Les troubadours, TV (1/01/1978) + Concert de Vienne

6 NUM art. 1880

Les troubadours, TV (1/01/1978) + Concert de Vienne

6 NUM art. 1881

Commémoration Armistice 1918 (11/11/1978)

6 NUM art. 1882

Commémoration Armistice 1918 (11/11/1978)

6 NUM art. 1883

Commémoration Armistice 1918 (11/11/1978)

6 NUM art. 1884

Semaine Sainte + Discours de Giscard (5/03/1978)

6 NUM art. 1885

Semaine Sainte + Discours de Giscard (5/03/1978)

6 NUM art. 1886

Semaine Sainte + Discours de Giscard (5/03/1978)

6 NUM art. 1887

Semaine Sainte + Discours de Giscard (5/03/1978)

6 NUM art. 1888

Copie disque En passant par le Languedoc + Souvenirs de famille Beaumadier

6 NUM art. 1889

Copie disque En passant par le Languedoc + Souvenirs de famille Beaumadier

6 NUM art. 1890

Traditions populaires du midi, Antenne 2 (23/02/1980)

6 NUM art. 1891

Traditions populaires du midi, Antenne 2 (23/02/1980)

6 NUM art. 1892

Traditions populaires du midi, Antenne 2 (23/02/1980)

6 NUM art. 1893

Folklore languedocien (Agde)

6 NUM art. 1894

Folklore languedocien (Agde)

6 NUM art. 1894

aucune indication, absente du carnet d'inventaire (Carton n°10)

6 NUM art. 1895

Abbé Guirauden, Ste-Aphrodise 1973 + 1974-1975

6 NUM art. 1896

Abbé Guirauden, Ste-Aphrodise 1973 + 1974-1975

6 NUM art. 1896

aucune indication, absente du carnet d'inventaire (Carton n°10)

6 NUM art. 1897

Musique folklorique commentée (mai 1970)

6 NUM art. 1898

Musique folklorique commentée (mai 1970)

6 NUM art. 1898

Paul Dinnat est né le 25 mai 1921 à Montpellier (Hérault), et décédé le 20 août 2015. Fils d'un employé de mairie et d'une mère au foyer, il est issu d'une famille modeste, politiquement engagée à gauche. C'est à son retour des Chantiers de la jeunesse en 1941 qu'il décide de rejoindre la Résistance auprès des Jeunesses communistes. De mars 1942 à 1943, il participe à des actions de sabotages, de distribution de tracts, et au défilé du 14 juillet 1942 à Montpellier. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il rejoint la clandestinité dans le Gard et intègre un groupe FTP. Le 15 avril 1943, il est arrêté par des soldats italiens puis incarcéré à la forteresse de Fossano jusqu'à son évasion réussie en juillet de la même année. Aidé par l'officier de la paix Bougnol qui lui fournit de faux-papiers au nom de Pierre Delmas, il prend le commandement pendant deux mois du maquis Jean Grandel à Labastide-Rouairoux (Tarn) puis rejoint Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour y assurer le rôle de responsable des FTP catalans. Il rejoint ensuite le groupe Vincent à Montpellier (FTP quartier Figuerolles) pour participer à la bataille de Montferrier-sur-Lez le 24 août 1944. Élevé au grade de lieutenant puis de commandant, Paul Dinnat signe un engagement pour le restant de la guerre. Il est, en 2007, président de l'Association nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR).

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Voir aussi son témoignage dans le cadre de la collecte de témoignages oraux sur la Résistance et la Déportation (2027 W).

Paul Dinnat est né le 25 mai 1921 à Montpellier (Hérault), et décédé le 20 août 2015. Fils d'un employé de mairie et d'une mère au foyer, il est issu d'une famille modeste, politiquement engagée à gauche. C'est à son retour des Chantiers de la jeunesse en 1941 qu'il décide de rejoindre la Résistance auprès des Jeunesses communistes. De mars 1942 à 1943, il participe à des actions de sabotages, de distribution de tracts, et au défilé du 14 juillet 1942 à Montpellier. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il rejoint la clandestinité dans le Gard et intègre un groupe FTP. Le 15 avril 1943, il est arrêté par des soldats italiens puis incarcéré à la forteresse de Fossano jusqu'à son évasion réussie en juillet de la même année. Aidé par l'officier de la paix Bougnol qui lui fournit de faux-papiers au nom de Pierre Delmas, il prend le commandement pendant deux mois du maquis Jean Grandel à Labastide-Rouairoux (Tarn) puis rejoint Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour y assurer le rôle de responsable des FTP catalans. Il rejoint ensuite le groupe Vincent à Montpellier (FTP quartier Figuerolles) pour participer à la bataille de Montferrier-sur-Lez le 24 août 1944. Élevé au grade de lieutenant puis de commandant, Paul Dinnat signe un engagement pour le restant de la guerre. Il est, en 2007, président de l'Association nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR).

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

L'enregistrement débute avec une explication du témoin sur l'importance de témoigner de la guerre 1939-1945.

Contexte familial : une famille politiquement engagée à gauche.

(00.00.32) L'importance de la victoire du Front populaire en 1936 ; (00.03.04) la constitution de comités antifascistes à Montpellier ; la mobilisation de son père en 1938 ; (00.04.08) l'arrestation des Communistes en 1939 ; fuite et emprisonnement de son « futur beau-père » à Lyon.

Ses premières actions dans la résistance.

(00.04.56) Entouré de camarades communistes ayant constitué un groupe de résistants ; participation à la distribution de tracts ; distribution de tracts appelant à intégrer la résistance au sein de son Chantier de la jeunesse ; engagement officiel dans ce groupe en 1942 ; (00.07.34) plusieurs petits actes de résistance : jet d'un pavé dans la vitrine de la Légion française ; dépôt de plaques s'auto-enflammant sous les sièges du cinéma Odéon de Montpellier ; la nécessité d'attirer l'attention de la population sur la situation;  (00.09.34) participation à la manifestation du 14 juillet 1942 à Montpellier ; (00.10.43) les restrictions alimentaires ; les slogans appelant à la résistance ; aparté sur son mariage en 1942 ; l'arrestation de son beau-frère et rapide description du camp de Sainte-Sulpice-La-Pointe (Tarn) ; la convocation au STO et son départ de Montpellier.

L'arrivée au maquis.

(00.15.27) Les circonstances de sa rencontre avec le Père Valette à la Grand-Combe (Gard) et avec un chef régional de Montpellier ; envoyé avec un camarade au Pertuis ; description du trajet et de l'arrivée au Pertuis (Vaucluse).

L'arrestation de son groupe.

(00.19.40) Région occupée par les chasseurs-alpins italiens ; description de leur arrestation par des soldats italiens ; (00.24.13) longue anecdote sur un mot jeté par un Marseillais pris avec eux pour prévenir sa tante de l'arrestation ; description de la caserne de Carnolès (Roquebrune-Cap-Martin) ; informations détaillées sur son interrogatoire ; (00.26.38) deux transferts avant d'être jugé par le tribunal militaire de la 4e armée italienne ; son transfert à la prison de Cuneo (Italie) ; anecdote sur un dirigeant communiste incarcéré avec lui et malmené par les gardes durant une manifestation de la population contre Mussolini ; (00.29.43) description du départ et du trajet de Cueno pour la forteresse de Fossano ; (00.31.05) son emprisonnement à Fossano (Italie) : description de la tenue vestimentaire et du bâtiment ; la solidarité entre les résistants détenus ; leurs discussions politiques.

L'évasion du fort de Fossano.

(00.35.09) Des circonstances propices pour s'évader ; (00.36.25) ; le retour vers la France avec trois camarades ; les camarades repris par les Allemands ; le soutien de la résistance italienne ; un parcours semé d'embûches et de rencontres ; sa volonté de rejoindre Gênes ; l'aide apportée par un curé ; (00.44.44) description de l'arrivée à Sospel ; l'aide des gendarmes ; (00.47.15) interrogatoires au poste de police dès son arrivée à Nice.

Retour dans le maquis (1943-1944).

(00.49.27) Retour à Montpellier : obtention de faux-papiers grâce à l'officier de paix Bougnol et au réseau Noyautage des administrations publiques(NAP) ; (00.51.44) souvenir détaillé de sa mise au repos en Haute-Savoie ; (00.53.24) anecdote sur un contrôle d'identité dans le train ; nombreux déplacements effectués entre Lodève (Hérault), Octon (Hérault) et Montpellier ; le refus du capitaine Demarne de le laisser intégrer le maquis Bir Hakeim ; (00.56.14) son intégration au maquis Jean Grandel ; sa promotion (triangle régional) et son départ pour Béziers (Hérault) ; anecdote sur les conséquences tragiques de la disparition d'un membre du maquis ; ses responsabilités et ses contacts avec les autres maquis ; (00.60.43) ses actes de résistance à Perpignan (Pyrénées-Orientales) : la fabrication de grenades ; une action à l'hôtel de la Perdrix ; l'incendie de la porte de la Gestapo ; (00.64.27) évocation de sa méfiance envers les résistants espagnols ; (00.65.22) l'échec de l'opération contre la trésorerie générale ; les conséquences de l'arrestation d'un camarade : forcé de se cacher avec l'aide d'un résistant espagnol ; (00.70.50) retour à Montpellier et mis à disposition par Amande au groupe à Figuerolles.

La Libération.

(00.72.37) La participation du groupe du capitaine Vincent à la libération de Montpellier ; récit du combat de Montferrier-sur-Lez ; anecdote sur la mort d'un Allemand tué par un autre ; ordre reçu d'attaquer et d'éliminer toutes les troupes allemandes se repliant ; (00.77.03) rapide digression au sujet du débarquement de Provence ; (00.79.20) participation au service d'ordre et exécution de miliciens ; son avis sur l'épuration ; (00.80.43) engagement volontaire dans l'armée ; ses différentes affectations ; démobilisation en octobre 1945 ; (00.82.40) retour sur ses camarades fusillés à la Madeleine (Villeneuve-lès-Maguelone).

Paul Dinnat est né le 25 mai 1921 à Montpellier (Hérault), et décédé le 20 août 2015. Fils d'un employé de mairie et d'une mère au foyer, il est issu d'une famille modeste, politiquement engagée à gauche. C'est à son retour des Chantiers de la jeunesse en 1941 qu'il décide de rejoindre la Résistance auprès des Jeunesses communistes. De mars 1942 à 1943, il participe à des actions de sabotages, de distribution de tracts, et au défilé du 14 juillet 1942 à Montpellier. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il rejoint la clandestinité dans le Gard et intègre un groupe FTP. Le 15 avril 1943, il est arrêté par des soldats italiens puis incarcéré à la forteresse de Fossano jusqu'à son évasion réussie en juillet de la même année. Aidé par l'officier de la paix Bougnol qui lui fournit de faux-papiers au nom de Pierre Delmas, il prend le commandement pendant deux mois du maquis Jean Grandel à Labastide-Rouairoux (Tarn) puis rejoint Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour y assurer le rôle de responsable des FTP catalans. Il rejoint ensuite le groupe Vincent à Montpellier (FTP quartier Figuerolles) pour participer à la bataille de Montferrier-sur-Lez le 24 août 1944. Élevé au grade de lieutenant puis de commandant, Paul Dinnat signe un engagement pour le restant de la guerre. Il est, en 2007, président de l'Association nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR).

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

Paul Dinnat est né le 25 mai 1921 à Montpellier (Hérault), et décédé le 20 août 2015. Fils d'un employé de mairie et d'une mère au foyer, il est issu d'une famille modeste, politiquement engagée à gauche. C'est à son retour des Chantiers de la jeunesse en 1941 qu'il décide de rejoindre la Résistance auprès des Jeunesses communistes. De mars 1942 à 1943, il participe à des actions de sabotages, de distribution de tracts, et au défilé du 14 juillet 1942 à Montpellier. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il rejoint la clandestinité dans le Gard et intègre un groupe FTP. Le 15 avril 1943, il est arrêté par des soldats italiens puis incarcéré à la forteresse de Fossano jusqu'à son évasion réussie en juillet de la même année. Aidé par l'officier de la paix Bougnol qui lui fournit de faux-papiers au nom de Pierre Delmas, il prend le commandement pendant deux mois du maquis Jean Grandel à Labastide-Rouairoux (Tarn) puis rejoint Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour y assurer le rôle de responsable des FTP catalans. Il rejoint ensuite le groupe Vincent à Montpellier (FTP quartier Figuerolles) pour participer à la bataille de Montferrier-sur-Lez le 24 août 1944. Élevé au grade de lieutenant puis de commandant, Paul Dinnat signe un engagement pour le restant de la guerre. Il est, en 2007, président de l'Association nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR).

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Odette Branger, née Odette Capion est née le 16 décembre 1913 et décédée le 6 janvier 2004 à Montpellier (Hérault). Pupille de la Nation, elle entre, jeune, dans un atelier de confection. Employée de commerce aux Galeries Lafayette de Montpellier en 1931, puis employée à la Sécurité sociale, elle milite au sein de la CGT des employés dès 1932-1933. Elle fait partie de l'Association des femmes contre la guerre et le fascisme, dirigée par Claire Lagreze, et adhère au parti communiste en 1934. Elle héberge des résistants et participe à la rédaction et à la diffusion de tracts. Arrêtée le 4 décembre 1940 car jugée « dangereuse pour la sécurité de l'État », elle est successivement emprisonnée à Montpellier puis au camp d'internement de Rieucros (Lozère). Grâce à de très nombreuses pétitions, elle bénéficie d'une libération conditionnelle en février 1943. Elle travaille pour la Résistance, notamment chargée d'introduire des armes dans la maison centrale de Nîmes (Gard) pour des prisonniers politiques. Dénoncée, elle est arrêtée par la police de Vichy le 8 février 1944 et incarcérée à la prison de Nîmes jusqu'en juin 1944, transférée dans la prison Saint-Joseph à Lyon (Rhône), puis dans celle de Romainville (Seine-Saint-Denis). Elle est finalement déportée dans le camp NN de Neue Bremm (Allemagne), puis celui de Ravensbrück (Allemagne), avant d'être affectée au Kommando de Bendorf où elle fabrique et sabote des moteurs de V1. Libérée en mai 1945, elle revient à Montpellier où elle reprend ses activités politiques. Elle épouse en 1946 René Branger. De 1945 à 1954, elle est membre du bureau fédéral du PCF de l'Hérault et candidate aux élections législatives de 1945 et 1946. C'est la première femme élue conseillère municipale à Montpellier. En 1980 elle est secrétaire adjointe de la Fédération nationale des déportés et internés déportés résistants et patriotes (FNDIRP) [La Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) est une association loi de 1901, proche du parti communiste français (PCF), fondée en octobre 1945, cinq mois après la victoire sur le nazisme, par le colonel Henri Manhès, adjoint de Jean Moulin, déporté à Buchenwald et compagnon de route du PCF, et Marcel Paul, ministre communiste du général de Gaulle, déporté à Auschwitz et Buchenwald, membre du PCF] et responsable de l'Amicale des vétérans du PCF de l'Hérault.

Elle témoigne sur les expériences médicales et sur la solidarité et la résistance en camp de concentration.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

L'enregistrement débute avec la présentation du projet de collecte mis en place par l'Association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre. Présentation du premier témoin enregistré : Odette Capion, lieutenant FFI, déporté à Ravensbrück (Allemagne). (2 minutes environ).

Première arrestation et internement au camp de Rieucros.

(00.02.18) Les circonstances de son arrestation par la gendarmerie à Montpellier ; internée dans le camp de Rieucros en Lozère ; rencontre déterminante avec les résistantes Mathilde Gabriel-Péri [Mathilde, Rose, Thérèse Taurinya, épouse Péri, dite Gabriel Péri Mathilde, née le 7 juin 1902 à Canet (Pyrénées-Orientales), morte le 16 décembre 1981 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ; ouvrière ; militante communiste ; résistante ; députée de Seine-et-Oise (1946-1958)] et Fernande Valignat [Fernande Valignat, née le 23 janvier 1906 à Montluçon (Allier), morte le 10 décembre 1993 au Perreux (Val-de-Marne) ; institutrice ; militante communiste de l'Allier puis de la banlieue nord-ouest de Paris ; membre du comité central du PCF] ; des conditions de détention rudes ; les conditions entourant sa libération ;

(00.04.40) sa participation à la libération des prisonniers politiques de la centrale de Nîmes ; aide apportée par des gardes sympathisants et par le maquis de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard).

Seconde arrestation et déportation à Ravensbrück.

(00.06.08) Arrêtée sur dénonciation d'un des gardiens sympathisants ; transférée à la centrale de Lyon (Rhône), en juin 1944, puis assez brutalement par les Allemands au fort de Romainville ; (00.08.23) description du trajet vers Ravensbrück (Allemagne) ; étape au camp de Neue Bremm: témoin de la noyade de nourrissons ; (00.09.53) la découverte du camp de Ravensbrück ; évocation des expériences médicales sur les femmes ; affectée au Kommando de Bendorf ; actes de sabotage à l'usine ; (00.12.04) digression rapide sur les films consacrés au camp de Ravensbrück ; déshumanisation ; son matricule 46 860 ; les problèmes liés au manque de nourriture et à l'absence d'hygiène ; solidarité entre les détenues françaises.

La libération du camp (avril 1945).

(00.14.06) Le transfert vers un autre camp ; la fuite des soldats nazis ; longue marche jusqu'à la frontière danoise ; (00.13.06) soins apportés par les Danois et transfert dans un hôpital à Malmö (Suède) ; profonde gratitude envers la Suède ; (00.17.05) retour en France en mai 1945 ; sa présence au défilé du 14 juillet 1945.

(00.17.38) Transition avec le témoignage suivant : Le Chant des Partisans.

Article Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes. (2020, octobre 3). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 17 novembre 2020 à partir de https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_des_d%C3%A9port%C3%A9s_et_intern%C3%A9s_r%C3%A9sistants_et_patriotes

Notice Valignat, Fernande, Gilberte, Justine, née Cognet Fernande par Claude Pennetier.  (2010, novembre 30). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 17 novembre 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article133499

Eugène Malzac est né le 6 juin 1921 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et décédé le 28 décembre 2017 à Cahors (Lot). Ouvrier aux établissements Citroën de Clermont-Ferrand, membre du mouvement Amsterdam-Pleyel, il participe dès 1940 à des actes de résistance tels que la fabrication de journaux clandestins et le tractage. Refusant d'accomplir son service du travail obligatoire (STO), il entre en clandestinité dès 1942 et rejoint le maquis Pierre Semard. Lieutenant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) au premier corps franc d'Auvergne, arrêté le 30 juillet 1943, il est déporté et sera un des rares survivants du convoi du 2 juillet 1944 en route vers Dachau (Allemagne). Il est rapatrié le 15 mai 1945. Il est décoré de la Légion d'honneur, de la médaille militaire, de la croix de guerre 1939-1945.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

Présentation du second témoin enregistré : Eugène Malzac, lieutenant FFI au premier Corp Franc d'Auvergne, déporté à Dachau. (1 minute environ)

(00.29.46) Transition avec le témoignage suivant [celui de Fernand Chabert] : le Chant des Marais.

Le contexte de son engagement dans la Résistance.

(00.21.25) Membre du comité Amsterdam-Pleyel ; l'aide apportée par sa famille à des réfugiés politiques dès 1939 ; (00.22.03) premiers actes de résistance dès 1940 : distribution de tracts, fabrication et diffusion de la presse clandestine jusqu'en 1942 ; son refus du service du travail obligatoire (STO) et son entrée en clandestinité ; le maquis d'Auvergne.

Le Maquis Pierre Semard et sa déportation à Dachau.

(00.22.38) Responsable militaire au sein du Groupe Pierre Semard ; arrêté en 1943 ; seul survivant régional du convoi du 2 juillet 1944 à destination de Dachau (Allemagne)[« Le train de la mort » part de Compiègne (Oise) emportant 2 152 hommes, répartis dans 22 wagons à bestiaux. On a identifié 519 morts].

L'importance de la résistance dans les camps nazis.

(00.23.08) Évocation d'une certaine forme de résistance dans le camp de Dachau ; (00.24.10) les exemples de sabotage dans le camp de Dora (Allemagne) ; (00.25.12) l'exemple de la libération du camp de Buchenwald ; l'importance de la solidarité et de la dignité ; (00.27.03) lecture du poème d'un camarade : Les 25 coups ; (00.28.41) l'apologie de la solidarité.

Fernand Chabert est né le 25 septembre 1920 à Alès (Gard), et décédé en 2006. Employé des Chemins de fer de Montpellier, il est responsable de la Jeunesse communiste de cette ville dès 1936. En octobre 1939, il travaille à l'imprimerie clandestine du PC de l'Hérault. Arrêté le 25 octobre 1940, Chabert est accusé de reconstitution de ligues dissoutes, distribution de tracts, menées antinationales. Faute de preuves, il est relâché le 21 janvier 1941 après avoir été interné au camp de Rivel (Haute vallée de l'Aude). Il se met à la disposition du Front national et organise dans l'Hérault les premiers groupes armés de FTPF : en février 1942, il met en place une équipe de sabotage de l'Organisation Spéciale. Il participe ainsi à de nombreux attentats et sabotages comme la destruction d'un hôtel fréquenté par les Allemands à Nîmes (Gard). Arrêté le 8 mars 1943 à Nîmes par la section des affaires politiques de Marseille, il est condamné le 29 mars 1943 aux travaux forcés à perpétuité. Il est alors détenu à la prison de Nîmes avant d'être transféré à la centrale d'Eysses (Lot-et-Garonne) le 15 octobre 1943, où il participe ensuite aux révoltes de décembre 1943 et février 1944.  Déporté en Allemagne le 30 avril 1944, il arrive dans le camp de Dachau le 20 juin 1944. Il est affecté au Kommando de Landsberg le 14 juillet 1944 avec la majorité des détenus d'Eysses. Il est libéré par les Américains le 30 avril 1945 et rentre à Montpellier le 1er juin 1945. Il témoigne sur l'organisation de la résistance et de la solidarité dans un camp de concentration.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat (première partie) et d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud (deuxième partie).

Activités dans la résistance

(00.33.35) Entré en résistance dès la dissolution du parti communiste ; (00.34.03) arrêté le 25 octobre 1940 pour distribution de tracts ; interné au camp de Rivel (Aude) et libéré le 21 janvier 1941 ; (00.34.53) intégration à l'Organisation spéciale[1] ; mention rapide des attentats et des sabotages effectués.

Arrestation et emprisonnement

(00.35.50) Circonstances de l'arrestation de son groupe ; différents verdicts attribués par une cour spéciale : cinq ans de prison pour un, deux condamnations à mort et perpétuité pour les autres camarades ; (00.37.45) échec d'une tentative d'évasion ; transfert des détenus politiques à la Centrale d'Eysses (Lot-et-Garonne) ; (00.39.04) présence d'une résistance clandestine au sein des prisons ; les détenus administratifs protégés par la Résistance ; (00.40.33) échec d'un plan d'évasion (19 février 1944) ; douze hommes fusillés (23 février 1944) et transfert des autres prisonniers vers la division SS Das Reich.

Déportation au camp de Dachau (15 juin 1944)

(00.42.30) Affecté au Kommando Landsberg en juillet 1944 ; acte symbolique de résistance le 14 juillet 1944 ; description du Kommando de Landsberg ; (00.43.53) importance de la solidarité ; actes de sabotage.

Gabrielle Dutriévoz, épouse Mauzé, est née le 20 décembre 1922 à Lyon (Rhône) et décédée le 28 mars 2010 dans l'Hérault. Fille d'Antoine et Dora Dutriévoz, elle est très tôt associée à l'activité militante de ses parents. Elle chante à la chorale de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC) et elle adhère à l'Union des jeunes filles de France (UJFF) où elle participe à l'aide aux réfugiés espagnols. Arrêté en janvier 1940 comme « chef du parti communiste de Villeurbanne », Antoine Dutriévoz meurt en déportation dans le camp de Flossenburg (Allemagne) en décembre 1944. Après l'arrestation de son père, elle poursuit des études commerciales mais, dès Noël 1941, elle contribue, avec sa mère, à la préparation de l'évasion de Lucien Sampaix et Henri Neveu enfermés à la prison lyonnaise de Montluc. Au printemps 1942, elle est chargée par Georges Marrane de quelques missions pour le compte du Front national ; à l'automne, elle assure, avec le service des maquis, la liaison entre les réfractaires et, en décembre 1943, elle quitte son travail de secrétaire pour devenir, sous les pseudonymes de Marie-Claire et Éliane, secrétaire-dactylo au service des maquis du Front national, zone sud. À la Libération, elle reste la secrétaire d'un de ses chefs clandestins, Jean Braun délégué des Milices patriotiques auprès du commissaire de la République. À la fin de novembre 1944, « Gaby » Dutriévoz organise à Villeurbanne « l'Union des jeunes filles patriotes » et entre au bureau des Jeunesses communistes de la ville ainsi qu'au comité local de Libération. Du 1er mars 1945 à juillet 1949, elle travaille au quotidien régional du parti communiste, La Voix du Peuple et y rencontre Paul Mauzé, ancien des maquis de l'Ain avec qui elle se marie le 6 septembre 1947. Elle participe ensuite activement à la reconnaissance du statut de résistante pour trois femmes : Francine Fromond, Rose Blanc et Henriette Schmitt.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

L'enregistrement débute avec une présentation du témoin par Danièle Arnaud, membre du comité Louis Marre de Montpellier, Association nationale des anciens combattants. (1 minute environ)

Son engagement dans le Front national de la résistance pour la libération et l'indépendance de la France.

(00.01.04) Anecdote sur la première manifestation contre l'occupation allemande ; (00.02.35) agent de liaison ; nombreux déplacements et nombreuses rencontres (Jean Moulin, Georges Marrane et Aragon) ; abandon de son travail de secrétaire ; la fabrication de journaux clandestins ; les astuces pour éviter les arrestations ; (00.05.31) la déportation de son père au camp de Flossenbürg (Allemagne) ; intensification de la violence allemande en 1943-1944 ; (00.07.02) nombreux déplacements au quartier général de Francheville (Rhône) ; les transports utilisés et la peur ressentie ; (00.08.30) nombreuses missions à la Croix-Rousse à Lyon ; mise au vert par la Résistance après l'évitement d'une arrestation ; changement de son nom de résistante ; (00.09.38) digression sur le développement des maquis ; (00.10.26) son avis positif sur un téléfilm détaillant l'action de Jean Moulin ; (00.12.22) description de sa première mission à Toulouse (Haute-Garonne) (automne 1941) ; (00.14.55) le rôle joué par le Conseil national de la Résistance ; (00.16.32) informations relatives au parcours de son père Antoine Dutriévoz [militant syndical, membre du parti communiste et de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), membre du comité et du bureau régional (région de Lyon) du PC, secrétaire du comité départemental de l'Ain, adjoint au maire de Villeurbanne à la veille de la Seconde Guerre mondiale ; réorganisateur du PC clandestin, arrêté en 1940 et déporté en Allemagne] durant la guerre : son arrestation, sa condamnation, sa déportation, puis les raisons de sa mort.

La libération de Lyon.

(00.19.10) Sentiments ressentis ; anecdote sur sa présence à la préfecture de Lyon ; son étonnement face au nombre de « résistants de la dernière heure ».

Son combat pour la réhabilitation de trois résistantes.

(00.20.56) Son combat personnel pour réhabiliter la mémoire salie de trois résistantes : Francine Fromond [née le 2 octobre 1917 à Paris (XIXe arr.), fusillée le 5 août 1944 dans la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) ; dirigeante de l'Union des jeunes filles de France, travailla à Moscou auprès de l'Internationale communiste ; agent de liaison radio de la résistance.], Rose Blanc [dite Rosette Blanc, née à Elne (Pyrénées-Orientales) le 24 septembre 1919 et morte en déportation à Auschwitz (Pologne) le 15 mars 1943 du typhus, est une militante communiste et résistante française. Elle a été membre de l'Union des jeunes filles de France formé en 1937.] et Henriette Schmitt [née le 2 octobre 1912 à Essert (Territoire de Belfort), employée de bureau ; secrétaire nationale de l'Union des jeunes filles de France ; déportée et morte en avril 1943 à Auschwitz (Pologne).] ; longue mention de sa rencontre avec Francine Fromond, de son action dans la Résistance et des circonstances de son arrestation ; lecture de la dernière lettre écrite par Francine Fromond à sa sœur avant son exécution ; lecture d'un poème rédigé par Gabrielle Mauzé en l'honneur de Francine Fromond.

Conclusion.

(00.27.00) Citation d'un vers du poème de Gabrielle Mauzé ; l'importance de garder l'espoir « Faire en sorte que cela ne se reproduise plus&préserver et sauver la paix » ; (00.27.52) lecture du poème d'Aragon : La Rose et le Réséda (1942).

Notice DUTRIÉVOZ Antoine, Eugène, dit TRIAND par Maurice Moissonnier. (2008, octobre 25). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 17 novembre 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article23572

Notice FROMOND Francine, Albertine [Pseudonyme à Moscou : Madeleine DUPUY] par Michel Dreyfus, René Lemarquis, Claude Pennetier, Jean-Pierre Ravery. (2009, février 2). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 19 novembre 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article24419

Notice BLANC Rose, dite « Rosette » par André Balent. (2008, octobre 20). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 19 novembre 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article16849

Notice SCHMIDT Henriette par Michèle Rault. (2009, octobre 12). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 19 novembre 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article74722

René Coulet est né à Saint-André-de-Sangonis (Hérault) le 1er juin 1920. Il entre dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI), le 15 septembre 1943. Responsable des sabotages au maquis Jean Grandel, il participe aussi aux actions de l'Organisation spéciale (OS) à Montpellier, Toulouse et Carcassonne. Il frôle l'arrestation à Montpellier (Hérault) en mars 1944, lors d'une action au cours de laquelle Antoine Miralles [L'intendant de police de Montpellier, Pierre Marty, décide d'en faire la première victime (de la région de Montpellier) de la cour martiale de la Milice mise en place par les lois du 20 janvier et du 11 février 1944. Condamné le 13 mars à 20 heures, selon la procédure expéditive prévue par la loi du 20 janvier, il est exécuté à 6 heures trente, le 14 sur la butte du terrain de tir de la Madeleine (Villeneuve-lès-Maguelone), route de Sète, par un peloton de douze gardiens GMR présentant les armes.] et Louis Plantadi [né le 14 avril 1925 à Brive (Corrèze), fusillé le 31 mars 1944 par les GMR à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) après condamnation à mort par une cour martiale du régime de Vichy ; manœuvre auxiliaire à la SNCF ; militant aux Jeunesses communistes (JC) ; maquisard FTPF.], membres du maquis Jean Grandel, sont arrêtés puis fusillés. Il regagne alors le maquis. Il est gravement blessé le 21 août 1944 lors des combats de la libération de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault).

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

Le Maquis Jean Grandel.

Informations relatives sur le nombre de camarades, sur sa propre activité au sein de ce maquis ; exécution de camarades à Montpellier ; (00.04.10) la libération de Saint-Pons-de-Thomières le 21 août 1944 ; (00.05.10) renseignements sur le chef de groupe Victor Meyer [alias « Jean-Louis » né le 22 décembre 1919 à Sète (Hérault), mort le 22 avril 1972 dans un accident de voiture entre Balaruc-les-Bains et Sète ; ouvrier docker, syndicaliste ; militant communiste de Sète ; résistant dans l'Hérault, l'Aveyron et l'Aude]. (00.08.02) Nuit et Brouillard interprété par Jean Ferrat.

André Allègre, né le 15 mars 1912 à Générac (Gard), est instituteur à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault). Avant-guerre, il est membre du Comité Amsterdam-Pleyel et participe aux secours aux républicains espagnols réfugiés. À la demande de son collègue Lauriol, il implante le Front National pour la Libération et l'Indépendance de la France, dans le secteur de Saint-Pons. En liaison avec des agents du Front National de Montpellier, il participe à la collecte de textes pour confectionner tracts et journaux qu'il fait imprimer et diffuser en direction de Montpellier et Toulouse (Haute-Garonne). Il suit les pérégrinations dans l'Hérault et le Tarn du maquis Francs-tireurs et partisans (FTP) Jean Grandel. Il collecte puis distribue des armes en vue des combats de Saint-Pons-de-Thomières au cours desquels il est gravement blessé.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Paul Dinnat.

Souvenirs d'André Allègre.

(00.11.00) Les circonstances de son entrée dans la Résistance avec M. Lauriol ; l'importance de l'Appel du général de Gaulle ; (00.13.13) création d'un maquis FTP ; (00.14.11) distribution de tracts durant l'année 1944 : nom de code « carottes » ; (00.15.16) son adhésion au camp Z, futur maquis Jean Grandel ; (00.15.48) évocation du combat de Saint-Pons et brève évocation des actions du maquis. (00.17.59) Le chant des partisans.

Étienne Bouttes est né à Sète (Hérault) le 11 août 1910, dans une famille socialiste ; il est fils d'un plâtrier. Durant son apprentissage il s'intéresse aux idées d'avant-garde et en 1927, avec ses amis Amilcare Calvetti et Marcel Isoird, il participe à la fondation de la Jeunesse communiste de Sète. À 19 ans, il part à Paris pour parfaire une formation professionnelle et y effectue son service militaire. Il trouve un emploi chez Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), où il réside dans les années 1930. En 1938, il entre après concours dans l'administration des Douanes, en Meurthe-et-Moselle. Il est mobilisé sur le font des Alpes et fait prisonnier en juin 1940 au sommet du Mont Cenis. Après plusieurs mois de prisons en Italie, il est libéré, réintègre l'administration des Douanes et il est affecté à Montpellier au service des Enquêtes économiques. En mars 1943, il est contacté par Amilcare Calvetti, un des dirigeants des Francs-tireurs et partisans français (FTP) du département pour entrer en résistance. Il intègre avec son épouse le « service B » des FTP. Son emploi dans l'administration lui permet d'obtenir renseignements et faux-papiers. Il est en contact régulier avec deux autres FTP recherchés activement par la Gestapo : Gaston Py, un ouvrier métallurgiste, et l'abbé Berger, un prêtre belge. Il participe aux combats pour la libération de Montpellier sous les ordres du capitaine Vincent. Il s'engage ensuite dans l'armée française et, avec le grade de lieutenant, combat jusqu'à l'armistice du 8 mai 1945.

En 1980, il était président départemental adjoint de l'ARAC [L'Association républicaine des anciens combattants (ARAC) est une association d'anciens combattants de gauche, créée en 1917 et existant encore actuellement] et de l'ANACR [L'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) est une association d'anciens combattants, fondée en 1945, regroupant des résistants et des militaires des Forces françaises libres (FFL)] et responsable de l'Amicale des vétérans du PCF dans l'Hérault. Il meurt à Montpellier le 18 novembre 1990.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Notice Calvetti Amilcare par Jean Sagnes. (2008, octobre 25). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 17 novembre 2020 à partir de http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article18450

Des Militants CGT en Résistance Hérault 1939-1945 ; Paroles de Résistant-e-s, tome 2, Institut d'histoire sociale CGT34 Marcel Caille, 2015.

Pierre Julliard est né en 1927 et meurt le 8 février 2015. Instituteur à Besse (Puy-de-Dôme), il est prévenu en 1943 de sa réquisition au service du travail obligatoire (STO). Réfractaire, il rejoint l'exploitation forestière de son futur beau-père qui a organisé un centre de travail du charbon de bois pour accueillir les Sarrois ayant refusé de devenir allemands en 1943. Dès que les Sarrois sont en mesure d'assumer seuls leur subsistance, il rejoint le maquis de Besse et s'occupe du ravitaillement des maquisards.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Robert Saldo est né en 1925 et décédé en 2018 à Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme). C'est un résistant connu sous le pseudonyme de « La Sauce », intégré à la 21e compagnie du bataillon mobile du centre de résistance de La Truyère (Cantal). Robert Saldo a par la suite été treize fois champion d'Auvergne de ski de fond, et c'est le premier employé de la société Pavin-Sancy, fondée en 1960 pour faire du cirque de la Biche (Puy-de-Dôme), berceau de Super-Besse, une station de ski capable de rivaliser avec celle du Mont-Dore.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Henri Arnaud alias « Titin » est un cheminot syndicaliste de la Confédération générale du travail (CGT), délégué du personnel à la Gare de Lyon à Paris. Lors de son retour de démobilisation, le 3 décembre 1940, il parvient à intégrer un poste en gare de Lunel (Hérault) dont il est originaire, au lieu de retourner à Paris. Il organise alors, tout seul, des sabotages sur des trains et des manifestations de solidarité en faveur des prisonniers. Déplacé d'office et sans explication en gare de Sète (Hérault), il continue ses actions de résistance. Après l'invasion de la zone sud par les Allemands, il est réintégré en gare de Lunel, sans explication une fois encore. Il a pu, peu à peu, établir des contacts avec des résistants et trouver par les mouvements unis de résistance (MUR), une filière de départ vers Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour échapper au service du travail obligatoire (STO) (14 avril 1943). Caché dans une ferme du Puy-de-Dôme près de Chastreix, il se rend la nuit chez les habitants avec son homonyme Henri Arnaud alias « Le bouc » (originaire de Mauguio) pour recruter des maquisards qu'il entraîne ensuite au maniement des armes. « Titin » et « Le bouc » reviennent régulièrement sur Sète, Montpellier et Lunel. Fin janvier 1944, « Le bouc » est pris dans une rafle à Clermont-Ferrand et déporté à Buchenwald. Début avril 1944, Henri rejoint le maquis-relais de « Vins-Haut » dans le Puy-de-Dôme, puis rapidement le maquis « Revanche » dans le Cantal. L'épouse d'Henri, Gisèle Pascal, est institutrice près de Nevers. Membre de l'Union des Femmes [Issue des comités féminins de la Résistance, l'Union des femmes françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944, à l'initiative du parti communiste français], elle a confectionné régulièrement des colis pour les prisonniers, emprisonnés et déportés. Henri Arnaud est mort le 9 juillet 2001.

Numérisation et restauration du son réalisées par les Archives départementales à partir d'une cassette audio-analogique prêtée par Danièle Arnaud.

Article Femmes solidaires.  (2020, septembre 26). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 17 novembre 2020 à partir de https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_solidaires

- Mémoire contenant état des notaires royaux de la sénéchaussée de Béziers et des nottes qu'ils ont, coppié sur l'état qu'en a Mr Nourry, procureur du roy en ladite sénéchaussée le 23e avril 1757 : tableau synthétique présentant sur la page de gauche la liste nominative par ordre alphabétique des notaires de la sénéchaussée de Béziers depuis le XVe siècle dont les minutes sont encore conservées en 1757 et chez qui elles le sont (avec mentions du diocèse et de la résidence d'exercice), et, sur la page de droite, la liste nominative des notaires en exercice en 1757 (avec mention de leur résidence) avec les noms de leurs prédécesseurs dont ils conservent les notes et minutes. [vues n° 1-20]

Le document comprend également un Etat des noms de notaire de tout le sénéchal de Béziers (1757) [vue n° 17], Le nom de ceux qui ont des nottes en leur pouvoir et qui ne les ont pas déclarées (1757) [vue n° 18].

Le mémoire concerne les résidences notariales d'Abeilhan, Agde, Alignan-du-Vent, Aniane, Anglès, Argelliers, Aspiran, Bassan, Bédarieux, Béziers, La Boissière, Bouzigues, Camplong, Canet, Capestang, Castelnau-de-Guers, Cazouls-lès-Béziers, Ceilhes, Ceyras, Clermont-l'Hérault, Florensac, Fontès, Gabian, Gignac, Graissessac, Lespignan, Lieuran-Cabrières, Lodève, Marseillan, Mèze, Montagnac, Montblanc, Montpeyroux, Mourcairol (Les Aires et Lamalou-les-Bains), Murviel-lès-Béziers, Nissan-lez-Ensérune (ou Nisse), Pézenas, Pomérols, Poujols, Pouzolles, Puechabon, Puissalicon, Puisserguier, Quarante, Roquebrun, Roujan, Saint-Gervais-sur-Mare, Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Pargoire, Saint-Thibéry, Salasc, La Salvetat-sur-Agoût, Sauvian, Sérignan, Servian, Thézan-lès-Béziers, Tourbes, Vendémian, Vendres, Villeneuve-lès-Béziers, La Voulte (Mons-la-Trivalle).

- Noms des notaires dont les minuttes sont entre les mains de Maître Antoine Raimond Bernard Aubrespy, notaire à la résidence de Montagnac, arrondissement de Béziers, en exercice depuis le 11 fructidor an XIII avec la désignation du temps de l'exercice de chacun de ces notaires (an XIII). [vues n° 21-23]

L'original, compris dans le fonds Jean-Denis Bergasse, appartient à la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers.

Vues des ateliers de la fonderie de cloches Granier, des ouvriers au travail (saintiers), de l'outillage.

Les originaux appartiennent au Musée de la cloche et de la sonnaille.

Edmond Leenhardt est architecte à Montpellier.

- Élévation de la façade principale [vue n° 1].

- Plans des cuves [vues n° 2-3].

- Coupe longitudinale du bâtiment [vues n° 4].

- Plan général de la cave et du terrain [vues n° 5].

L'original appartient à la commune de Paulhan.

Autorisation de la confrérie des Pénitents blancs de Villeveyrac par l'évêque d'Agde (9 juillet 1724).

1 exemplaire.

[comprend le compte rendu de la fête du Sacré-Coeur à Villeveyrac le 25 juin 1912].

L. Durand est curé de Pérols pendant la guerre 1914-1918.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Le manuscrit comprend également la liste des souscripteurs de la paroisse pour le Livre d'or, la liste des souscripteurs et le procès-verbal d'inauguration du monument autel à l'honneur des victimes de la guerre dans l'église de Pérols (6 juillet 1919), la liste des souscripteurs pour la reconstruction de la voûte de l'église de Pérols (1928)].

Noms des soldats cités dans le livre :

En 1914 : Joseph Planchon, Jean Aubert, Raoul Bousquet, Élie Chalon, Auguste Granier.

En 1915 : André Garrigues, Sylvain Gervais, Jean Velay, Pierre Laporte, Jean Aygalin, Léopold Joubert, Charles Combes, Joseph Alignan, Marius Delmas.

En 1916 : Émile Roques, Émile Pansanel, Antoine Granier, Léon Sagnes, Jean Pioch, Joseph Jouvenel.

En 1917 : Antonin Alric, Cyprien Baraquié, Marius Aygalin, Léon Naud, Jean Delmas, Marcelin Valadier.

En 1918 : Louis Daucan, Julien Alric, Charles Azema, Marius Valadier, René Jean-Baptiste Joubert, Maurice Bouard, Théodore Pouget Planchon.

L'original appartient à la paroisse de Pérols.