Espace personnel

Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

  • Archives numérisées de complément
    • Archives d'origine privée PRI
      • Archives d'associations
        • Centre de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez 6 PRI 1-9, 11-14, 16-22
          • Enregistrements de témoignages oraux 6 PRI 5-7, 9, 11-14, 16-17
            • Témoignage direct de Maurice Roche. - [S.l.], [S.d.]. 6 PRI 14

6 PRI 14 / 2 Témoignage direct de Maurice Roche. - [S.l.], [S.d.]. Deuxième partie : ses premiers contacts avec la Résistance (1942).

CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

Ses premiers contacts avec la Résistance (1942).

(plage 2 / 00.07.20) Évocation des premiers résistants rencontrés dès mars 1942, Jacques Renouvin [Mobilisé le 2 septembre 1939 comme sergent, Jacques Renouvin demande à être affecté dans les corps francs. Il fait une brillante campagne 39-40, reçoit la croix de guerre ; il est blessé le 16 juin 1940 à Bénestroff en Moselle alors qu'il défend avec son groupe une position avancée. Dès le début de 1941, Jacques Renouvin se joint au mouvement "Liberté" créé à Lyon par François de Menthon et Pierre-Henri Teitgen et qu'il aide activement à se développer dans la région de Montpellier. Il est plus particulièrement chargé de la propagande, en particulier en ce qui concerne la diffusion du journal clandestin Liberté, et de la chasse aux collaborateurs. En novembre 1941, après la fusion de "Liberté" et du Mouvement de Libération nationale qui aboutit à la création de "Combat", il propose à Henri Frenay la création de groupes francs dans la région de Montpellier, c'est-à-dire d'équipes d'action immédiate. Devenu en 1942 chef national des Groupes francs de "Combat", il parcourt la zone libre pour recruter des hommes et commence à organiser diverses opérations dans toute la zone sud. Il recrute entre 800 et 1 000 volontaires qu'il organise et instruit personnellement. Arrêté le 29 janvier 1943 par la Gestapo à Brive-la-Gaillarde en même temps que Mireille Tronchon, Jacques Renouvin est transféré à la prison de Fresnes. Torturé durant des mois, il ne révèle rien de l'organisation. Le 3 août 1943, il épouse en prison sa camarade de résistance, Mireille, avant d'être déporté en Allemagne le 30 août 1943, dans un très mauvais état physique. Interné à Mauthausen, il y meurt d'épuisement par suite des mauvais traitements subis le 24 janvier 1944. Son corps n'a pas été retrouvé. Jacques Renouvin est nommé colonel FFI à titre posthume. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, reçoit la croix de guerre 39/45et la médaille de la Résistance.] ; son engagement comme agent de renseignement ; des premiers contacts assez confus ; (plage 3 / 00.11.52) la création du groupe franc Combat à la demande de Renouvin au printemps 1942 ; (plage 4 / 00.14.50) échec d'une tentative de passage en Afrique du Nord et certaine clémence affichée par la police.

SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Informations sur les copies :

6 NUM art. 825

Bibliographie :

Notice RENOUVIN Jacques. Site de l'Ordre de la libération. Page consultée le 3 juin 2020 à partie de https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/jacques-renouvin

 

INDEXATION :
Indexation matière : Guerre 1939-1945 ; Résistance
Indexation personne : Roche, Maurice
Indexation typologie : Document sonore

Iconographies

3 vues consultable(s) uniquement en accès réservé