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Notice descriptive

  • Archives numérisées de complément
    • Archives d'origine privée PRI
      • Archives familiales PRI
        • Archives de M. Michel Bandry : fonds Adrien Gontran. 109 PRI 1-3

109 PRI 2 Fonds Adrien Gontran (1883-1918), infirmier à la 16e section d'infirmiers militaires (16e SIM), à la 15e section d'infirmiers militaires (15e SIM), au 126e régiment d'infanterie (126e RI), au 71e régiment d'infanterie (71e RI), puis au 173e régiment d'infanterie (173e RI) : correspondance active d'Adrien Gontran (4 novembre 1914 - 15 mai 1918) 1914-1918

Description physique : Document numérisé consultable en ligne. Numérisé par les Archives départementales en 2015 sur un copy book i2s. 300 dpi. Couleur. 404 vues.
CONTEXTE :
Présentation du producteur :

Firmin Adrien Gontran (dit Gontrau Brignon), cultivateur à Buzignargues, fils de Victor Gontran et de Valentin Marie Magdelaine, naît le 21 janvier 1883 à Buzignargues (Hérault, Languedoc-Roussillon). Veuve d'une première union (dont elle a eu une fille et un fils), la mère d'Adrien Gontran s'est remariée avec Victor Gontran et ensemble ils ont deux fils, Antonin (né en 1880) et Adrien. Ce dernier, conscrit de la classe 1903, est inscrit sous le matricule n° 178 au recrutement de Lodève-Montpellier. Le 6 novembre 1914, père d'une petite fille, Adrien Gontran est rappelé sous les drapeaux et affecté à la 16e section d'infirmiers militaires (16e SIM) de Perpignan, puis à la 15e section d'infirmiers militaires (15e SIM) le 31 janvier 1915. Adrien Gontran sert tout d'abord comme infirmier auxiliaire à bord d'un train évacuant les blessés du Front vers les hôpitaux du Sud de la France. Classé dans le service armé par la commission de réforme de Chaumont le 17 mai 1915, il est toutefois maintenu dans son unité. En juin 1915, il passe au 126e régiment d'infanterie (126e RI). Le 29 janvier 1917, il est affecté au 71e régiment d'infanterie (71e RI), puis au 173e régiment d'infanterie (173e RI) le 11 avril 1917. Adrien Gontran est porté disparu le 12 juin 1918 à Antheuil (Oise).

Antonin Marin Gontran, fils aîné de Victor Gontran et de Valentin Marie Magdelaine, frère d'Adrien Gontran, naît le 15 novembre 1880 à Buzignargues (Hérault, Languedoc-Roussillon). Conscrit de la classe 1900, il est inscrit sous le matricule n° 1177 au recrutement de Montpellier. Lors de son service militaire, Antonin Gontran est canonnier conducteur au 38e régiment d'artillerie (38e RA), puis canonnier servant à cheval le 3 février 1902. Il termine son service militaire le 23 septembre 1902, mais se réengage au 56e régiment d'artillerie (56e RA) le 1er octobre 1910. Il passe au 108e régiment d'artillerie lourde (108e RAL) le 1er octobre 1915. Le 27 juillet 1917, il est versé au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL), puis au 417e régiment d'artillerie lourde (417e RAL) le 27 juillet 1918. Il décède le 3 mars 1919 à Montpellier, des suites d'une larcone de la nuque.

Nom du producteur : Gontran, Adrien (1883-1918)
Modalités d’entrée :

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

Lettres adressée à sa demi-sœur Jeanne Castel, domiciliée rue nationale n° 17 à Nîmes (Gard, Languedoc-Roussillon) et à ses parents résidant à Buzignargues (Hérault, Languedoc-Roussillon). Il reçoit également des lettres de son neveu André. Contient également une carte adressée à Adrien Gontran et renvoyée du front (8 juillet 1915). L'essentiel de la correspondance est sur papier libre, une infime partie est sur carte militaire et ne comporte donc pas de renseignements sur les opérations militaires passées ou futures.

Les lettres qu'il reçoit sont toujours envoyées à la même adresse durant cette période : Adrien Gontran, train sanitaire improvisé n° 1, 6e corps d'armée, gare régulatrice, Is-sur-Tille (Côte-d'Or, Bourgogne). Il les récupère lors de ses passages réguliers par la gare.

A la fin de l'année 1914, Adrien Gontran se fait soigner à l'hôpital de Gondrecourt (Meuse, Lorraine) ; il lui est interdit de boire l'eau à cause de la typhoïde.

Le 4 novembre 1914, il écrit de Perpignan. Du 11 novembre 1914 au 21 décembre 1914, il écrit de Gondrecourt, il est alors dans le train sanitaire improvisé n° 1, 6e groupe d'armée. Dans sa lettre du 21 décembre 1914, Adrien Gontran mentionne qu'il a plusieurs enfants dont une fille. Le 27 décembre 1914, il écrit de Toulon, et explique qu'il est parti de Gondrecourt le 24 décembre pour Neufchâteau (Vosges, Lorraine), puis pour Toulon (Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur) et enfin pour Marseille (Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur). Le 31 décembre 1914, il est de retour à Gondrecourt. Le 10 janvier, il est à Vichy (Allier, Auvergne) et signale qu'il y a de nombreux blessés à Vichy et qu'on les reçoit dans les hôpitaux et les hôtels de la station thermale. Le 20 janvier 1915, Adrien Gontran est en gare de Blesme (Marne, Champagne-Ardenne), il change alors de lieu de dépôt pour ses lettres : Adrien Gontran, infirmier, TSI-1BG, Joinville (Haute-Marne, Champagne-Ardenne). Il mentionne à la date du 26 février que la canonnade a commencé à Perthes-lès-Hurlus. Le 5 mars 1915, Adrien Gontran se trouve à Cahors (Lot, Midi-Pyrénées), de retour de Toulouse (Haute-Garonne, Midi-Pyrénées) en passant par Sainte-Menehould (Marne, Champagne-Ardenne), par Clermont-en-Argonne (Meuse, Lorraine). Adrien Gontran fournit également dans ses lettres des informations sur la position de son frère Antonin Gontran, soldat au 141e régiment d'infanterie territoriale (141e RIT). A partir du 8 mars, il est à Fleurville (Saône-et-Loire, Bourgogne) et envoie une nouvelle adresse de dépôt : Adrien Gontran, TSI-1BG, Saint-Dizier (Haute-Marne, Champagne-Ardenne). Le 23 mars 1915, il est à Wassy et son adresse de dépôt est à nouveau à Joinville. Le 30 avril 1915, il retourne sur Saint-Dizier. Le 4 mai, Adrien Gontran est à Chaumont (Haute-Marne, Champagne-Ardenne) à la réserve du personnel sanitaire. A partir du 27 juin 1915, sa nouvelle adresse est : Adrien Gontran, 126e groupe de brancardiers à la 126e division d'infanterie, 4e section, secteur postal n° 170. Ponctuellement, il effectue des missions dans les postes de secours. Dans sa lettre du 11 octobre 1915, Adrien Gontran précise qu'il sera désormais dans les postes d'évacuations et qu'il n'aura plus à aller dans les boyaux. Durant le mois d'octobre 1915, il est en subsistance dans le 55e régiment d'infanterie (55e RI). A partir du 15 novembre 1915, les permissions se font plus nombreuses. Adrien Gontran est au repos depuis le mois de février jusqu'en juillet 1916 suite à des grandes fatigues. A partir de juillet 1916, les lieux ne sont plus indiqués sur les en-têtes des lettres et aucune localité n'est citée dans le contenu des lettres. Le 29 juillet 1916, Adrien Gontran est en premières lignes et souffre de ne plus recevoir de nouvelles de sa sœur car c'est pour lui le "seul bon moment que l'on ait, recevoir des nouvelles de ceux qui vous sont chers". Adrien Gontran exprime dans ses lettres la pénibilité des séjours aux postes de secours, il semble qu'il y soit en roulement sur des périodes de 5 jours. Dans sa lettre du 9 octobre 1916, Adrien Gontran précise le fonctionnement des corvées : elles commencent à sept heures du matin jusqu'à dix heures, puis il y a la préparation du repas, elles reprennent ensuite à une heure du soir et ce, jusqu'à quatre heures. Le 23 février 1917, Adrien Gontran donne à sa sœur sa nouvelle adresse, il vient en effet d'être incorporé dans le 71e régiment d'infanterie (71e RI) : Adrien Gontran, 71e infanterie, 9e bataillon, 33e compagnie, secteur postal n° 20A. Le 17 avril 1917, une nouvelle adresse est fournie : il est incorporé au 173e régiment d'infanterie (173e RI), 11e compagnie, secteur postal 170. La dernière lettre d'Adrien Gontran est datée du 15 mai 1918.

Adrien Gontran reçoit régulièrement des colis de sa sœur contenant du papier pour écrire, du tabac et des cigares mais également des denrées alimentaires (dattes, raisin, chocolat, roquefort, beurre, charcuterie) ainsi que des fournitures utiles pour le quotidien (peigne, savonnettes). Dans plusieurs de ses lettres, il évoque l'artisanat de tranchées et parle de bagues qu'il fabrique, en aluminium, pour ses filles semble-t-il. Dans sa lettre du 6 janvier 1916, Adrien Gontran informe sa sœur qu'il lui envoie un coupe-papier qu'il a fabriqué. Il donne le détail de son paquetage : galoches, gilet de laine, flanelles, plat (pour se laver).

- [vue n° 73] : papier à en-tête "Café-Restaurant Léon Deneuter Wassy (Haute-Marne)".
- [vue n° 188] : carte militaire portant le portrait du Général Pau.
- [vue n° 217] : papier à en-tête "Brasserie Terminus, Café Sabatier" avec la vue de l'ancien café Sabatier et de la Gare P.L.M. de Montpellier.
- [vue n° 251] : carte postale représentant "Beaucaire La Jetée et le Château".
- [vue n° 296] : carte postale représentant "Fleury-sur-Aire (Meuse) L'Eglise (façade principale)".

SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Informations sur les originaux :

L'original appartient à M. Michel Bandry.

INDEXATION :
Indexation géographique : Marne (Grand Est, France ; département) ; Grand Est (France ; région administrative) ; Meuse (Grand Est, France ; département) ; Buzignargues (Hérault, France) ; Hérault (Occitanie, France ; département) ; Occitanie (France ; région administrative) ; Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté, France ; département) ; Bourgogne-Franche-Comté (France ; région administrative) ; Saône-et-Loire (Bourgogne-Franche-Comté, France ; département) ; Haute-Marne (Grand Est, France ; département) ; Provence-Alpes-Côte d'Azur (France ; région administrative) ; Var (Provence-Alpes-Côte d'Azur, France ; département) ; Bouches-du-Rhône (Provence-Alpes-Côte d'Azur, France ; département) ; Lot (Occitanie, France ; département) ; Haute-Garonne (Occitanie, France ; département) ; Vosges (Grand Est, France ; département) ; Gard (Occitanie, France ; département) ; Nîmes (Gard, France) ; Gondrecourt-le-Château (Meuse, France) ; Perpignan (Pyrénées-Orientales, France) ; Toulon (Var, France) ; Neufchâteau (Vosges, France) ; Allier (Auvergne-Rhône-Alpes, France ; département) ; Blesme (Marne, France) ; Joinville (Haute-Marne, France) ; Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne, France) ; Cahors (Lot, France) ; Toulouse (Haute-Garonne, France) ; Sainte-Menehould (Marne, France) ; Clermont-en-Argonne (Meuse, France) ; Saint-Dizier (Haute-Marne, France) ; Wassy (Haute-Marne, France) ; Chaumont (Haute-Marne, France) ; Montpellier (Hérault, France) ; Fleury-devant-Douaumont (Meuse, France) ; Paris (France) ; Allemagne ; Reims (Marne, France) ; Bar-le-Duc (Meuse, France) ; Houdelaincourt (Meuse, France) ; Sillery (Marne, France) ; Saint-Mihiel (Meuse, France) ; Commercy (Meuse, France) ; Lunéville (Meurthe-et-Moselle, France) ; Chassey-Beaupré (Meuse, France) ; Indre-et-Loire (Centre-Val de Loire, France ; département) ; Vauquois (Meuse, France) ; Avocourt (Meuse, France) ; Cheppy (Meuse, France) ; La Rouvière (Gard, France) ; Éparges (Meuse, France) ; Charente-Maritime (Nouvelle-Aquitaine, France ; département) ; Soissons (Aisne, France) ; Italie ; Sommières (Gard, France) ; Boursonne (Oise, France) ; Vienne-le-Château (Marne, France) ; Corconne (Gard, France) ; Garons (Gard, France) ; Vendargues (Hérault, France) ; Roumanie
Indexation matière : Guerre 1914-1918

Iconographies

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