Ruben Pomaret (1895-1957) naît à Tornac (Gard) en 1895. Conscrit de la classe 1915, il est incorporé le 18 décembre 1914 au 4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC) du corps expéditionnaire d'Orient (commandé par sir Jon Amilton) à Toulon (Var). En septembre 1915, il est versé au 6e régiment d'infanterie coloniale (6e RIC). Le 8 août 1916, il est affecté à la 12e compagnie du 5e régiment d'infanterie coloniale (5e RIC). Il décède en 1957.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Ruben Pomaret est incorporé au 4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC) le 18 décembre 1914, où il est affecté à la 28e compagnie (commandée par le capitaine Goygouste, 4e section, 13e escouade). Déclaré mobilisable le 26 février 1915, il passe le même jour au bataillon de marche (commandé par le Commandant Serres) dans la 10e compagnie, 2e escouade, 1e section (commandée par le capitaine d'Artigue). Le 4e RIC (commandé par le lieutenant-colonel Vacher) embarque sur les bateaux Savoie (croiseur auxiliaire) et Paul Lecat (transport messagerie). Du 8 au 16 mars 1915, le régiment séjourne en rade de Bizerte (Tunisie), puis en rade de Moudros (Lemnos, Grèce) du 16 au 26 mars 1915, où il débarque le 26 mars 1915. Le 25 avril 1915, le régiment embarque sur le Gange (bateau transport) et le 26 avril 1915 au soir, il arrive près de la presqu'île de Gallipoli. Dans la nuit du 26 au 27 avril 1915, le 4e RIC débarque au fort Seddul-Bharr (Turquie). Le 8 mai 1915 au matin, Ruben Pomaret est blessé par une balle à la poitrine, et à 17h il est embarqué sur le France. Le 13 mai, il débarque à Toulon (Var) où il est transporté à l'hôpital de l'Union des Femmes de France (Croix Rouge). Le 29 mai 1915, il sort de l'hôpital et est transféré au dépôt des convalescents à la caserne de Grignan (Drôme, Rhône-Alpes) ; le 3 juin 1915, Ruben Pomaret est envoyé en permission à Tornac (Gard). Le 3 juillet 1915, il rejoint le dépôt du 4e RIC à Marseille. Le 5 juillet 1915, il arrive à Toulon et est affecté à la 23e compagnie, 13e escouade (commandée par le lieutenant Senéquez). Il est reconnu inapte à la campagne tout le mois de juillet. Le 5 août 1915, de nouveau apte, Ruben Pomaret passe à la 25e compagnie (commandée par le lieutenant Sclaffer), 2e section, 7e escouade. Le 28 août 1915, il est désigné pour rejoindre le Front français. Le 2 septembre 1915, il passe au 6e régiment d'infanterie coloniale (6e RIC) qu'il rejoint à Troyes (Aube, Champagne-Ardenne). Il arrive ensuite au village d'Avize (Marne, Champagne-Ardenne), où il intègre le 9e bataillon, 1ere compagnie, 8e escouade. Le 12 septembre 1915, son régiment part en autocars pour Suippes (Marne, Champagne-Ardenne). Le 13 septembre 1915, le régiment monte aux tranchées. Ruben Pomaret est blessé dans les boyaux et conduit en train de la gare de Suippes (Marne, Champagne-Ardenne) à Châlons (Marne, Champagne-Ardennes). Les blessés sont évacués à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), à l'hôpital bénévole où Ruben Pomaret séjourne 4 jours. Il est proposé pour une permission de 11 jours, et prend le train, passe par Bordeaux-Toulouse-Cette (Sète), sur la ligne de Nîmes (Gard), puis descend à Mas-de-Gordée, gagne Tornac à pied. A la fin de sa permission, Ruben Pomaret se rend à Orange (Vaucluse) où il quitte ses camarades Aigal et Vignes. Le 13 octobre 1915, il arrive à Lyon et monte au dépôt régimentaire au Fort Sainte-Irénée (Lyon), puis au Fort Logesse où il est affecté à la 29e compagnie. Le 18 octobre 1915, il est affecté à la 32e compagnie au fort Sainte Foy. Le 1er décembre 1915, Ruben Pomaret est désigné pour faire partie d'un détachement qui va rejoindre la 6e compagnie. Le 5 décembre 1915, il est au Bourget Grande Ceinture. Il passe par Paris et arrive le 6 décembre 1915 à Estrées-Saint-Denis (Oise, Picardie), puis se rend à pied à Remy. Le 26 décembre, il quitte le cantonnement, passe par Rouvailler et cantonne à Plessier-sur-Saint-Just (Oise, Picardie). Le 27 décembre 1915, Ruben Pomaret cantonne à Ainval (Grivesnes, Somme, Picardie), puis le 29 décembre, à la Croixrault (Somme, Picardie) en passant par Poix (Somme, Picardie). Le 30 décembre 1915, il gagne Auxi-le Château (Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais), passe par Amiens, Arras sud et Doullens. En janvier 1916, Ruben Pomaret quitte Ivrancheuse pour la gare de Conteville, débarque en gare de Namps (Somme, Picardie), passe à Héranvillers puis le 17 janvier 1916 à La Faloise (Somme, Picardie) et le 18 janvier 1916 à Montagny (Oise, Picardie). Le 19 janvier 1916, il arrive à Gournay (Oise, Picardie), le 20 janvier 1916 à Jonquières (Oise, Picardie). En février 1916, il est à Monchy-Humières, Conchy-les-Pots (Oise, Picardie), puis part relever la 11e compagnie en premières lignes (il appartient alors à la 2e section). L'unité est logée dans une "cagniat" (abri) blindée au Bois des Loges (Beuvraignes, Somme, Picardie). Ruben Pomaret part en permission du 22 mai au 13 juin 1916. Le 30 juillet 1916, il se rend à Sains-Morainvillers (Oise, Picardie). Le 8 août 1916, il est détaché de sa compagnie et affecté à la 12e compagnie du 5e RIC. Le 12 août 1916, il quitte l'Oise et gagne un camp près de Morcourt (Somme, Picardie). Le 22 août 1916, il est désigné pour rejoindre le 1er régiment, 1er bataillon, 2e compagnie au camp de Saint-Chignolles. Le 22 octobre 1916, il part en permission, arrive à Tornac le 24 octobre 1916 et en repart le 2 novembre 1916.

L'original appartient à M. Guy Pomaret.