéchal, etc. Une note signale la nullité du procès qui concerne le domaine du roi et qui ne peut être jugé que par la curia du roi. Les personnages qui sont intervenus sont Nicolas Raynier, professeur ès lois, Pons Raynard, official et procureur de l'évêque d'Agde, d'autre part, Vassal de Saint-Georges, professeur es lois, Jean de La Couture, procureur du roi, Guillaume Bonimancip, avocat du roi, Pierre de Medencho, procureur du roi, Berenguier Patavi, docteur en décrets, Sevin d'Antoniac, juge du roi à Béziers, Fresco Ricomanni, avocat du roi, défenseur de ses causes, et lieutenant du juge mage, Simon Briseteste, sénéchal de Carcassonne et de Béziers, Lambert Chevalier, lieutenant du sénéchal, Pierre Radimondi, juge mage, Sicard du Vaur, juge mage, Pierre Effredi, lieutenant du sénéchal. La partie de l'évêque soutient qu'on a concédé à celui-ci toute la vicomte (ou le comté) d'Agde, en vertu du don fait par le vicomte Bernard Aton à l'évêque, avec l'accord du comte de Toulouse Raymond VI. Celui-ci a donné à l'évêque redise tous ses droits. Amaury de Montfort a cédé en fief ledit comté à Tédise, cession renouvelée à l'évêque Bernard par saint Louis. Répartition des témoins, discussion (Ancien don de l'abbé Cassan, 1 registre, papier).