Édith Moskovic est née le 12 août 1931 à Sevlusi (Hongrie). Fille d'un père tailleur et d'une mère au foyer, elle est issue d'une famille de confession juive ashkénaze. Fuyant la pauvreté et les pogroms, la famille Moskovic s'installe à Bruxelles (Belgique) en 1935. Pendant la guerre, la famille quitte Bruxelles pour His en Haute-Garonne en mai 1940. Arrêtée en 1941, la famille est enfermée dans le camp du Récébédou, à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne). Aidés par des passeurs, ils réussissent à s'évader et à franchir la ligne de démarcation à Abbeville (Somme). De retour à Bruxelles, les parents Moskovic se voient obligés de cacher tous leurs enfants à cause de l'application sévère des lois antisémites. Âgée alors de neuf ans, Edith est confiée dans un premier temps à des voisins, chez qui elle reste cachée, dans le grenier. Elle est ensuite envoyée sous une nouvelle identité (Eliane Martin) dans une institution catholique pour handicapés mentaux à Ottignies, alors dirigée par Renée Jacqmotte [Renée Jacqmotte, née en 1888 et décédée le 2 mars 1991 est une résistante et une professionnelle de la petite enfance qui sauva vingt-cinq enfants juifs et une famille en les soustrayant à la barbarie nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1981, elle fut déclarée « Juste parmi les nations » par l'institut Yad Vashem.]. À la Libération, Edith retrouve toute sa famille saine et sauve. Elle suivra par la suite une carrière dans le milieu bancaire. En 1999, Edith Moskovic suit un séminaire à Yad Vachem (Israël) à l'École internationale de l'enseignement de la Shoah. Depuis, elle se consacre à la transmission de la mémoire dans divers établissements scolaires.

Article Renée Jacqmotte. (2019, janvier 6). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 18 juin 2020 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9e_Jacqmotte&oldid=155549971