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Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

  • Archives numérisées de complément
    • Archives d'origine privée PRI
      • Archives d'associations
        • Centre de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez 6 PRI 1-9, 11-14, 16-22
          • Enregistrements de témoignages oraux 6 PRI 5-7, 9, 11-14, 16-17

6 PRI 6 Témoignage direct d'Adolphe Anglada / Pierre Duviols, collecteur. [S.l.], 7 février 2002. 2002

CONTEXTE :
Présentation du producteur :

Adolphe Anglada est né le 17 octobre 1911 à Montpellier (Hérault) et décédé le 23 février 2008 à Montpellier. Chevalier de l'ordre national du Mérite et de la Santé publique, il est une figure de la Résistance à Montpellier. Manipulateur radio à l'hôpital Saint-Éloi, ce lieutenant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) participe à l'admission clandestine de maquisards blessés, hospitalisés sous de faux noms. Son nom de code est "Toubib". Adhérent au Parti socialiste depuis 1934, il fonde la Fédération héraultaise du parti radical de gauche en 1972. En 1935, il adhère au syndicat unique des hospices et occupe les fonctions de secrétaire régional adjoint. II est le co-fondateur de la Mutuelle du personnel hospitalier et crée en 1948 l'Association nationale du personnel paramédical et d'électroradiologie. En 1957, il crée le comité de quartier Nord, qu'il présidera pendant neuf ans. Passionné par sa ville, il rassemble une photothèque de plus de 5000 documents. Une rue de Montpellier porte son nom.

CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

Considérations générales sur les débuts de la guerre

Son opinion sur la politique française des années 1940 : les alliances politiques et l'opposition au gouvernement de Pierre Laval ; digression sur l'enseignement actuel de la guerre 1939-1945 ; (00:02:21) le rôle des communistes dans la Résistance (00:04:57) ; la mise en place du Service du travail obligatoire (STO) en 1943 ; deux types de mobilisés : les « consentants » et les « envoyés de force » ; parallèle entre les conditions de travail des « consentants » au STO et celles des ouvriers dans les entreprises délocalisées de nos jours ; mise hors-la-loi des réfractaires.

Contexte familial et formation professionnelle (1934-1939)

(00:07:49) L'opposition aux nazis dès 1934 (00:09:48) ; son adhésion au Parti radical socialiste ; issu de la petite bourgeoisie ; absence de réelle discussion politique avec sa famille ; les débuts de son engagement politique : adhésion au syndicat unique des hospices en 1935 ; secrétaire régional adjoint du syndicat en 1936 ; (00:13:43) l'importance des lois sociales mises en place par le Front populaire ; (00:16:32) son premier travail dans les hôpitaux : employé dans un contexte de fort chômage ; son engagement militaire dans une caserne montpelliéraine de 1929 à 1931 ; longue description de son activité professionnelle dans le service de radiologie du professeur Lamarque.

De la « Drôle de guerre » à l'Armistice (1939-1940)

(00:27:05) Mobilisation au Génie militaire dès septembre 1939 ; transfert à la 16e section d'infirmiers de Lunel avant d'être envoyé dans un hôpital complémentaire à Épernay (Marne) pendant plus d'un mois, nommé vaguemestre ; (00:30:20) anecdote sur ses camarades buvant du champagne au petit-déjeuner ; (00:31:32) envoyé au Touquet (Pas-de-Calais) dans des grands hôtels réquisitionnés par l'armée : réception de nombreux blessés belges, hollandais et luxembourgeois ; peu de Français ; (00:32:16) description détaillée du parcours à pied jusqu'à Rouen (Seine-Maritime) en mai 1940 : bombardement par des Stuka et manque de nourriture ; (00:36:45) son arrivée à Paris, au fort de Vanves (Hauts-de-Seine) afin d'y suivre une formation de manipulateur radio, avant d'en partir rapidement devant l'arrivée des Allemands à Versailles (Yvelines) ; (00:39:00) départ pour Montpellier via Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) aux alentours du 18 juin ; reprise de son poste au service de radiologie du professeur Lamarque à Montpellier. 

Passage de Raoul Batany dans le service de radiothérapie (été 1944)

(00:41:35) Aide à la transmission d'un message fourni par un patient nommé Batany ; détails sur le contenu du message : prévenir la dénonciation de résistants nommés Poitevin et Duviols ; Duviols prévenu de cette dénonciation à son domicile : émotion et peur ressenties lors de cet acte de résistance ; remarque anecdotique sur le nom sous lequel était enregistré le patient à Saint-Éloi : Balcani et non Batany ; déposition au bureau des déportés, 6 boulevard du Jeu de paume, sur la dénonciation ; (00:51:55) digression sur son adhésion au Parti radical socialiste et information sur le parrainage reçu alors par le docteur Baumel et maître Chazeau ; (00:53:05) autres informations sur l'auteur de la dénonciation et les aveux faits sous la torture.

Situation des anciens combattants et résistants à la Libération

(00:54:50) Évocation d'une audience avec le colonel tchèque Tev à propos de sa nomination au grade de sergent ; (00:56:40) sentiment d'injustice ressenti par rapport à la non reconnaissance officielle du Mouvement national de résistance des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) comme mouvement de résistance ; (00:59:10) son incompréhension devant l'absence de suite donnée à la demande d'attribution de la Légion d'honneur par le commandant Plannès ; (01:02:05) son avis sur l'affaire Batany, accusé d'avoir tué le docteur Marissal.

SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Sources complémentaires :

Archives municipales de Montpellier, 27 Fi Fonds Adolphe Anglada.