Maureilhan est une commune de l'Hérault de 2342 habitants (recensement de 2020).

L'actuelle commune de Maureilhan est née de la fusion des communes de Maureilhan et Ramejan entre 1790 et 1796 dont il est possible de retrouver des extraits de délibérations sous la cote 155 EDT 76.

Les premières mentions archivistiques de Maureilhan datent de 804 dans le cartulaire de Gellone. Celles de Ramejan sont mentionnées dans le cartulaire de Lodève en 987.

Les quelques informations liées à Ramejan sont essentiellement d'origine religieuse puisqu'en 1054 l'évêque de Béziers acquiert le château. En 1129, le prieuré de Ramejan est créé et en 1245, le Pape prend Ramejan sous sa protection.

Outre son attrait religieux, la commune n'attire que peu d'habitants notamment à cause d'une partie de ses terres considérées comme incultes et représentant, au XVIIIème siècle, 40% des terres. Ainsi, la majorité des propriétaires de biens vivent à Béziers et cela ne permet pas à la commune de se développer et de disposer de suffisamment de ressources pour prospérer. C'est ce qui entraine à la Révolution sa fusion avec Maureilhan.

Tout comme pour Ramejan, un prieuré est instauré à Maureilhan au cours du IXème ou du Xème siècle et la première église de la commune est confiée en 1005 aux chanoines de l'abbaye de Saint-Paul-de-Narbonne.

Toutefois, au XVIème siècle, les guerres de religion dévastent les prieurés de Maureilhan et de Ramejan et une nouvelle église n'est construire à Maureilhan qu'un siècle plus tard, soit en 1696.

Cette même église sera abattue par ordonnance royale du 10 mars 1837 pour des raisons d'insalubrité et reconstruire la même année puis agrandie. Une réfection sera réalisée en 1988.

En 1880, la commune de Maureilhan a la volonté d'édifier une nouvelle église dite « Église neuve » mais l'édifice ne sera jamais achevé et menacera de s'effondrer. Il faudra attendre 1937 pour que l'église soit démolie.

Maureilhan est aussi connue pour ses cultures d'oliviers qui débutent dès 1696 et représente en 1810 environ 300 hectares. A la fin du siècle, une partie de la population s'enrichie grâce à la viticulture. La cote 155 EDT 47 fait mention de perte d'oliviers en 1713.