Antoine François Jacques Justin Georges Perrier est né à Montpellier le 28 octobre 1872, fils de François Perrier, capitaine d'état-major (futur général de brigade et professeur de géodésie à l'Ecole supérieure de Guerre). Il épouse Thérèse Pagézy à Montpellier le 5 décembre 1906 et décède à Paris le 16 février 1946.
Georges Perrier est élève du Lycée de Montpellier de 1880 à 1891. Il intègre l'Ecole polytechnique en 1892, puis l'Ecole d'application de l'artillerie et du génie de...
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Antoine François Jacques Justin Georges Perrier est né à Montpellier le 28 octobre 1872, fils de François Perrier, capitaine d'état-major (futur général de brigade et professeur de géodésie à l'Ecole supérieure de Guerre). Il épouse Thérèse Pagézy à Montpellier le 5 décembre 1906 et décède à Paris le 16 février 1946.
Georges Perrier est élève du Lycée de Montpellier de 1880 à 1891. Il intègre l'Ecole polytechnique en 1892, puis l'Ecole d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau en 1894. A sa sortie, il est affecté comme lieutenant au 13e régiment d'artillerie de Vincennes. En 1898, il intègre le Service géographique de l'armée (il effectue une première mission topographique en Algérie et en Tunisie 1898-1899), puis devient capitaine au sein de la section de géodésie de ce service en 1904. De 1901 à 1906, il participe à la Mission géodésique de l'Equateur, placée sous le contrôle de l'Académie des sciences et confiée par le Ministère de l'Instruction publique au Service géographique de l'armée. Il s'agit alors de reprendre avec précision, à l'aide d'un matériel perfectionné et d'un personnel spécialement entraîné, la mesure d'un arc de méridien aux latitudes où il doit avoir la plus faible longueur.
En 1909, il est nommé capitaine au 12e régiment d'artillerie de Vincennes. En 1911, Georges Perrier est à nouveau affecté à la section de géodésie du Service géographique de l'armée où il est notamment chargé (au sein de la Commission de délimitation franco-espagnole du Maroc) de délimiter la frontière franco-espagnole du Maroc (1913) puis les frontières de l'Albanie du nord (1913).
Pendant la Première Guerre mondiale, Georges Perrier reçoit le commandement du groupe des canevas de tir de la Ve armée, puis de la VIIe armée. En 1917, il est promu lieutenant-colonel, commandant le 53e régiment d'artillerie de campagne.
De 1919 à 1924, il est à nouveau affecté au service géographique de l'armée et dirige la section de géodésie, participant notamment aux travaux de triangulation du Nord-Est de la France. De 1924 à 1927, il commande le 403e régiment de défense contre les aéronefs et assure la direction du cours pratique de défense contre les aéronefs. Enfin, il termine sa carrière militaire, de 1927 à 1934, comme colonel, puis général à l'Inspection générale de l'aéronautique.
Professeur à l'Ecole polytechnique, Georges Perrier est aussi membre de l'Académie des Sciences, directeur de plusieurs périodiques de géodésie, secrétaire de l'Union géodésique et géophysique internationale et président de la Société de géographie de Paris.