Albert Jean Antoine Bataille est né le 13 avril 1878 au Mas d'En Coste, à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1900-1901. De retour dans ses foyers, il épouse Léa Madeleine Theule le 22 mai 1902 à Aumelas (dont il a quatre enfants : Esther, Elise, Claire et Marcel). En août 1914, il est mobilisé dans le 122e régiment d'infanterie territoriale (122e RIT). Le 9 juin 1917, il est versé à la 19e compagnie du 331e régiment d'infanterie (331e RI), puis le 19 août 1917 à la 55e compagnie du 5e escadron du Train des équipages militaires (5e ETEM). Enfin le 31 juillet 1918, Albert Bataille est affecté à la 70e compagnie du 1er escadron du Train des équipages militaires. Il est démobilisé le 27 janvier 1919. Albert Bataille décède en 1954 à Aumelas des suites d'un accident de bicyclette.

Stanislas Marius Dieudonné Theule, beau-frère d'Albert Bataille, est né le 15 mai 1885 à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1906-1907. Après des études au grand séminaire de Montpellier, il est ordonné prêtre et est nommé vicaire à Sérignan en 1912. En août 1914, il est mobilisé comme caporal infirmier, aumônier militaire du 6e bataillon du 281e régiment d'infanterie (281e RI). Le 15 mai 1915, il est promu sergent. Stanislas Theule est tué le 4 juillet 1915 aux Corons d'Aix Noulette, à Angres (Pas-de-Calais).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Transcription dactylographiée des correspondances (13 août 1914 - 14 décembre 1919) échangées entre Albert Bataille et Léa Bataille, née Theule, son épouse ; Esther et Claire Bataille, ses filles ; Stanislas Theule, son beau-frère ; Louise Sérane Bataille, sa mère ; Louis Bataille, son beau-frère, capitaine au 122e régiment d'infanterie territoriale (122e RIT) ; Justin Bataille et Rosalie Comeyras, son frère et sa belle-sœur ; Antoinette, sa belle-sœur [vues n° 1-133].

- Nomination de Stanislas Theule, beau-frère d'Albert Bataille, comme vicaire de la paroisse de Sérignan (9 juillet 1912) [vue n° 135].

- Transcription dactylographiée de correspondances de Stanislas Theule [vues n° 136-137].

- Transcription dactylographiée des correspondances adressées à la famille Theule après le décès de Stanislas Theule [vues n° 138-146].

L'original appartient à Mme Arlette Malafosse.

Stanislas Marius Dieudonné Theule, beau-frère d'Albert Bataille, est né le 15 mai 1885 à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1906-1907. Après des études au grand séminaire de Montpellier, il est ordonné prêtre et est nommé vicaire à Sérignan en 1912. En août 1914, il est mobilisé comme caporal infirmier, aumônier militaire du 6e bataillon du 281e régiment d'infanterie (281e RI). Le 15 mai 1915, il est promu sergent. Stanislas Theule est tué le 4 juillet 1915 aux Corons d'Aix Noulette, à Angres (Pas-de-Calais).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Livret militaire et fascicule de mobilisation de Stanislas Theule (classe 1905, matricule n° 1974, subdivision de Montpellier).

L'original appartient à Mme Arlette Malafosse.

Stanislas Marius Dieudonné Theule, beau-frère d'Albert Bataille, est né le 15 mai 1885 à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1906-1907. Après des études au grand séminaire de Montpellier, il est ordonné prêtre et est nommé vicaire à Sérignan en 1912. En août 1914, il est mobilisé comme caporal infirmier, aumônier militaire du 6e bataillon du 281e régiment d'infanterie (281e RI). Le 15 mai 1915, il est promu sergent. Stanislas Theule est tué le 4 juillet 1915 aux Corons d'Aix Noulette, à Angres (Pas-de-Calais).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carte de visite de l'abbé Stanislas Theule [vue n° 1].

- Carnet d'adresses personnel [vues n° 2-18], prières [vues n° 19-22].

- Photographies de groupe de soldats : "Guerre 1914-1915. Médecins et infirmiers au repos, Stanislas Theule" [vues n° 23-24] ; "Guerre 1914-1915. Vermelles, Pas-de-Calais, Stanislas Theule, prêtre-soldat" [vues n° 25-26] ; "Voilà la photo de ma pièce, malheureusement je n'y suis pas dessus" [vues n° 27-28].

L'original appartient à Mme Arlette Malafosse.

Stanislas Marius Dieudonné Theule, beau-frère d'Albert Bataille, est né le 15 mai 1885 à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1906-1907. Après des études au grand séminaire de Montpellier, il est ordonné prêtre et est nommé vicaire à Sérignan en 1912. En août 1914, il est mobilisé comme caporal infirmier, aumônier militaire du 6e bataillon du 281e régiment d'infanterie (281e RI). Le 15 mai 1915, il est promu sergent. Stanislas Theule est tué le 4 juillet 1915 aux Corons d'Aix Noulette, à Angres (Pas-de-Calais).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Correspondance adressée à la famille de Stanislas Theule, consécutive à son décès (14 juillet 1915 - 2 juillet 1916).

L'original appartient à Mme Arlette Malafosse.

Louis Sully Jaulmes naît le 8 février 1867 à Congénies (Gard), fils de Samuel Jaulmes, propriétaire négociant, et d'Anaïs Delord. Appelé pour le service militaire en 1888, il est élève à l'École de santé militaire de Lyon en 1888-1890 dont il sort médecin auxiliaire. Il poursuit sa formation comme médecin stagiaire à l'École d'application du Val de Grâce (Paris) en 1890-1892. En octobre 1892, il est affecté comme médecin aide-major, puis médecin militaire au 11e bataillon de chasseurs à pied (11e BCP), poste qu'il occupe jusqu'en 1896. De 1896 à 1902, Louis Jaulmes est affecté aux hôpitaux militaires de Tuggurth, Bougie, Kenchala et Delhys (Algérie). A partir de 1902, il est médecin major au 83e régiment d'infanterie (83e RI), puis au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP). En août 1914, Louis Jaulmes est médecin major de 1e classe au 142e régiment d'infanterie (142e RI), en garnison à Lodève. Le régiment gagne le Front de Lorraine en août 1914 où il reçoit le baptême du feu. D'octobre 1914 à février 1915, Louis Jaulmes est en Belgique, dans le secteur d'Ypres, puis de mars 1915 à février 1916 en Champagne. Au printemps 1916, le régiment combat autour de Verdun (Meuse) ; Louis Jaulmes est alors affecté comme médecin chef de corps des brancardiers divisionnaires de la 124e division (GBD 124). En 1917, il combat sur le Front de la Marne et est affecté le 24 novembre 1917 comme médecin-chef de la 16e ambulance du 4e corps d'armée (ambulance 16/4). En 1919, Louis Jaulmes est médecin chef du centre de réforme de Bastia (Corse), puis de Nîmes (Gard). Le 7 janvier 1920, il est nommé président de la commission de réforme de Caen (Calvados). Il décède à Evreux (Eure) le 24 février 1920. Epoux de Blanche Lederman depuis 1900, il a deux enfants, Charles Jaulmes (1901-1988, médecin général) et Paul Jaulmes (1904-1993, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carnet n° 1 (août 1914) [vues n° 1-24].

- Carnet n° 2 (septembre 1914 - 15 décembre 1914) [vues n° 25-65].

- Carnet n° 3 (15 décembre 1914 - 15 juillet 1915) [vues n° 66-115].

- Carnet n° 4 (15 juillet 1915 31 mars 1916) [vues n° 116-182].

- Carnet n° 5 (1er avril 1916 11 octobre 1916) [vues n° 183-229].

- Carnet n° 6 (12 octobre 1916 - 22 juillet 1917) [vues n° 230-306].

- Carnet n° 7 (23 juillet 1917 26 novembre 1917) [vues n° 307-339].

- Carnet n° 8 (27 novembre 1917 28 juin 1918) [vues n° 340-378].

- Carnet n° 9 (29 juin 1918 18 décembre 1918) [vues n° 379-420].

- Carnet n° 11 [il n'existe pas de carnet n° 10] (19 décembre 1918 22 avril 1919) [vues n° 421-450].

En août 1914 Louis Jaulmes, monte au Front comme médecin-major avec le 142e régiment d'infanterie (142e RI). Il stationne d'abord en Lorraine à Lunéville, Reménoville, Nancy, puis à Bernécourt, Ansauville, Beaumont et Toul, en Meurthe-et-Moselle. Le 142e RI gagne en train le Front belge en octobre 1914. Il passe notamment par Zonnebeke, Pilkem, Ypres, Dickebush, Poperinghe (Belgique), puis rentre en France en février 1915 et stationne à Saint-Sauflieu (Somme). De mars 1915 à avril 1916, le 142e RI est dans la Marne notamment à Minaucourt, le Mesnil, Châlons-sur-Marne, Livry-sur-Vesle, Mourmelon-le-Petit, Epense, Possesse, Massiges, Maffrécourt, Virginy. Louis Jaulmes stationne ensuite dans la Meuse à Lisle-en-Barrois, au Tunnel de Tavannes et à Dugny-sur-Meuse (mai juin 1916), puis gagne le Front de la Marne à Maffrécourt, Minaucourt (juillet octobre 1916). En 1917, il combat sur le Front de la Somme et est affecté le 24 novembre 1917 comme médecin-chef de la 16e ambulance du 4e corps d'armée (ambulance 16/4). Il stationne à Cierges (Aisne), à Herleville (Somme) (janvier mars 1917), regagne la Meuse à Troyon (mars mai 1917), puis stationne à nouveau dans la Marne à Mourmelon-le-Grand, Villers-Marmery et Tour sur Marne et travaille à l'hôpital Farman de Châlons-sur-Marne (juin 1917 - novembre 1918). Ensuite, Louis Jaulmes est à Baâlons (Meuse) et Le Chesne (Ardennes), puis il regagne le sud de la France pour de nouvelles affectations (décembre 1918 avril 1919) [vues n° 17-19].

L'original appartient à Mme Laurence Hautin-Guiraut.

Louis Sully Jaulmes naît le 8 février 1867 à Congénies (Gard), fils de Samuel Jaulmes, propriétaire négociant, et d'Anaïs Delord. Appelé pour le service militaire en 1888, il est élève à l'École de santé militaire de Lyon en 1888-1890 dont il sort médecin auxiliaire. Il poursuit sa formation comme médecin stagiaire à l'École d'application du Val de Grâce (Paris) en 1890-1892. En octobre 1892, il est affecté comme médecin aide-major, puis médecin militaire au 11e bataillon de chasseurs à pied (11e BCP), poste qu'il occupe jusqu'en 1896. De 1896 à 1902, Louis Jaulmes est affecté aux hôpitaux militaires de Tuggurth, Bougie, Kenchala et Delhys (Algérie). A partir de 1902, il est médecin major au 83e régiment d'infanterie (83e RI), puis au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP). En août 1914, Louis Jaulmes est médecin major de 1e classe au 142e régiment d'infanterie (142e RI), en garnison à Lodève. Le régiment gagne le Front de Lorraine en août 1914 où il reçoit le baptême du feu. D'octobre 1914 à février 1915, Louis Jaulmes est en Belgique, dans le secteur d'Ypres, puis de mars 1915 à février 1916 en Champagne. Au printemps 1916, le régiment combat autour de Verdun (Meuse) ; Louis Jaulmes est alors affecté comme médecin chef de corps des brancardiers divisionnaires de la 124e division (GBD 124). En 1917, il combat sur le Front de la Marne et est affecté le 24 novembre 1917 comme médecin-chef de la 16e ambulance du 4e corps d'armée (ambulance 16/4). En 1919, Louis Jaulmes est médecin chef du centre de réforme de Bastia (Corse), puis de Nîmes (Gard). Le 7 janvier 1920, il est nommé président de la commission de réforme de Caen (Calvados). Il décède à Evreux (Eure) le 24 février 1920. Epoux de Blanche Lederman depuis 1900, il a deux enfants, Charles Jaulmes (1901-1988, médecin général) et Paul Jaulmes (1904-1993, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

En août 1914 Louis Jaulmes, monte au Front comme médecin-major avec le 142e régiment d'infanterie (142e RI). Il stationne d'abord en Lorraine à Lunéville, Reménoville, Nancy, puis à Bernécourt, Ansauville, Beaumont et Toul, en Meurthe-et-Moselle. Le 142e RI gagne en train le Front belge en octobre 1914. Il passe notamment par Zonnebeke, Pilkem, Ypres, Dickebush, Poperinghe (Belgique), puis rentre en France en février 1915 et stationne à Saint-Sauflieu (Somme). De mars 1915 à avril 1916, le 142e RI est dans la Marne notamment à Minaucourt, le Mesnil, Châlons-sur-Marne, Livry-sur-Vesle, Mourmelon-le-Petit, Epense, Possesse, Massiges, Maffrécourt, Virginy. Louis Jaulmes stationne ensuite dans la Meuse à Lisle-en-Barrois, au Tunnel de Tavannes et à Dugny-sur-Meuse (mai juin 1916), puis gagne le Front de la Marne à Maffrécourt, Minaucourt (juillet octobre 1916). En 1917, il combat sur le Front de la Somme et est affecté le 24 novembre 1917 comme médecin-chef de la 16e ambulance du 4e corps d'armée (ambulance 16/4). Il stationne à Cierges (Aisne), à Herleville (Somme) (janvier mars 1917), regagne la Meuse à Troyon (mars mai 1917), puis stationne à nouveau dans la Marne à Mourmelon-le-Grand, Villers-Marmery et Tour sur Marne et travaille à l'hôpital Farman de Châlons-sur-Marne (juin 1917 - novembre 1918). Ensuite, Louis Jaulmes est à Baâlons (Meuse) et Le Chesne (Ardennes), puis il regagne le sud de la France pour de nouvelles affectations (décembre 1918 avril 1919).

L'original appartient à Mme Laurence Hautin-Guiraut.

Louis Sully Jaulmes naît le 8 février 1867 à Congénies (Gard), fils de Samuel Jaulmes, propriétaire négociant, et d'Anaïs Delord. Appelé pour le service militaire en 1888, il est élève à l'École de santé militaire de Lyon en 1888-1890 dont il sort médecin auxiliaire. Il poursuit sa formation comme médecin stagiaire à l'École d'application du Val de Grâce (Paris) en 1890-1892. En octobre 1892, il est affecté comme médecin aide-major, puis médecin militaire au 11e bataillon de chasseurs à pied (11e BCP), poste qu'il occupe jusqu'en 1896. De 1896 à 1902, Louis Jaulmes est affecté aux hôpitaux militaires de Tuggurth, Bougie, Kenchala et Delhys (Algérie). A partir de 1902, il est médecin major au 83e régiment d'infanterie (83e RI), puis au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP). En août 1914, Louis Jaulmes est médecin major de 1e classe au 142e régiment d'infanterie (142e RI), en garnison à Lodève. Le régiment gagne le Front de Lorraine en août 1914 où il reçoit le baptême du feu. D'octobre 1914 à février 1915, Louis Jaulmes est en Belgique, dans le secteur d'Ypres, puis de mars 1915 à février 1916 en Champagne. Au printemps 1916, le régiment combat autour de Verdun (Meuse) ; Louis Jaulmes est alors affecté comme médecin chef de corps des brancardiers divisionnaires de la 124e division (GBD 124). En 1917, il combat sur le Front de la Marne et est affecté le 24 novembre 1917 comme médecin-chef de la 16e ambulance du 4e corps d'armée (ambulance 16/4). En 1919, Louis Jaulmes est médecin chef du centre de réforme de Bastia (Corse), puis de Nîmes (Gard). Le 7 janvier 1920, il est nommé président de la commission de réforme de Caen (Calvados). Il décède à Evreux (Eure) le 24 février 1920. Epoux de Blanche Lederman depuis 1900, il a deux enfants, Charles Jaulmes (1901-1988, médecin général) et Paul Jaulmes (1904-1993, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier).

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

En août 1914 Louis Jaulmes, médecin major de 1e classe au 142e régiment d'infanterie (142e RI), en garnison à Lodève gagne le Front de Lorraine (août - octobre 1914) [vues n° 2-12]. Il passe ensuite sur le Front Belge dans le secteur d'Ypres (octobre 1914 février 1915) [vues n° 13-33].

Louis Jaulmes stationne ensuite sur le Front de Champagne, notamment dans la Marne à Minaucourt, le Mesnil, Châlons-sur-Marne, Livry-sur-Vesle, Mourmelon-le-Petit, Epense, Possesse, Massiges, Maffrécourt, Virginy (Marne, Champagne-Ardenne) (mars 1915 mai 1916) [vues n° 34-100], puis dans la Meuse à Lisle-en-Barrois, au Tunnel de Tavannes et à Dugny-sur-Meuse (mai-juin 1916) [vues n° 101-110].

Il est de nouveau dans la Marne à Maffrécourt, Minaucourt (juillet-octobre 1916) [vues n° 111-126], puis stationne dans les secteurs de Cierges, Fère-en-Tardenois, Coulonge (Aisne), Néry, Lachapelle-aux-Pots (Oise, Picardie) (novembre - décembre 1916) [vues n° 127-136], puis de Herleville, Vauvillers (Somme) (janvier - février 1917) [vues n° 140-151].

Louis Jaulmes est ensuite envoyé dans la Meuse, notamment à Hargeville, Courcelles-sur-Aire, Troyon, Triaucourt (mars mai 1917) [vues n° 152-161].

De mai 1917 à octobre 1918, Louis Jaulmes retourne dans la Marne (Champagne-Ardenne), où il rejoint le camp de Châlons (mai 1917), Tours-sur-Marne le (juin 1917), Villers-Marmery (juillet - décembre 1917) (il passe à l'ambulance 16/4 le 17 novembre 1917), Livry (décembre 1917- janvier 1918). Il cantonne aux Grandes Loges (Marne) (février 1918), puis à Mourmelon-le-Petit (mars 1918). Il installe ensuite l'ambulance 16/4 dans l'ancien hangar Farman près de Reims (Marne) (mars 1918), puis stationne à Vraux et Juvigny (juillet 1918), puis à Farman (août 1918), CampDillemann (septembre 1918), Bétheniville (octobre 1918) [vues n° 162-227].

Louis Jaulmes stationne ensuite dans les Ardennes à Leffincourt (octobre 1918), Ferme de Merland, Baâlons (novembre 1918), puis au Chesne (février- avril 1919). Il est dans l'Hérault en avril 1919 [vues n° 228-243].



Légendes des photographies et illustrations des carnets :

[vue n° 2] : 2 photographies : Portrait de groupe "Médecin major de 1e classe Sully Jaulmes (1914 ?)" et une copie de deux pages du carnet original (mars 1915) aux dimensions réelles.

[vue n° 22] : 1 photographie : portrait de famille pris à Nîmes le 8 novembre 1914.

[vue n° 24] : 1 photographie de Louis Jaulmes prise le 16 décembre 1914 dans les ruines d'Ypres.

[vue n° 39] : 2 images : un dessin (date et lieu non précisés), ruines à Minaucourt.

[vue n° 42] : 3 images : un portrait du capitaine Combet, le médecin major et madame Galey, dessin de Le Mesnil le 2 avril 1915.

[vue n° 55] : portrait [de l'épouse de Louis Jaulmes] pris à Grenoble le 27 juin 1915.

[vue n° 60] : 2 images : une carte des tranchées dans les bois d'Epense (proche de Sainte-Menehould) datée d'août 1915 et dessin du village d'Epense daté d'octobre-novembre 1915.

[vue n° 94] : 2 images : 1 photographie et un dessin du 202 et de la villa Robinson.

[vue n° 95] : 2 images : un dessin du 202 et 1 photographie du monument de Valmy le 1er avril 1916.

[vue n° 110] : portrait de Louis Jaulmes avec sa femme et ses enfants pris à Lodève le 26 juin 1916.

[vue n° 115] : 1 dessin et 2 photos de Louis Jaulmes non datés.

[vue n° 126] : 2 dessins : 1 dessin sans information et 1 dessin de Cierges Villa Saint Hubert.

[vue n° 156] : 3 photographies : "Herleville, janvier 1917", "Troyon, Mon logement", "Ma chambre".

[vue n° 157] : 3 photographies : " Eglise de Lacroix-sur-Meuse", "Lacroix-sur-Meuse", "Fort du Camp des Romains".

[vue n° 158] : 4 photographies : "Le canal de Troyon et la passerelle", "Troyon", "La popote".

[vue n° 160] : 3 photographies : "27 avril 1917 Fort de Troyon", "6 mai 1917 Rattentout".

[vue n° 166] : 3 photographies : "Mai 1917, En gare de Lodève", "15-25 juin 1917, Mourmelon-le-Grand", "26 juin 1917, Tours sur Marne".

[vue n° 173] : 3 photographies : "Voie romaine à hauteur de Valoy, juillet 1917", "Passage à niveau de Wez, juillet 1917", "Tombes d'infirmiers (voir : 16.8.17)".

[vue n° 179] : 3 photographies : "Tours sur Marne", "Mon premier logement".

[vue n° 185] : 2 photographies : "La Plaine 30 septembre 1917, Mon logement", "3 octobre 1917, Tunnel du mont Cornillet".

[vue n° 187] : 1 photographie portrait de deux enfants: "Nîmes octobre 1817".

[vue n° 194] : 3 photographies : "La ferme de Constantine et la voie romaine près de Prosnes, novembre 1917", "Date et lieu non identifiés", "Ambulance de Mourmelon-le-Petit, Mon logement ".

[vue n° 195] : 2 photographies : "Ambulance Dilleman, janvier 1918", "Ambulance Dilleman, ma baraque".

[vue n° 199] : 3 photographies : "Jâlons-les-Vignes", "15-21 février 1918".

[vue n° 200] : 3 photographies : "Les Grandes Loges", "ma maison", "un 155 camouflé".

[vue n° 203] : 2 photographies : "Farman, baraques de malades", "Farman, passage des logements des officiers, Ma chambre de gauche à droite : Boulier qui montre un aéro, Lefèbvre et Martin".

[vue n° 208] : 1 photographie portrait de famille : "Nîmes, mai 1918".

[vue n° 211] : 1 photographie : "Hopital militaire du camp de Châlons, à droite : la chapelle", et un dessin : "Hopital militaire du camp de Châlons".

[vue n° 221] : 2 photographies : "Carte d'identité du 11.9.18 Ambulance 16/4", "Groupe, date et lieu non identifiés" [Louis Jaulmes, 1e rang, 2e à droite].

L'original appartient à Mme Laurence Hautin-Guiraut.

André Louis Joseph Vincens naît à Saint-André-de-Sangonis le 4 juillet 1874, fils d'Edmond Jean-Baptiste Scipion Vincens, ancien commandant au 58e régiment d'infanterie de ligne lors de la Guerre de Crimée, et d'Albine Eglée Jeanne Jourdan. Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, André Vincens est affecté au 30e régiment d'infanterie (30e RI) avant d'intégrer en octobre 1895 l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. En octobre 1897, il est promu sous-lieutenant au 81e régiment d'infanterie (81e RI), puis lieutenant en octobre 1899. André Vincens épouse en 1902 Marie Guerre (1878-1949), dont il a 3 enfants : Thérèse (1903-2001), Pierre (1906-1985) et Henri (1909-1997). En mai 1902, il est versé au 140e régiment d'infanterie (140e RI). Nommé capitaine en mars 1912, il est affecté au 152e régiment d'infanterie (152e RI), stationné à Gérardmer (Vosges). Lors de la déclaration de guerre en août 1914, il gagne avec son régiment la frontière qui se situe sur la ligne de crête des Vosges et y combat jusqu'à l'hiver 1914. André Vincens est tué d'un éclat d'obus le 27 décembre 1914 à Steinbach (Haut-Rhin). Il est nommé chevalier de la légion d'honneur à titre posthume le 3 janvier 1915.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Le 9 août 1914, André Vincens, à la tête du premier bataillon du 152e régiment d'infanterie (152e RI), connaît le baptême du feu contre les Allemands dans le secteur de Xonrupt (Vosges). Il avance ensuite jusqu'à Durkheim et raconte à sa famille dans ses lettres son expérience du Front. Par la suite, la censure ne lui permet plus de donner de détails sur les opérations militaires. Il est en charge de la surveillance de la frontière dans le secteur de Gérardmer (Vosges). Son unité stationne dans ce secteur calme en tant que troupes de couverture jusqu'au 20 décembre 1914 [vues n° 1-118]. Le régiment est ensuite envoyé dans le Haut-Rhin en passant par Ventron (Vosges) [vues n° 119-125].

L'original appartient à M. André Vincens.

André Louis Joseph Vincens naît à Saint-André-de-Sangonis le 4 juillet 1874, fils d'Edmond Jean-Baptiste Scipion Vincens, ancien commandant au 58e régiment d'infanterie de ligne lors de la Guerre de Crimée, et d'Albine Eglée Jeanne Jourdan. Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, André Vincens est affecté au 30e régiment d'infanterie (30e RI) avant d'intégrer en octobre 1895 l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. En octobre 1897, il est promu sous-lieutenant au 81e régiment d'infanterie (81e RI), puis lieutenant en octobre 1899. André Vincens épouse en 1902 Marie Guerre (1878-1949), dont il a 3 enfants : Thérèse (1903-2001), Pierre (1906-1985) et Henri (1909-1997). En mai 1902, il est versé au 140e régiment d'infanterie (140e RI). Nommé capitaine en mars 1912, il est affecté au 152e régiment d'infanterie (152e RI), stationné à Gérardmer (Vosges). Lors de la déclaration de guerre en août 1914, il gagne avec son régiment la frontière qui se situe sur la ligne de crête des Vosges et y combat jusqu'à l'hiver 1914. André Vincens est tué d'un éclat d'obus le 27 décembre 1914 à Steinbach (Haut-Rhin). Il est nommé chevalier de la légion d'honneur à titre posthume le 3 janvier 1915.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

L'original appartient à M. André Vincens.

André Louis Joseph Vincens naît à Saint-André-de-Sangonis le 4 juillet 1874, fils d'Edmond Jean-Baptiste Scipion Vincens, ancien commandant au 58e régiment d'infanterie de ligne lors de la Guerre de Crimée, et d'Albine Eglée Jeanne Jourdan. Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, André Vincens est affecté au 30e régiment d'infanterie (30e RI) avant d'intégrer en octobre 1895 l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. En octobre 1897, il est promu sous-lieutenant au 81e régiment d'infanterie (81e RI), puis lieutenant en octobre 1899. André Vincens épouse en 1902 Marie Guerre (1878-1949), dont il a 3 enfants : Thérèse (1903-2001), Pierre (1906-1985) et Henri (1909-1997). En mai 1902, il est versé au 140e régiment d'infanterie (140e RI). Nommé capitaine en mars 1912, il est affecté au 152e régiment d'infanterie (152e RI), stationné à Gérardmer (Vosges). Lors de la déclaration de guerre en août 1914, il gagne avec son régiment la frontière qui se situe sur la ligne de crête des Vosges et y combat jusqu'à l'hiver 1914. André Vincens est tué d'un éclat d'obus le 27 décembre 1914 à Steinbach (Haut-Rhin). Il est nommé chevalier de la légion d'honneur à titre posthume le 3 janvier 1915.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

L'original appartient à M. André Vincens.

Léopold Marie Louis Narcisse Hermet, viticulteur à Vendargues, est né le 31 octobre 1877 à Vendargues. Lors du conseil de révision (matricule n° 526, classe 1897 au recrutement de Mnotpellier), il est ajourné, puis en 1901, classé dans les services auxiliaires.
Le 28 novembre 1914, il est affecté au 122e régiment d'infanterie territoriale (122e RIT) et arrive au corps le 4 janvier 1915. Le 17 avril 1915, il est versé au 346e régiment d'infanterie (346e RI). Le 16 octobre 1917, il passe au 45e régiment d'infanterie territoriale (45e RIT). Léopold Hermet est renvoyé dans ses foyers à Vendargues le 28 janvier 1919.
Il a épousé Juliette Sabatier, dont il a six enfants.
Léopold Hermet décède à Saint-Mathieu-de-Tréviers le 1er février 1945.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Léopold Hermet gagne le Front avec le 346e RI notamment dans les secteurs de Pont-à-Mousson et Jézainville (Meurthe-et-Moselle, Lorraine) (juin 1915- juillet 1916). Son régiment est ensuite envoyée dans la Meuse, stationne dans les environs de Verdun et à Revigny-sur-Ornain (Meuse, Lorraine) ; il est ensuite placé en réserve à Belrupt-en-Verdunois (Meuse, Lorraine), Bar-le-Duc (Meuse, Lorraine), puis dans la forêt de Parroy et Brouville (Meurthe-et-Moselle, Lorraine) (septembre - décembre 1916). Il stationne dans le secteur de Lunéville jusqu'en mai 1917, puis est à nouveau envoyé dans le secteur de Verdun, notamment au camp de Clair-Chênes. En octobre 1917, Léopold Hermet change de régiment et devient téléphoniste au 45e régiment d'infanterie territoriale (45e RIT) dans le secteur de Pfetterhouse (Haut-Rhin, Alsace) (octobre novembre 1917), puis son régiment se déplace à Courcelles et Florimont (Territoire de Belfort), à Uberstrass et Fulleren (Haut-Rhin, Alsace) (novembre 1917-mai 1918). Le 45e RIT gagne ensuite les environs de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne, Ile-de-France) pour défendre le Front de l'Aisne (juin août 1918), dans la Meuse à Brabant-en-Argonne, Vassincourt, puis dans le Marne dans le secteur de Souain, Somme-Tourbe, Saint-Mard-sur-Auve (octobre 1918). Le régiment stationne ensuite en Meurthe-et-Moselle, en Moselle notamment Lutzelbourg, puis dans le Bas-Rhin à Otterswiller (novembre 1918 janvier 1919). Léopold Hermet est démobilisé le 28 janvier 1919.


- Correspondance de 1915 [vues n° 1-269]

- Correspondance de 1916 [vues n° 270-1287]

- Correspondance de 1917 [vues n° 1288-2198]

- Correspondance de 1918 [vues n° 2199-3137]

- Correspondance de 1919 [vues n° 3138-3198]

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Léopold Marie Louis Narcisse Hermet, viticulteur à Vendargues, est né le 31 octobre 1877 à Vendargues. Lors du conseil de révision (matricule n° 526, classe 1897 au recrutement de Mnotpellier), il est ajourné, puis en 1901, classé dans les services auxiliaires.
Le 28 novembre 1914, il est affecté au 122e régiment d'infanterie territoriale (122e RIT) et arrive au corps le 4 janvier 1915. Le 17 avril 1915, il est versé au 346e régiment d'infanterie (346e RI). Le 16 octobre 1917, il passe au 45e régiment d'infanterie territoriale (45e RIT). Léopold Hermet est renvoyé dans ses foyers à Vendargues le 28 janvier 1919.
Il a épousé Juliette Sabatier, dont il a six enfants.
Léopold Hermet décède à Saint-Mathieu-de-Tréviers le 1er février 1945.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Comprend notamment plusieurs courriers échangés entre Léopold et Juliette Hermet.

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Paul Louis Hermet, viticulteur à Vendargues, est né le 16 juillet 1888 à Vendargues. Conscrit de la classe 1908 (matricule n° 165 au recrutement de Montpellier), il est incorporé le 7 octobre 1909 au 23e régiment d'infanterie (23e RI), où il effectue son service militaire jusqu'au 24 septembre 1911. En août 1914, il est affecté au 81e régiment d'infanterie (81e RI) au sein duquel il combat durant toute la guerre. Il est démobilisé le 11 mars 1919.
Il épouse Claire Merme, dont il a une fille.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Correspondance échangée entre Louis Hermet, sa fiancée Claire Merme et sa mère (12 septembre 1909 - 16 février 1914), essentiellement au cours de son service militaire à Salins (Jura) et Bourg-en-Bresse (Ain).

A noter : cartes-photos d'un groupe de soldats du 23e RI, dont Paul Hermet [vues n° 3, 39, 71].

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Paul Louis Hermet, viticulteur à Vendargues, est né le 16 juillet 1888 à Vendargues. Conscrit de la classe 1908 (matricule n° 165 au recrutement de Montpellier), il est incorporé le 7 octobre 1909 au 23e régiment d'infanterie (23e RI), où il effectue son service militaire jusqu'au 24 septembre 1911. En août 1914, il est affecté au 81e régiment d'infanterie (81e RI) au sein duquel il combat durant toute la guerre. Il est démobilisé le 11 mars 1919.
Il épouse Claire Merme, dont il a une fille.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Correspondance échangée entre Louis Hermet, sa femme Claire et sa fille Marthe (8 octobre 1914 - 5 mars 1919) [vues n° 1-57] ; et correspondance non datée sur la même période [vues n° 58-83].

Louis Hermet monte au Front en novembre 1914 avec le 81e régiment d'infanterie (81e RI), où il est brancardier. Blessé en octobre 1914, il est soigné à l'hôpital militaire de Lons-le-Saunier (Jura, Franche-Comté). Son régiment combat sur l'Yser (Belgique) (octobre 1914 - février 1915), en Champagne (1915), dans l'Aisne (février juillet 1916), à Verdun (Meuse) (août 1916), dans les tranchées de l'Argonne, du Mort-Homme, de la côte 304 (Meuse) (septembre 1916 août 1917)

Vue n° 52 : photographie de Louis Hermet.

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Noël Marius Joseph Jeanjean, viticulteur à Vendargues, est né le 24 décembre 1884 à Vendargues. Conscrit de la classe 1904 (matricule n° 112 au ecrutement de Montpellier), il est incorporé le 7 octobre 1907 au 122e régiment d'infanterie où il effectue son service militaire jusqu'en juillet 1908.
En août 1914, Noël Jeanjean est appelé comme soldat au 81e régiment d'infanterie (81e RI). Le 26 novembre 1914, il reçoit sa première blessure à Vermelles. Le 12 mars 1915, il est nommé caporal, puis le 1er mai 1915, sergent. Le 7 juillet 1915, il est blessé pour la seconde fois à Beauséjour d'un éclat d'obus au mollet gauche.
Le 9 juin 1918, il est fait prisonnier à Mortemer, puis envoyé en captivité à Cassel (Allemagne). Il est rapatrié en France le 9 janvier 1919.
Il épouse Maria Genyes avant la guerre 1914-1918, dont il a quatre enfants, nés après la guerre.
Noël Jeanjean décède en 1964.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Vues n° 1-2 : portrait de Noël Jeanjean.

Vues n° 3-5 : fascicule de mobilisation.

Vues n° 6-9 : certificats de blessure, attestations d'hospitalisation (25 septembre 1914).

Vues n° 8-14 : correspondances active (novembre 1914, mars 1915).

Vues n° 15-67 : carnets de notes techniques non chronologiques sur les armes et le matériel militaire, comprenant également de nombreuses listes nominatives de soldats.

Vues n° 68-73 : certificats de blessure, attestations d'hospitalisation (juillet 1915).

Vues n° 74-86 : consignes, notes (1916-1917).

Vue n° 87 : citation à l'ordre de la division (5 janvier 1917).

Vue n° 88 : avis de disparition de Noël Jeanjean à la date du 9 juin 1918 (25 juin 1918).

Vues n° 89-90 : ordre de route et titre de congé de démobilisation (23 mars 1919).

Vues n° 91-105 : carnet de membre actif de l'"Association des mutilés, blessés et anciens combattants de la Grande Guerre, de leurs veuves, orphelins et ascendants", comprenant carte d'identité individuelle et statuts de l'association (1929-1938).

Vues n° 106-107 : carte du combattant (1935).

Vues n° 108-109 : carte d'identité (1942).

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Noël Marius Joseph Jeanjean, viticulteur à Vendargues, est né le 24 décembre 1884 à Vendargues. Conscrit de la classe 1904 (matricule n° 112 au ecrutement de Montpellier), il est incorporé le 7 octobre 1907 au 122e régiment d'infanterie où il effectue son service militaire jusqu'en juillet 1908.
En août 1914, Noël Jeanjean est appelé comme soldat au 81e régiment d'infanterie (81e RI). Le 26 novembre 1914, il reçoit sa première blessure à Vermelles. Le 12 mars 1915, il est nommé caporal, puis le 1er mai 1915, sergent. Le 7 juillet 1915, il est blessé pour la seconde fois à Beauséjour d'un éclat d'obus au mollet gauche.
Le 9 juin 1918, il est fait prisonnier à Mortemer, puis envoyé en captivité à Cassel (Allemagne). Il est rapatrié en France le 9 janvier 1919.
Il épouse Maria Genyes avant la guerre 1914-1918, dont il a quatre enfants, nés après la guerre.
Noël Jeanjean décède en 1964.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Noël Jeanjean quitte Montpellier avec le 81e régiment d'infanterie (81e RI) le 13 août 1914 et gagne le Front de l'Alsace. Il participe aux combats sur la crête des Vosges, stationne à Valdieu-Lutran (Haut-Rhin, Alsace), puis Zillisheim, cantonne à Froeningen, puis se replie sur Montreux (Haut-Rhin, Alsace). En septembre 1914, Noël Jeanjean cantonne à Dampierre-les-Bois (Territoire de Belfort, Franche-Comté), puis stationne dans le secteur de Faverois (Territoire de Belfort, Franche-Comté) et puis de Gérardmer (Vosges, Lorraine). L'unité progresse progresse sous la pluie vers Fraize et La-Croix-aux-Mines (Vosges, Lorraine) où elle fait face aux attaques ennemies. Le 81e RI se positionne dans les tranchées à Wissembach, dans le secteur de Lusse, puis cantonne à Vanémont (Vosges, Lorraine). Début octobre 1914, le 81e RI se replie sur Paris puis gagne le Front belge à Béthune, puis est au repos à Vermelles (Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais). En novembre, Noël Jeanjean est blessé à Vermelles et soigné à Dax.

L'original appartient à M. Claude Hermet.

Noël Marius Joseph Jeanjean, viticulteur à Vendargues, est né le 24 décembre 1884 à Vendargues. Conscrit de la classe 1904 (matricule n° 112 au ecrutement de Montpellier), il est incorporé le 7 octobre 1907 au 122e régiment d'infanterie où il effectue son service militaire jusqu'en juillet 1908.
En août 1914, Noël Jeanjean est appelé comme soldat au 81e régiment d'infanterie (81e RI). Le 26 novembre 1914, il reçoit sa première blessure à Vermelles. Le 12 mars 1915, il est nommé caporal, puis le 1er mai 1915, sergent. Le 7 juillet 1915, il est blessé pour la seconde fois à Beauséjour d'un éclat d'obus au mollet gauche.
Le 9 juin 1918, il est fait prisonnier à Mortemer, puis envoyé en captivité à Cassel (Allemagne). Il est rapatrié en France le 9 janvier 1919.
Il épouse Maria Genyes avant la guerre 1914-1918, dont il a quatre enfants, nés après la guerre.
Noël Jeanjean décède en 1964.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Les cartes postales proviennent notamment d'Alsace ; les lettres du camp de prisonniers de Cassel (Allemagne).

L'original appartient à M. Claude Hermet.

René Marcel Chaput, ingénieur EDF, naît le 4 septembre 1892 à Fougerolles (Indre). Il combat lors de la guerre 1914-1918 dans l'artillerie au 37e régiment d'artillerie (37e RA). En septembre 1939, il est mobilisé comme capitaine de réserve, commandant la 9e batterie du 48e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (48e RALD). Il décède à Dijon (Côte-d'Or) le 21 octobre 1974.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Coupe papier en cuivre avec inscription "Campagne de 1914-1915-1916".

L'original appartient à M. François Chaput.

René Marcel Chaput, ingénieur EDF, naît le 4 septembre 1892 à Fougerolles (Indre). Il combat lors de la guerre 1914-1918 dans l'artillerie au 37e régiment d'artillerie (37e RA). En septembre 1939, il est mobilisé comme capitaine de réserve, commandant la 9e batterie du 48e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (48e RALD). Il décède à Dijon (Côte-d'Or) le 21 octobre 1974.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carte du combattant de René Chaput (1935) [vues n° 1-2].

- Album photographique légendé de la campagne 1939-1940 de René Chaput (septembre 1939 - 23 juin 1940) :

"Quelque part en Lorraine. 11 novembre 1939", "Coin les Curry (57) : l'abreuvoir au seau", "Les vaches ne sont pas de la batterie", "Eglise de Norroy", "Sanzay (54) hiver 1939/1940" [vue n° 3]

"Croupes des chevaux attaquées par pluie suintant des arbres", "Capitaine Chaput commandant la 9e BA du 48e R.A.L.D.", "Edmond Jollet, sergent au 14e régiment de zouaves tunisiens", "Chailly Noroy le Veneur (Moselle)", "Flatteur et le véto" [vue n° 6]

"Repos ferme Jeanette" [vue n° 7]

"Flatteur à l'abreuvoir", "Hombourg Budange (57)", "Hiver 1939" [vue n° 8]

"Cuisine roulante", "Construction d'abri" [vue n° 9]

"Drôle de guerre aut.39", "Construction d'abri", "Norroy le Veneur", "Les frères Perraudin de Bourbon Lancy" [vue n° 10]

"Ferrage des chevaux" [vue n° 11]

"Entre Vaux et Jouy aux Arches", "Canonniers et sous-off de la 9e BA", "Déplacement 9e BA sous la pluie" [vue n° 12]

"Mise en position de la 9e BAT. 48e R.A.L.D.", "Bois de Serrouville" [vue n° 13]

"Alerte avril 40 Haucourt (54)", "Position de Haucourt 12/13 mai 40" [vue n° 14]

"Départ de coup visible", "Commandement feu des quatre pièces", "Capitaine Chaput-lieutenant Biehler recevant l'ordre de rédition", "23 juin 1940" [vue n° 15]

L'original appartient à M. François Chaput.

René Marcel Chaput, ingénieur EDF, naît le 4 septembre 1892 à Fougerolles (Indre). Il combat lors de la guerre 1914-1918 dans l'artillerie au 37e régiment d'artillerie (37e RA). En septembre 1939, il est mobilisé comme capitaine de réserve, commandant la 9e batterie du 48e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (48e RALD). Il décède à Dijon (Côte-d'Or) le 21 octobre 1974.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Photographies prises en Moselle et Meurthe-et-Moselle, présentant des scènes de réalisation de tranchées, de cantonnement, d'exercices d'artillerie (septembre 1939 - mai 1940). [vues n° 1-28]

Certaines photographies sont légendées :

"3e pièce, sur la route entre Vaux et Jouy-aux-Arches, il pleuvait" [vues n° 17-18],

"Haucourt mars 40, l'adjuvant Lavalette" [vues n° 19-20],

"13 mai au matin. En position au NE de la N 52 à 300 m de la lisière N de Haucourt en (&) appelée par nous "Batterie brûlée". La 1e pièce a été avariée : elle ne tire plus. Un peu en avant de moi, à ma gauche, la 2e pièce va tirer. Le tireur, Estivant, tient en main le cordon tire-feu. Un peu plus à gauche la 3e vient de tirer : on voit la fumée qui sort de la bouche du tube et qui apparaît floue sous l'effet de la vibration du départ. L'obus vient de sortir du tube : on ne le voit plus& bien sûr ! il va trop vite, 550 m à la minute. A ma gauche, un peu en arrière le lieutenant Biehler." [vues n° 21-22]

"13 mai 40. La Batterie est en plein tir. Le vacarme est à son comble. J'ouvre la bouche, me rappelant qu'on avait ainsi pris l'habitude de faire sous les casemates en 17-18 pour échapper aux dégâts aux oreilles. La Batterie a tiré 2865 obus du 10 mai au soir au 13 mai vers 16 heures quand elle a quitté cette position, par section : la 1e ne comportant plus qu'une pièce la 2e, la 1e ayant été avariée, pour en reprendre une autre en (&) 200 m au Sud de Villiers la Montagne" [vues n° 23-24]

"12 mai 40. Le maréchal des logis Foulon, chef de la (&) section a pris le commandement de la 2e pièce en remplacement de Munier. Il vient de commander "Feu !". Le tireur Estivant vient de lâcher le cordon tire feu. Le tube est en train de reculer sur son frein !" [vues n° 25-26]

"12 mai 40 J'avais l'habitude de dire "Thal n'est pas un bon brigadier de tir, mais quel merveilleux reporter-photographe il aurait fait !". Toujours au point voulu pour prendre un bon cliché ! Témoin la photo n° 14 où il a pris à la 3e pièce avec l'obus sortant du tube. Sur celle-ci, n° 17, la 2e pièce vient de tirer, Estivant, le tireur, ouvre la culasse. On voit sortir la fumée du coup qui vient de partir. C'est au lever du jour." [vues n° 27-28]

- Photographie de la reddition du 48e RALD aux troupes allemandes autour de la colline de Sion (Meurthe-et-Moselle) le 23 juin 1940 [vues n° 29-30]

L'original appartient à M. François Chaput.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Carnet de souvenirs manuscrit de Louise Rouffet, domestique chez monsieur Huet vers Trumilly (Oise) (1er septembre 1914 - 6 septembre 1914), relatant l'occupation allemande du village, le pillage de la maison, les arrestations et menaces, la fuite puis la rencontre avec les forces françaises.

Le carnet cite les lieux de Trumilly, Duvy, Auger-Saint-Vincent, Fosse-Martin, Ducy, Baron, Montagny-Sainte-Félicité, Nogeon (Oise, Picardie) ; Oissery, Vincy-Manœuvre et Monthyon (Seine-et-Marne, Ile-de-France). Il contient également des poésies, paroles et chansons d'époque (avec partitions), quelques notes d'achat, de la comptabilité, des points de tricot, des recettes de cuisine.

En fin de carnet : notice nécrologique de monsieur Chaput père (1861-19..), instituteur à Fougerolles (Indre).

L'original appartient à M. François Chaput.

Jean Sylvain Lauze naît le 11 juillet 1878, à Olargues. Conscrit de la classe 1898 (matricule n° 1337 au ecrutement de Béziers), il effectue son service militaire comme soldat, caporal puis sergent au 142e régiment d'infanterie (142e RI) de 1899 à 1902. En décembre 1902, il s'engage comme sergent dans l'intendance militaire à la 3e section des commis et ouvriers d'administration (3e section COA). En août 1909, il est sergent-major à la 16e section des COA. En octobre 1913, Jean Sylvain Lauze est nommé adjudant des bureaux de l'Intendance à la 4e section des COA. En août 1914, il est affecté à la sous-intendance du quartier général du 4e Corps d'armée. En novembre 1916, Jean Sylvain Lauze gagne la sous-intendance de la 163e division d'infanterie (163e DI). Il est nommé officier d'administration en octobre 1918 et devient chef de bureau de la sous-intendance de la 124e division d'infanterie (124e DI). Après la guerre 1914-1918, Jean Sylvain Lauze poursuit sa carrière d'officier dans l'Intendance militaire. Il est décoré de la médaille militaire par arrêté ministériel le 25 octobre 1916, de la croix de guerre avec étoile de bronze, de la médaille interalliée de la victoire et de la médaille commémorative de la Grande guerre.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carnet de guerre manuscrit de Jean Sylvain Lauze, intitulé "Souvenirs sur la campagne 1914" (1er août 1914 - 27 janvier 1915) [vues n° 1-13]

En août 1914, Jean Sylvain Lauze est sur le Front de la Meuse, dans le secteur de Verdun et Beaumont (Meuse). Le quartier général (QG) du 4e Corps d'armée (4e CA) avance vers le nord et passe notamment à Flabas, Damvillers, Vittarville, Velosnes (Meuse), puis recule face aux offensives allemandes. Il effectue des haltes à Mouzay, Doulcon, (Meuse), puis stationne à Romagne-sous-Montfaucon (Meuse) et à Autry (Ardennes) (août 1914). Le QG du 4e CA avance sur Bautheville, Clichy (Meuse), puis poursuit la campagne dans l'Oise à Nanteuil-le-Haudoin, Fresnoy-la-Rivière, Reteuil, Chelles et Berneuil-sur-Aisne. Après plusieurs jours de marche, 4e CA stationne à Roye, Fignières, Davenescourt (Oise) (septembre décembre 1914). Jean Sylvain Lauze change ensuite de secteur et stationne à Saint-Hilaire-au-Temple, L'épine, Cuperly, Courtisols, Somme-Vesle (Marne). Le cantonnement du QG subit plusieurs canonnades en janvier-février 1915.

- Rapport sur l'activité de Jean Sylvain Lauze de 1914 à 1919 (28 avril 1919) [vues n° 14-17]

L'original appartient à M. Sylvain Lauze.

Jean Paul Marius Chaubet naît le 8 décembre 1893 à Laroque-des-Albères (Pyrénées-Orientales). Alors qu'il est préparateur en pharmacie à Angoulême (Charente), il contracte un engagement volontaire pour 4 ans au titre du 81e régiment d'infanterie (81e RI) le 19 décembre 1911 (matricule n° 1544 au recrutement d'Angoulême). Arrivé au corps le 21 décembre 1911, il est incorporé comme soldat de 2e classe. Il est promu caporal le 9 octobre 1912, puis sergent le 6 décembre 1913. En août 1914, avec son régiment, il gagne le Front de Lorraine et meurt au combat à Lunéville le 22 août 1914. Jean Paul Marius Chaubet reçoit à titre posthume la croix de guerre avec étoile de bronze.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Portrait du sergent Jean Paul Marius Chaubet (1914) [vue n° 1]

- Carnet de guerre manuscrit (31 juillet - 22 août 1914) [vues n° 2-26], comprenant un inventaire du matériel du groupe de combat [vues n° 2-5], le récit de la campagne de Jean Paul Marius Chaubet [vues n° 6-23], une lettre adressée à la mère de Jean Paul Marius Chaubet [vues n° 24-25] et des adresses de proches [vue n° 26].

L'original appartient à Mme Janine Pares.

Fernand Bertrand, peintre sculpteur, est né en 1878 à Nîmes (Gard). Il étudie les beaux-arts puis exerce comme sculpteur. Vers 1907, il quitte le Gard pour s'installer en Algérie. Fernand Bertrand est mobilisé comme observateur dans l'aviation (13e escadrille) pendant la guerre 1914-1918 ; il participe notamment à la campagne d'Orient (il est à Vertekop et Salonique en 1917), puis rentre en France à cause de l'épidémie de typhus qui touche son régiment. Il est alors envoyé en convalescence à Nice et Toulon (septembre octobre 1917). Fernand Bertrand stationne ensuite en mai 1918 à Sommesous (Marne, Champagne-Ardenne), où il est dessinateur au Centre d'instruction de l'aviation d'observation (CIAO), puis à Nîmes en octobre 1918. Il décède à Alger (Algérie) en 1924, d'une crise de paludisme.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Vues n° 1-2 : portrait photographique de Fernand Bertrand.

Vues n° 3-4 : portrait photographique de Fernand Bertrand, légendé par son petit-fils "Fernand Bertrand, mon grand-père maternel sur le front de Champagne en 1917".

Vues n° 5-60 : correspondance active sur cartes postales (dont la plupart sont dessinées par Fernand Bertrand) adressée à sa femme et à sa fille, et les représentant toutes deux (27 octobre 1914 - 28 octobre 1918) ; photographie légendées "Vertekop, 21-4-17", "Pont des zouaves", "Armée d'Orient (Dardanelles, Salonique, Macédoine)" [vue n° 11] ; portrait de Fernand Bertrand à l'armée d'Orient le 13 mai 1917 [vue n° 13] ; photographie de Fernand Bertrand [vue n° 15].

Vues n° 45-60 : dessins de Fernand Bertrand.

L'original appartient à Mme Caroline Adam.

Fernand Bertrand, peintre sculpteur, est né en 1878 à Nîmes (Gard). Il étudie les beaux-arts puis exerce comme sculpteur. Vers 1907, il quitte le Gard pour s'installer en Algérie. Fernand Bertrand est mobilisé comme observateur dans l'aviation (13e escadrille) pendant la guerre 1914-1918 ; il participe notamment à la campagne d'Orient (il est à Vertekop et Salonique en 1917), puis rentre en France à cause de l'épidémie de typhus qui touche son régiment. Il est alors envoyé en convalescence à Nice et Toulon (septembre octobre 1917). Fernand Bertrand stationne ensuite en mai 1918 à Sommesous (Marne, Champagne-Ardenne), où il est dessinateur au Centre d'instruction de l'aviation d'observation (CIAO), puis à Nîmes en octobre 1918. Il décède à Alger (Algérie) en 1924, d'une crise de paludisme.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Avions de l'armée anglaise : Sopwith Camel, Sopwith 1 1/2 Strutter, De Havilland 4 et 9, monoplace SE.5 [vues n° 1-8]

- Avions de l'armée française : Caudron R11 et G3, Dorand n°4, Spad 11, Breguet 14 et 17, Morane-Saulnier Parasol n° 22, 23 et 24, Morane-Saulnier AI, Nieuport 28 et 29 C, Voisin 8 et Potez 39 [vues n° 9-36]

- Avions de l'armée allemande : LVG biplace, Albatros, Fokker biplan D7, Fokker triplan, Pfalz scout G 110, Hannover biplace G 156, Rumpler type C4 [vues n° 37-47]

- Photographie de la liste des signaux conventionnels de réglage, de tir et de service (sd) [vues n° 48-49]

- Deux plans aériens des tranchées dites du Rumpler (photographie n° 2) et du Blocus (photographie n° 6), relevés par Fernand Bertrand (11 mai 1918) [vues n° 50-51]

- Photographie aérienne de nuages [vue n° 52].

L'original appartient à Mme Caroline Adam.

Léon Bonicel est né le 15 août 1891 à Branoux (Gard). Il effectue son service militaire en 1912 et est incorporé au 2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique (2e BILA). Il stationne en Tunisie et en Algérie en 1913, puis au Maroc en 1914. Il décède à Ifrane au Maroc le 8 mai 1915 de mort violente.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Vue n° 1 : bulletin de naissance (15 août 1891).

Vues n° 2-8 : livret militaire (1912-1915).

Vues n° 9-10 : copie de l'état signalétique et des services pour la période 1912-1915 (1920).

Vues n° 11-12 : lettre de Léon Bonicel adressée à son père (7 septembre 1914) à El Hadjeb (Algérie).

Vues n° 13-16 : portraits de Léon Bonicel [vers 1912].

L'original appartient à Mme Caroline Adam.

Léopold Auguste Bonicel, frère de Léon Bonicel (1891-1915), est né le 9 avril 1894 à Branoux (Gard). Il est soldat de 2e classe au 4e régiment d'infanterie coloniale (4e RIC) lorsqu'il est tué sur la Front à Beauséjour (Marne) le 22 avril 1915.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Bulletin de naissance (1894) [vue n° 1],

- Avis de décès (31 décembre 1918) [vue n° 2]

- Portraits photographiques (1913-1914) [vues n° 3-8]

- Diplôme de médaille militaire et de croix de guerre avec étoile de bronze (19 mars 1921) [vue n° 9]

- Correspondance passive adressée à Mademoiselle Bonicel relatant les circonstances de décès de Léopold (30 avril - 19 mai 1915) [vues n° 10-16]

- Correspondance passive adressée à Victor Bonicel (1840-1922) à propos de l'allocation de guerre reçue après le décès de son fils Léopold (4 septembre 1928) [vue n° 17].

L'original appartient à Mme Caroline Adam.

Henri Gleizes est né à Le Soulié le 22 juillet 1893. Conscrit de la classe 1913 (matricule n° 269 au recrutement de Lodève), il effectue son service militaire dans l'artillerie depuis 1913 lorsqu'éclate la guerre. En août 1914, il est canonnier à la 12e batterie du 9e régiment d'artillerie de campagne (9e RAC). Le 4 avril 1917, il est nommé maître pointeur. Henri Gleizes est versé au 42e régiment d'artillerie coloniale (42e RAC) le 4 mai 1918, puis au 3e régiment d'artillerie coloniale (3e RAC) le 25 septembre 1918, et enfin au 1e régiment d'artillerie coloniale (1er RAC) le 6 juin 1919. Il est démobilisé le 2 septembre 1919 et se retire à Le Soulié. En 1921, il se marie à La Salvetat-sur-Agoût et a un fils en 1923. Il est forestier dans l'administration des Eaux-et-Forêts et décède à Saint-Pons-de-Thomières le 5 juin 1972.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Henri Gleizes gagne le Front de Lorraine en août 1914, où il débarque à Hymont-Mattaincourt (Vosges). Il cantonne ensuite à Mirecourt (Vosges), Bainville-aux-Miroirs, Manonviller (Meurthe-et-Moselle), puis en Moselle, à Moussey, Disslingen, Bisping. Son unité recule alors face aux avancées ennemies à Lunéville (Meurthe-et-Moselle, Lorraine). Fin août-début septembre 1914, la batterie d'artillerie d'Henri Gleizes participe aux combats de Meurthe-et-Moselle dans les secteurs de Gerbéviller, Lunéville, Tomblaine, Minoville, Bernecourt. Début octobre 1914, la batterie est dirigée dans l'Oise, puis sur le Front belge dans les secteur d'Ypres à Dickebush, Kemmel et Poperinghe (Belgique) où elle reste jusqu'en décembre 1914 et y subit de forts bombardements [vues n° 3-14].

En janvier février 1915, Henri Gleizes rentre en France et fait étape dans le Pas-de-Calais, la Somme, l'Oise, puis il stationne dans la Marne notamment à Mourmelon-le-Petit et Cuperly. Il est évacué à l'hôpital Corbineau (Marne), puis à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) en mars 1915. Il est ensuite envoyé en convalescence à Perpignan avant de rejoindre son dépôt (avril octobre 1915). Henri Gleizes rejoint ensuite la 12e batterie à Croix-en-Champagne, Berzieux et Virginy (Marne) (novembre décembre 1915) [vues n° 14-22].

Henri Gleizes stationne ensuite dans l'Oise, notamment à Mesnil-sur-Bulles, puis manœuvre à Croissy-sur-Celle (janvier février 1916). Il avance alors dans le secteur d'Amiens et subit des attaques par gaz asphyxiants à Méharicourt (Somme). Henri Gleizes combat ensuite entre Rosières et Lihons (Somme), Paillard (Picardie), Cappy (Somme) de mars à juin 1916. Puis les troupes françaises attaquent et avancent sur Flaucourt (Somme) où la batterie d'artillerie s'installe sur de nouvelles positions (juillet août 1916). Henri Gleizes est ensuite envoyé dans l'Oise, notamment à Chevincourt, Monceaux, Choqueuse-les-Benards (Oise) de septembre à novembre 1916 [vues n° 22-40].

Puis, il quitte le Front français pour rejoindre le Front d'Orient. Henri Gleizes arrive à Salonique (Grèce) en décembre 1916 et stationne en Macédoine notamment à Sakulevo, Brod et Monastir (janvier 1917 avril 1918). Il est au repos à Salonique et à Escra-di-Legen (Grèce), puis regagne la France (mai juillet 1918) [vues n° 40-50]. Après une permission puis un retour au dépôt à Charenton, il est envoyé au centre d'instruction d'artillerie coloniale de Saint-Médard-sur-Ille (Ille-et-Vilaine, Bretagne) (août octobre 1918). Le 30 octobre 1918, Henri Gleizes rejoint le Front en urgence dans la Marne, à Tauxières. Il avance vers l'est, d'abord en Lorraine, puis en Allemagne, notamment à Eppingen, Dirmstein, Niederkirchen, Rheinzabern, Weisenheim (novembre 1918 juillet 1919). Il est ensuite en sursis à Lorient (Morbihan, Bretagne), puis démobilisé en août 1919 [vues n° 51-59].

L'original appartient à M. Gilles Gleizes.

La famille Cros habite Saint-Pons-de-Thomières. Henri Cros (1861-1942) est le père de Denis Cros (1888-1945), Eugène Cros (1893-1971) et Marguerite Cros (1895-1972). Les Cros étaient tanneurs à Saint-Pons-de-Thomières et possédaient un magasin de grains et carburants.

En mai 1915, Denis Marius Joseph Cros est chasseur au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA). Porté disparu à Langenfeldkopf le 18 juin 1915, il est fait prisonnier et interné à Cassel (Allemagne). Denis Cros est rapatrié en France le 10 décembre 1918 et démobilisé le 19 avril 1919.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

A noter :

- Relation par Denis Cros des conditions de vie dans les tranchées au Hartmanwillerskopf (Haut-Rhin), dans les Vosges (16 mai 1915) [vue n° 1-5].

- Relation par A. Martinet, artilleur à la 94e batterie du 11e régiment d'artillerie à pied (11e RAP), des conditions de vie au Front (22 décembre 1916) [vues n° 12-16].

- Lettre de la veuve Pouzenc, de Bize (Aude), demandant à Henri Cros de bien vouloir demander à son fils Denis Cros, chasseur au 7e BCA, prisonnier en Allemagne, de lui relater les conditions dans lesquelles le fils Pouzenc a disparu lors des combats du 14 juin 1915 (22 novembre 1915) [vues n° 24-27].

- Relation des conditions de vie dans les tranchées d'un artilleur (4 août 1916) [vues n° 32-35].

L'original appartient à M. Gilles Gleizes.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Béziers. L'orphelinat durant la guerre 1914-1918" et en pied de page "L'orphelinat a accueilli 12 000 blessés pendant la guerre". Photographies : "Septembre 1914 : la chapelle" ; [Carte postale du] Couvent du Sacré-Cœur de Marie, Chapelle de l'orphelinat ou "Chapelle de l'ambulance", "Sept. 14, l'aumônier de l'hôpital militaire", "Le Père Barthélémy", "Le Père Barthélémy, avec les responsables ?" [vue n° 1].

- "Mai 1915. Dans la salle d'opération de l'hôpital du Sacré-Cœur de Marie". Photographies : "Un blessé", "Une opération simulée", "Une partie de cartes", "Un temps de repos : au milieu du 2e rang, le Père Barthélémy ; à droite au 1er rang, l'abbé Planès ?" [vue n° 2].

- "Dans les locaux de l'orphelinat : le personnel de l'hôpital avec des blessés", "Sur la 2e photo, l'abbé Marc au 1er rang à droite", "Derrière la 3eme photo, une correspondance : "A Madame Aloysius, Sacré Cœur de Marie, Béziers, Hérault. Chère Madame, que pensez-vous de ce groupe, avec les trois cousines. Nous avons l'air très malheureux, n'est-ce pas ? Avec mes meilleurs souvenirs, recevez, chère Madame, mes meilleures amitiés. Simon" [5 militaires en train de déjeuner dehors] [vue n° 3].

- "Dans le parc, l'abbé Barthélémy avec quelques infirmières", "Quelques blessés" [2 photographies], "Un moment de détente" [pratique musicale] [vue n° 4].

- "Durant la guerre de 1914-1918" [5 photographies de militaires et d'infirmières posant en extérieur] [vue n° 5].

- 3 photographies : "Photo détachée d'un support cartonné portant cette inscription : "A ma Mère Eustelle (du Sacré Cœur) en reconnaissance des bons soins qu'elle m'a donnés. Émile Léret (?). Et tout en me permettant de me recommander pour qu'elle prie le Bon Dieu pour moi. 8 février 1915. Émile Léret.", "L'orphelinat, photo prise pendant la guerre 1914-1918" [toutes les infirmières qui posent] [vue n° 6].

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

- [vue n°1] : [Titre] : "Construction de la chapelle du Sacré Cœur de Marie", [Texte] : "Photos retirées de leur album d'origine. Commentaires de Sr Maurice Privat (pour tout ce qui est de la construction de la chapelle)", [Photographie] : "Cérémonie du 1er coup de pioche. 19 mars 1947. Mr l'abbé Passama, aumônier, Mr le chanoine Laget, secrétaire particulier de S. Ex. Mgr. Brunhes, Mr le V.G. Rouquette qui donne le coup de pioche, Maître Pallot, en arrière (faux col blanc), Mr Raymond, entrepreneur, Mr l'abbé Poursinies ? R.P. Guilhem de Lajudie, ancien aumônier (1912-1920) su SCM".

- [vue n°2] : [2 photographies] : "Ancienne rotonde. Mr Brès, architecte, Maître Pallot, R.M. Ste Marie Boissezon, assistante générale, Mr Thomas, curé de St Aphrodise, Mr Raymond, entrepreneur, des ouvriers", "Crypte. Les travaux avancent. A droite, entrée ; à gauche, loges sépulcrales".

- [vue n° 3] : "Fondation du clocher. Vue sur le mur de l'ancienne chapelle et le mur du Petit Chœur".

- [vue n° 4] : "Fondation du dégagement du fond du bas-côté (côté rue)".

- [vue n° 5] : [2 photographies] "28/10/1947, vue de la crypte, du côté de la grande nef, achèvement des derniers pieux devant porter l'arc triomphal", "Crypte, vue de la crypte, du côté des chapelles rayonnantes, à la date du 28/10/1947".

- [vue n° 6] : [2 photographies] "28/10/1947, Chœur de la Chapelle, vue des 3 chapelles rayonnantes derrière le grand autel (ancienne Rotonde) de g. à dr. Mr Brès, architecte, Maître Pallot, M Ste Marie Boissezon, assistante générale, Mr Thomas, curé de St Aphrodise, Mr Raymond, entrepreneur, des ouvriers", "1947, Béziers, pose de la 1ere pierre, M. Aloysius avec la truelle à la main. Les religieuses, de g. à dr. Mr Hostie ? ou Léonard Campbell, Fulcran Vachin, Estelle Chabasseur, Fidèle Mooney, M. Léon Cush, Raphaël Mc Kenny, St Charles Avizou, Thérèse Fogarty, à dr. l'aumônier, F. Passama, à g. Mr Canredon".

- [vue n° 7] : [2 photographies] "Chapelle SCM", "Ancienne Rotonde. Travail de creusement pour la crypte", "Fondation pour le mur du fond de la chapelle".

- [vue n° 8] : [2 photographies] "14 avril 1948", "Pierre d'angle. Patronage de St Joseph", "Pierre d'angle et étui scellé, en plomb, contenant le parchemin commémoratif".

- [vue n° 9] : "Texte du parchemin commémoratif inséré dans la première pierre. 14/04/1948".

- [vue n° 10] : "Texte commémoratif du don de Mr et Mme Cure pour la chapelle "La Rotonde" 1847 (placé près de la porte d'entrée du Couvent, il est maintenant près de l'entrée de la Crypte).

- [vue n° 11] : [2 photographies] "S. Ex. Mgr Duperray ferme l'ouverture de la pierre", "Fin des prières de la bénédiction de la 1ere pierre".

- [vue n° 12] : [3 photographies] "Vue des murs de la chapelle (côté clocher) pendant les travaux", "Le clocher", "La 1ere pierre insérée dans l'édifice, près de la porte du clocher".

- [vue n° 13] : [3 photographies] "Chapelle : finition des toits" [2 photographies], "L'entrée de la Chapelle, rue Ermengaud".

- [vue n° 14] : [2 photographies] "La Rotonde", "L'ensemble de la Chapelle ; à droite, le Couvent".

- [vue n° 15] : [3 photographies] "Le chœur et le maître-autel".

- [vue n° 16] : [3 photographies] "La Vierge", "La nef", "Les bas-côtés".

- [vue n° 17] : [2 photographies] "La coupole", "Le chœur et la nef".

- [vue n° 18] : [3 photographies sans légende] "Vue du chœur et de l'autel de loin avec les bancs de prière en avant", [Vue de deux portes de l'intérieur].

- [vue n° 19] : [3 photographies] "Différentes vues de la chapelle".

- [vue n° 20] : [2 photographies] "24/02/1950 La Grand'Messe", "A g. les orphelins (béret blanc)", "Derrière elles et à dr. les élèves du Cours St Jean"

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

Cartouche : "Plan géométrique des propriétés de monsieur Bernard Henri de Nattes, situées dans les communes de Béziers, Vendres et Lespignan. Extrait des plans cadastraux de ces communes levées en 1829 à l'échelle d'1 à 2500".

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

- [vues n° 2-6] : Tableau synthétique des vendanges, comprenant l'identification de chaque parcelle, de sa contenance et de sa production (1923-1955).

- [vue n° 8] : Echaux de janvier à mars 1938.

- [vue n° 9] : Date et plantation des vignes par parcelle (décembre 1924 - février 1949).

- [vue n° 10] : Liste des parcelles ayant bénéficié d'engrais de 1938 à 1952.

- [vue n° 11] : Contenance des parcelles de vignes en 1923.

- [vue n° 12] : Tableau du nombre de comportes récoltées par parcelle en 1953 et 1955.

- [vue n° 13] : Situation des caves de Bayssan-le-Haut et contenance des cuves (18 octobre 1955).

- [vues n° 14-17] : Comptabilité du domaine (1935-1937).

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

- [vue n°1] : "Bayssan. Béziers. Le Sacré-Cœur de Marie vue d'avion".

- [vues ° 1-5 ; 16] : La chapelle sous différentes angles, et à différentes dates (une en 1927) : 6 photographies.

- [vue n° 2] : "L'intérieur de la chapelle".

- [vue n° 5] : "La petite chapelle, dans la cour de la propriété".

- [vue n° 6] : "L'entrée de la maison de Bayssan", "Le salon".

- [vue n° 7] : "La roseraie", "Le jardin, vu d'avion".

- [vue n° 8] : "Les bâtiments, vus d'avion" [2 photographies].

- [vue n° 9] : "Les vendanges, avec des franciscains, des sœurs et des orphelines, en 1950 ou 1945" [2 photographies].

- [vues n° 10-12] : "Les franciscains aux vendanges à Bayssan".

- [vues n° 12-13] : "1945 ou 1950, Bayssan, les vendanges M. Léonard Campbell, les franciscains en bure ! et les orphelines".

- [vue n° 14] : "Vendangeuses portant la "catine" (coiffe)", "Les vendanges ; Monsieur Frontin, régisseur".

- [vue n° 15] : "Vers 1960, la buanderie : les machines" [2 photographies].

- [vue n° 16] : "Années 1960, le château Sahuc, Bayssan", "Bayssan, la maison d'habitation", "La chapelle", "Années 1960, le salon à Bayssan".

- [vue n° 17] : "Souvenirs de Bayssan, de Bernadette Abbamonte, présente de 1937 à 1963", "1945, Mère Ephrem Power, le P. Milton, aumônier de Bayssan. De g. à dr. : Nathalie Crouzet, Geneviève Portal, Catherine Foley, Bernadette Abbamonte, Angélique Colba, Alexis Murphy, Kevin Russel", "s.d. Kevin Russel et les vaches", "s.d. Bernadette dans la roseraie" [avec une petite fille].

- [vue n° 18] : "Au repassage : Srs Dalva Carminati, Céline Azevedo, Marie Chantal, Ambertine Pereira et Geneviève Portal (de dos) (1965)", "Srs Geneviève Portal, Albertine Pereira, Dalva Carminati, Marie Chantal Colar, après la récolte des carottes (1965)",

- [vue n° 19] : [Intérieur de la chapelle] [photographie en couleurs], [La chapelle], "Le château Sahuc" [photographie en couleurs], "Les jeunes professes en vacances à Bayssan, au château Sahuc, 1963".

- [vue n° 20] : "Un peu de détente au salon" [avec nom des cinq sœurs], "Aux vendanges, 1970" [avec tous les noms] [photographie en couleurs]

- [vue n° 21] : "Bayssan, février 1967" [4 photographies. Entrée d'un bâtiment avec sœurs et véhicules]

- [vue n° 22] : "Bayssan, le salon" [vide], "Bayssan, le salon 1965 ou 1966" [avec les sœurs], "1965 ou 1966" [photographie de groupe en extérieur avec les noms des 9 sœurs]

- [vue n° 23] : " 1966" [grande photographie de groupe devant un perron avec tous les noms], "Procession" [avec les noms]

- [vue n° 24-27] : "Bayssan, de jeunes élèves du Cours St Jean avec M. de Borgia Connolly, les novices, la communauté" [5 photographies].

L'original appartient à la Congrégation des sœurs du Sacré Cœur de Marie.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Livret militaire (1904-1919) [vues n° 1-15].

- Certificat de bonne conduite du 6e régiment du génie (4 mars 1907) [vue n° 16].

- Feuille de route pour le retour de François Launay dans ses foyers (11 mars 1907) [vues n° 17-19].

- Certificat médical du dépôt des convalescents de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme (25 octobre 1915) [vue n° 20].

- Deux certificats d'arrêté de paiement (1-2 mars 1919) [vues n° 21-22].

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

François Launay est mobilisé en août 1914 et se rend au dépôt du 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais) et cantonne à la Citadelle. Il travaille notamment à Blangy, Roclincourt et Anzin (Nord, Nord-Pas-de-Calais) (31 octobre 1914 - 25 juillet 1915). Le 6e régiment du génie est ensuite envoyé dans l'Argonne, notamment au Bois de la Gruerie (Marne, Champagne-Ardenne) en août-septembre 1915. François Launay est alors évacué pour des problèmes dentaires ; il est soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), part en convalescence puis reste au dépôt (25 septembre - 29 novembre 1915).

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

En mars 1916, François Launay rejoint son unité à Ansauvillers (Oise, Picardie), avec laquelle il se rend dans le secteur de Verdun (Meuse) entre la côte du Poivre et le fort de Douaumont (avril-juin 1916). Il gagne ensuite le Front de l'Aisne, et stationne notamment à Septmonts, Révillon et Mont-Saint-Père (Aisne, Picardie) en juillet octobre 1916. Le régiment change de secteur et part alors dans la Somme, principalement à Oresmaux et Frise, puis est envoyé sur le Front de Champagne dans le secteur de Mesnil-lès-Hurlus (Marne, Champagne-Ardenne) en novembre 1916 - février 1917.

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie. Il travaille à la réparation des tranchées à Santomio et Malo (novembre-décembre 1918), puis stationne dans les secteurs de Cavaso, sous les bombardements autrichiens. Il passe ensuite dans les secteurs de Casella et Travettore, et prend position dans la région du plateau d'Asiago, de Fontanella et de Rissignolo (janvier - décembre 1918).

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carnet de guerre de la première campagne dans le Nord-Pas-de-Calais, en Champagne et en Auvergne (28 octobre 1914 - 29 novembre 1915) [vues n° 1-38].

- Carnet de guerre de la deuxième campagne en Picardie, Lorraine et Champagne-Ardenne (15 mars 1916 - 1er mars 1917) [vues n° 39-52].

- Carnet de guerre de la campagne d'Italie (28 novembre 1917 - 27 décembre 1918) [vues n° 53-56].

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Carnet de devinettes et charades, calembours, propos gais etc& etc& appartenant à François Launay" (1914-1918) [vues n° 1-25].

- Carnet de route où sont mentionnés les cantonnements de François Launay (1914-1917) [vues n° 26-29].

- "Carnet de voyage de 1960" : carnet de route de François Launay détaillant son trajet en voiture de Sorges (vers Angers) en passant par Bordeaux et la côte Atlantique pour aller dans les principales villes du pays Basque et de la frontière espagnole, puis en continuant par Lourdes et se dirigeant ensuite vers le massif central en passant par Toulouse et Cahors jusqu'à Saint-Flour, pour remonter à Sorges (13-20 août 1960) [vues n° 25, 30-33].

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Les 2 en bustes", François Launay en uniforme et sa femme [vues n° 1-2].

- Groupe de soldats du 6e régiment du génie ; François Launay est en haut à gauche [vues n° 3-4].

- "Souvenir de Champagne : cantonnement de la Forestière entre Souain et Tahure, mai à octobre 17" François Launay est le premier en bas à gauche" [vues n° 5-6].

- "Au centre en bas, Sœur Francis (Launay) à San Remo" [vues n° 7-8].

- "San Remo, sœurs de l'Esvière et blessés de guerre 1914-1918, tante Francine (sœur Francis) (debout 2e à droite)" [vues n° 9-10].

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Cartes de François Launay adressée à sa femme (10 octobre [1916]) [vues 29-30].

- Cartes de François Launay adressées à ses parents : Marne, 1916 [vues n° 37-38] ; Italie, fin 1917 [vues n° 45-46, 51-52].

- Cartes postales adressées à François Launay et à sa femme Marie par leur cousine Blanche Oger et par d'autres amis depuis le Front (1914-1919) [vues n° 1-28, 31-36, 39-44, 47-50, 53-58].

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

François Launay, agriculteur-horticulteur, naît le 16 avril 1884 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire). Engagé volontaire à la mairie d'Angers pour trois ans le 12 mars 1904 (matricule n° 60, classe 1904, au recrutement d'Angers-ex Cholet), il rejoint le 6e régiment du génie (6e RG). Affecté au service de réquisition des chevaux et voitures, il est d'abord 2e sapeur mineur, puis devient soldat musicien le 1er avril 1906). En mars 1907, il regagne la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 4 mars 1907), puis épouse Marie Ernestine Oger (7 avril 1888 - 29 septembre 1984), avec laquelle il a trois enfants dont Marie Madeleine (8 novembre 1914 - 26 avril 2008).
François Launay est mobilisé en août 1914 et rejoint le 6e régiment de génie à Angers (12 août - 28 octobre 1914). Pour sa première campagne, il gagne le Front dans le secteur d'Arras (Pas-de-Calais), puis est envoyé dans la Marne jusqu'en septembre 1915, où il est évacué pour des problèmes dentaires. Soigné à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il part en convalescence puis reste au dépôt (21 septembre 1915 - 15 mars 1916). François Launay débute sa deuxième campagne en mars 1916, date à laquelle il rejoint son régiment dans l'Oise ; il gagne par la suite le secteur de Verdun (avril-juin 1916), puis le Front de l'Aisne (juillet octobre 1916). François Launay rejoint ensuite la Somme (novembre 1916 - février 1917), puis le Front de Champagne (mars octobre 1917), où il cantonne notamment à La Forestière de mai à octobre 1917. En novembre 1917, François Launay rejoint le Front d'Italie, où il subit les bombardements autrichiens et où il reste jusqu'en février 1919. Il revient en France le 20 février 1919 et est démobilisé le 2 mars 1919. François Launay décède aux Ponts-de-Cé le 8 octobre 1977.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Plaquette-souvenir personnalisée éditée pour le cinquantenaire de l'Armistice de 1918 (1968), lettre de l'office national des anciens combattants et victimes de guerre (30 juin 1969).

L'original appartient à M. Pierre Beunard.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Acte de naissance d'Antonin Latger le 25 mai 1882 (copie 26 février 1913). [vue n° 1]
- Certificat de bonne conduite du 18e régiment d'artillerie (5 mars 1906). [vue n° 2]
- Réponse à une demande de renseignement sur Antonin Latger faite par M. Monnereau, renseignée par le capitaine directeur du bureau spécial du 18e régiment d'artillerie (19 octobre 1914). [vue n° 3]
- Carte de visite d'Antonin Latger. [vue n° 4]
- Sauf-conduit pour les départements de la frontière franco-espagnole (22 octobre 1917). [vues n° 5-7]
- Cartes de l'Union Syndicale nationale des voyageurs, représentants et placiers (1932, 1934). [vues n° 8-9 et n° 15-16]
- Carte de réduction pour les voyageurs de commerce (1934). [vues n° 10-11]
- Carte de membre de l'association des "Croix de feu et briscards" (1936). [vues n° 12-13]
- Carte de dispense de taxe de la ville de Marseille (1930-1931). [vue n° 14]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Lettres d'Antonin Latger adressées à sa mère. [l'essentiel des vues]

- Lettres de Marie Latger adressées à son fils. [vues n° 32-33, 296-300]

- Demandes d'informations de Marie Latger concernant Antonin Latger, adressées à différentes instances de guerre. [vues n° 20-23, 34-40, 300-304, 311-312]

- Lettres d'Antonin Latger adressées à d'autres membres de sa famille. [vues n° 24-25]

- Correspondance avec d'autres personnes (amis&). [vues n° 8-9, 17-19, 43-44, 96-98]

- Nouvelles d'Antonin Latger adressées à Marie Latger par des amis. [vues n° 150-153]

- Lettres adressées par des amis à Antonin Latger. [vues n° 305-308]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Bon d'achat [vêtement ?] du camp d'Ahlen (4 septembre 1915). [vues n° 1-2]
- Carte tamponnée du camp d'Ohrdruf au nom de Latgé "I Bat. 3 Cie". [vues n° 3-4]
- Numéros matricule de prisonnier de guerre d'Antonin Latger : morceaux de toile de jute avec numéros. [vues n° 5-10]
- Notice aux familles pour les correspondances avec les prisonniers : information de l'agence des prisonniers de guerre (Croix-Rouge française). [vues n° 11-12]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Photographies d'Ohrdruf : camp de prisonniers de guerre d'Ohrdruf [vues n° 27-28, 45-48, 113-141], course de luge dans le camp d'Ohrdruf [vues n° 63-66], ville d'Ohrdruf [vues n° 109-110, 115-116], militaires dans la ville d'Ohrdruf [vues n° 105-108], cartes postales d'Ohrdruf envoyées par Antonin Latger à sa mère [vues n° 97-100, 103-104], "Collection théâtrale" : théâtre - vaudeville du camp d'Ohrdruf [vues n° 71-96].
- Photographies d'orchestres ou de formations musicales [vues n° 51-52, 67-70], et identifiées à Ohrdruf [vues n° 1-2, 13-14].
- Portraits d'Antonin Latger à Ohrdruf [vues n° 7-10].
- Autres portraits [vues n° 11-12, 23-24, 29-32, 35-38, 43-44, 59-62].
- Portrait dessiné [vues n°49-50].
- Camp d'Ahlen [vues n° 5-6, 17-18, 21-22, 25-26].
- Carte postale du Kaiser (couple impérial et couple princier) [vues n° 101-102].
- Carte postale "Division de Turkomans avant l'action", édition patriotique [vues n° 111-112].

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Comprenant également un programme du "Gala de la Victoire du 26 novembre 1918 à Toulouse" [vues n° 44-46] et un errata de programme de Noël, sans lieu ni date [Toulouse Noël 1918 ?] [vue n° 47].

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Le journal du camp d'Ohrdruf, organe du comité de secours", n° 1-33 (18 avril 1915 - 9 avril 1916). [vues n° 1-187]

- "Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf, rédigé par des prêtres français" n° 40 (16 avril 1916). [vues n° 188-195]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Instructions émanant du ministère de la guerre concernant les rapatriements sanitaires et congés de convalescence (1916). [vues n° 1-2]
- Permission accordée (10 octobre 1916). [vues n° 3-4]
- Feuille de route (10 et 23 octobre 1916). [vues n° 5-8]
- Certificats de visite, billets d'hôpital et prescription ou prolongation de convalescence (octobre 1916 - juillet 1917). [vues n° 8-14, 20-21]
- "Dépôt d'Eclopés Songis" (14-18 avril 1917). [vues n° 15-16]
- Cartes de réformé temporaire, de prolongations et de réforme définitive (août 1917 - juin 1921). [vues n° 19-20, 24-26, 27-33]
- Certificat médical : diagnostic manuscrit avec contre-expertise (9 et 13 août 1917). [vues n° 22-23]
- Lettres manuscrites d'Antonin adressée à sa mère lorsqu'il est à Lyon puis à l'hôpital de Troyes (début 1917). [vues n° 34-53]
- Carte postale de la cathédrale de Reims écrite par Antonin Latger à Jeannette [ mars 1917]. [vues n° 54-55]
- Cartes du camp de Langensalza envoyé à Antonin Latger par l'un de ses anciens amis de camp et d'orchestre (novembre 1916 - janvier 1917). [vues n° 56-64]
- Lettre manuscrite du parrain d'Antonin Latger, qui lui est adressée (16 février 1917). [vues n° 65-70]
- Lettre manuscrite de remerciement adressée à Antonin Latger par la famille d'un ami (13 décembre 1918). [vues n° 71-75]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Film amateur réalisé par Marcel Aussillous lors de vacances en famille à Vichy, Clermont-Ferrand, Pontgibaud, Béziers (jardin des poètes), Valras-plage et Gabian où l'on peut voir l'extraction du pétrole.

Le film original n'existe plus. La copie numérique a été réalisée à partir d'une copie sur support VHS appartenant à Madame Anne-Marie Porta.

Pierre Laurent Hilarion Chabal, concierge, fils de Pierre Laurent Hilarion Chabal et d'Adélaïde Bonnafous, naît le 22 mars 1895 à Lacroix (département de Constantine, Algérie). Il intègre l'armée alors qu'il réside en Tunisie (classe de 1915, bureau de recrutement de Tunis, matricule n° 204), comme tirailleur. En 1917, Pierre Chabal, sergent au 8e régiment de marche de tirailleurs (8e RMT), participe aux combats de Verdun (Meuse). En 1918, alors qu'il est sergent au 4e régiment de marche de tirailleurs tunisiens (4e RMTT), Pierre Chabal est blessé dans l'Aisne le 31 août et le 4 septembre 1918. Il se marie le 9 avril 1920 à Kelibia (Tunisie) avec Louise Sylvie Dessimond. Pierre Chabal obtient un certificat de bonne conduite le 29 octobre 1920.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- 2 portraits photographiques de Pierre Chabal en uniforme de tirailleur-zouave : portrait en pied, noir et blanc [vue n° 1], portrait en pied, colorisé avec montage. [vue n°2]

- Extrait du livret militaire et fascicule de mobilisation de Pierre Chabal (copie 1920) [vue n° 3]

- Citation individuelle à l'ordre du 8e régiment de marche de tirailleurs (8e RMT) pour Pierre Chabal, sergent de la 15e compagnie (9 mars 1917). [vue n° 4]

- Citation du 4e Régiment de marche de tirailleurs tunisiens (4e RMTT), à l'ordre de la Xe armée pour les combats du 28 mai au 17 juin 1918 (combats du 30 mai 1918 devant Breuil, 31 mai 1918 devant Missy-aux-Bois, 12 juin 1918 devant Ambleny), avec mention de la participation de Pierre Chabal et annotation manuscrite « blessé le 14/9/1918 » (1918). [vue n° 5]

- Citation du 4e Régiment de marche de tirailleurs tunisiens (4e RMTT), à l'ordre de la Xe armée pour l'attaque du 30 août au 3 septembre 1918 devant Crécy au Mont et sur l'Ailette avec mention de la participation de Pierre Chabal et annotation manuscrite « blessé le 31/8/1918 » (1918). [vue n° 6]

- Certificat de bonne conduite (29 octobre 1920). [vue n° 7]

- Correspondance pour l'envoi de la médaille de Verdun par l'association des Anciens Combattants de Verdun, avec cocarde tricolore en tissu épinglée, et notification d'inscription au livre d'or des Soldats de Verdun (juin 1937) [vue n° 8]

L'original appartient à M. Médéric Chabal.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Guillaume II et l'impératrice [vue n° 1]
- Pendant l'avance, Belgique 1918 [vue n° 2]
- Tranchée de Calonne - Artois [vue n° 3]
- Portrait de Foch, Joffre, Deschanel et Clémenceau pendant les cérémonies de la victoire [vue n° 4]
- Ypres en ruine, vue depuis une église [vue n° 5]
- Dixmude [vue n° 6]
- Poste de secours à Verdun [vue n° 7]
- Navires coulés à Zeebruge [vue n° 8]
- Etape sous la neige en Artois [vue n° 9]
- Hooglede : l'avance en 1918 [vue n° 10]
- Traité de Versailles délégués allemands [vue n° 11]
- Scène de mobilisation départ à une gare [vue n° 12]
- Défilé d'infanterie à Paris pour la victoire [vue n° 13]
- Nieuport - tranchées à la mer [vue n° 14]
- Sainte-Marie à Py - Tranchée conquise [vue n° 15]
- Arras - canon de 155 en action [vue n° 16]
- Batterie de 155 dans le bois des cuisines [vue n° 17]
- Canon « en action », Marne 1914 [vue n° 18]
- Garde du drapeau à Dhuizel [vue n° 19]
- Prisonniers à Verdun [vue n° 20]
- Eparges - Corvée de jus 1915 [vue n° 21]
- Berlin - la garde [vue n° 22]
- Albert 1er et Poincaré sur le Front [vue n° 23]
- Staden Belgique - cadavre allemand [vue n° 24]

L'original appartient à Mme Natacha Nion.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Les Eparges 1915 - cadavres sur les pentes [vue n° 1]
- Blessés du 25 septembre (Somme, 1918) [vue n° 2]
- Bombardement et troupes d'assaut à Saint-Mard [vue n° 3]
- Blessés allemands à Etelfay [vue n° 4]
- Batterie en action à Verdun [vue n° 5]
- En pleine attaque à Montdidier [vue n° 6]
- Boyau et bombes à Souville [vue n° 7]
- En pleine attaque, Courcelles, 1918 [vues n° 8-10]
- Aux Eparges 1915 - contre-attaque au point X [vue n° 11]
- Marne 1915 - 75 en action [vue n° 12]
- Boyau et sape Dumont aux Eparges [vue n° 13]
- Aux Eparges 1915 - fosse commune de 300 morts [vue n° 14]
- Poste mitrailleuse en Champagne [vue n° 15]
- Vaguemestre tué à Ailly-sur-Noye [vue n° 16]
- Pendant la poursuite - Ham (Somme) [vue n° 17]
- Monacu - petits blessés revenant seuls [vue n° 18]
- Aux Eparges 1915 - boyau dans la boue [vue n° 19]
- Bombardement à Aumont-Teton [vue n° 20]
- Aux Eparges 1915 - bombardement du point C [vue n° 21]
- Explosion d'un 305 au ravin d'Assevillers [vue n° 22]
- Avion français abattu à Reims [vue n° 23]
- Prisonniers allemands à Courcelles [vue n° 24]

L'original appartient à Mme Natacha Nion.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Aux Eparges 1915 - blessés du 25 mars[vue n° 1]
- Gare régulatrice - les feuillées [vue n° 2]
- Pendant l'étape - Verdun [vue n° 3]
- Transport d'un blessé - Verdun [vue n° 4]
- Cuisine roulante [vue n° 5]
- Un blessé en Champagne [vue n° 6]
- La manille dans la Cagna [vue n° 7]
- Chasse aux « Totos » dans les tranchées [vue n° 8]
- Souain 1915 - tranchées conquise [vue n° 9]
- Voie sacrée - Verdun [vue n° 10]
- Côte sud du fort de Vaux [vue n° 11]
- Vers le fort de Douaumont [vue n° 12]
- Avion allemand abattu - Aisne 1918 [vue n° 13]
- A l'assaut - mont des Singes [vue n° 14]
- Entonnoir de mine à Perthes [vue n° 15]
- En réserve vers Massiges [vue n° 16]
- Prisonniers - Marne [vue n° 17]
- Corvée de vivres à Fleury [vue n° 18]
- En pleine attaque [vue n° 19]
- Blessés dans la boue à Verdun [vue n° 20]
- En ligne devant Souville - Verdun 1915 [vue n° 21]
- Boyau - Souville [vue n° 22]
- Vue de la ville de Verdun [vue n° 23]
- Explosion de mines - Vosges [vue n° 24]
- Forêt sous la neige - Argonne [vue n° 25]
- Tranchée des baïonnettes - Verdun [vue n° 26]

L'original appartient à Mme Natacha Nion.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

L'original appartient à Mme Natacha Nion.

Raoul Atger, cultivateur, naît le 17 février 1887 au hameau du "Grenier", à Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère), Conscrit de la classe 1907 (matricule n° 1765 au recrutement de Mende), il effectue son service militaire au 3e régiment d'artillerie (3e RA) d'octobre 1908 à septembre 1910. A l'issue de son service, devenu brigadier (depuis le 1er mars 1910), il contracte un engagement volontaire pour 2 ans au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nîmes. Il est promu maréchal des logis le 7 novembre 1910. En octobre 1912, puis octobre 1913, il renouvelle son engagement d'abord pour un an, puis pour deux ans, au 19e RA. Résidant à Nîmes, il épouse Blanche Martin le 22 novembre 1913 ; le couple a une fille, Colette, qui naît le 20 août 1914, au cours du premier mois de guerre. Raoul Atger est promu maréchal des logis fourrier le 12 février 1915. Au premier semestre 1916, Raoul Atger devient instructeur à la batterie d'instruction de Sézanne, au sud d'Epernay (Seine-et-Marne). Le 23 juin 1916, il est blessé par un obus à gaz asphyxiants. Il est versé au 30e régiment d'artillerie (30e RA) le 20 avril 1918, puis passe à la 116e batterie du 176e régiment d'artillerie (176e RA) le 11 juin 1918. Raoul Atger est tué à l'ennemi le 15 juillet 1918 à Souain (Marne), lieu-dit "l'Opéra" ; il est inhumé à Souain. Raoul Atger est cité à l'ordre de la division le 2 juin 1916, puis le 16 juillet 1918 de manière posthume à l'ordre de l'armée ; la Croix de guerre lui est décernée.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carte de visite de "Raoul Atger Sous-Officier d'Artillerie 19e Régt Nîmes" [vue n °1]
- Compte rendu du maréchal des logis et chef de pièce Raoul Atger adressé au capitaine-commandant après "qu'il a passé une revue de caisse aux hommes de sa pièce" ; le document donne les noms de soldats qui étaient "détenteurs d'effets de fantaisie et d'effets ne leur appartenant pas" en en dressant la liste (Nîmes, 18 mars 1914) [vue n° 2]
- Citation à l'ordre de la division, de trois militaires dont Raoul Atger. Ordre du Général Castaing Commandant de la 30e Division (2 juin 1916) [vue n° 3]
- Billet d'hôpital pour évacuation par ambulance de Raoul Atger pour "Intoxication par les gaz et commotions" (24 juin 1916) [vue n° 4] [note : il est inscrit Adger au lieu d'Atger, et matricule 1675 au lieu de 1765]
- "Certificat d'origine de blessure de guerre" par trois témoins à propos de Raoul Atger, "atteint par les gaz asphyxiants et reçu de nombreuses contusions sous une casemate, casemate démolie par un obus de gros calibre" (23 juin 1916) [vue n° 5]
- "Avis de décès" de Raoul Atger, mort pour la France, "tombé au champ d'honneur le 15 juillet 1918 au lieu-dit "l'Opéra" commune de Souain", envoyé au maire de Nîmes pour prévenir madame Atger (2 août 1918) [vue n° 6]
- "Avis de transfert de corps" selon lequel le corps de Raoul Atger a été transféré au cimetière militaire de Sommes-Suippes, arrondissement de Sainte-Menehould (Marne) le 8 avril 1920 ; envoyé au maire de Nîmes pour prévenir la famille de Raoul Atger (27 avril 1920) [vue n° 7]
- Mort pour la France, médaille militaire attribuée à la mémoire du maréchal des logis Atger du 176e Rég. d'Artillerie de tranchée (3 décembre 1920) avec détails des circonstances de son décès [vue n° 8]
- Bordereau d'envoi concernant la décoration à titre posthume de Raoul Atger de l'attribution de la médaille militaire, datant 19 octobre 1921, avec mention de reçu du 24 octobre 1921 [vue n° 9]
- Citation à titre posthume de Raoul Atger, à l'ordre de la 4e armée, en date du 7 août 1918 [délivrée par le général Gouraud, contresignée par le maréchal Pétain] [vue n° 10]

L'original appartient à Mme Élisabeth Jeannet.

Raoul Atger, cultivateur, naît le 17 février 1887 au hameau du "Grenier", à Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère), Conscrit de la classe 1907 (matricule n° 1765 au recrutement de Mende), il effectue son service militaire au 3e régiment d'artillerie (3e RA) d'octobre 1908 à septembre 1910. A l'issue de son service, devenu brigadier (depuis le 1er mars 1910), il contracte un engagement volontaire pour 2 ans au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nîmes. Il est promu maréchal des logis le 7 novembre 1910. En octobre 1912, puis octobre 1913, il renouvelle son engagement d'abord pour un an, puis pour deux ans, au 19e RA. Résidant à Nîmes, il épouse Blanche Martin le 22 novembre 1913 ; le couple a une fille, Colette, qui naît le 20 août 1914, au cours du premier mois de guerre. Raoul Atger est promu maréchal des logis fourrier le 12 février 1915. Au premier semestre 1916, Raoul Atger devient instructeur à la batterie d'instruction de Sézanne, au sud d'Epernay (Seine-et-Marne). Le 23 juin 1916, il est blessé par un obus à gaz asphyxiants. Il est versé au 30e régiment d'artillerie (30e RA) le 20 avril 1918, puis passe à la 116e batterie du 176e régiment d'artillerie (176e RA) le 11 juin 1918. Raoul Atger est tué à l'ennemi le 15 juillet 1918 à Souain (Marne), lieu-dit "l'Opéra" ; il est inhumé à Souain. Raoul Atger est cité à l'ordre de la division le 2 juin 1916, puis le 16 juillet 1918 de manière posthume à l'ordre de l'armée ; la Croix de guerre lui est décernée.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Carte d'Aimé Ponsard (oncle de Blanche) adressée à Blanche Atger, lui donnant des nouvelles de Raoul Atger (5 octobre 1914) [vues n° 5-6]
- Lettre de Raoul Atger adressée à Emma Durand, cousine (et presque sœur) de Blanche Atger, dont le mari a également été mobilisé (30 novembre 1914, 27 janvier 1916) [vues n° 7-9]
- Lettres de Raoul Atger adressées à ses beaux-parents de Castelnau (19 mars 1915) [vues n° 10-12]
- Lettre de Francis Atger, frère cadet de Raoul Atger (également mobilisé) adressée à Blanche Atger (7 mai 1915) [vues n° 13-14]
- Carte destinée à Blanche Atger, par un homme de la même batterie que Raoul Atger (6 juillet 1915) [vue n° 15]
- Lettres de Raoul Atger adressées à sa femme (et la plupart du temps également à sa fille) (14 et 24 décembre 1915 [vues n° 16-23] ; 27 janvier 1916 [vues n° 24-26] ; puis du 4 avril au 10 juin 1916 [vues n° 27-124] ; et enfin du 24 janvier au 28 mars 19 18 [vues n° 127-172]. A signaler : lettre contenant la citation de Raoul Atger qu'il a retranscrite (4 juin 1916) [vue n° 116], deux cartes pour Colette, fille de Raoul et Blanche Atger [vue n° 88] (manque le verso) et carte postale de bonne année (30 décembre 1916) [vues n° 125-126]
- Lettre à demi-déchirée (sans signature) [vue n° 173] adressée à "Cher frère et chère belle-sœur"
- Invitation pour Blanche Atger à se rendre à l'inauguration du "Monument aux morts des Armées de Champagne" qui aura lieu le 24 septembre 1924 dans la Marne, avec détail de la cérémonie et aides au transport (13 septembre 1924) [vues n° 174-177]
- Lettre d'Alphonsine (sœur aînée de Raoul Atger) écrivant à sa belle-sœur Blanche Atger (20 janvier 1929) [vues n° 178-180]

L'original appartient à Mme Élisabeth Jeannet.

Raoul Atger, cultivateur, naît le 17 février 1887 au hameau du "Grenier", à Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère), Conscrit de la classe 1907 (matricule n° 1765 au recrutement de Mende), il effectue son service militaire au 3e régiment d'artillerie (3e RA) d'octobre 1908 à septembre 1910. A l'issue de son service, devenu brigadier (depuis le 1er mars 1910), il contracte un engagement volontaire pour 2 ans au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nîmes. Il est promu maréchal des logis le 7 novembre 1910. En octobre 1912, puis octobre 1913, il renouvelle son engagement d'abord pour un an, puis pour deux ans, au 19e RA. Résidant à Nîmes, il épouse Blanche Martin le 22 novembre 1913 ; le couple a une fille, Colette, qui naît le 20 août 1914, au cours du premier mois de guerre. Raoul Atger est promu maréchal des logis fourrier le 12 février 1915. Au premier semestre 1916, Raoul Atger devient instructeur à la batterie d'instruction de Sézanne, au sud d'Epernay (Seine-et-Marne). Le 23 juin 1916, il est blessé par un obus à gaz asphyxiants. Il est versé au 30e régiment d'artillerie (30e RA) le 20 avril 1918, puis passe à la 116e batterie du 176e régiment d'artillerie (176e RA) le 11 juin 1918. Raoul Atger est tué à l'ennemi le 15 juillet 1918 à Souain (Marne), lieu-dit "l'Opéra" ; il est inhumé à Souain. Raoul Atger est cité à l'ordre de la division le 2 juin 1916, puis le 16 juillet 1918 de manière posthume à l'ordre de l'armée ; la Croix de guerre lui est décernée.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Lettre de Blanche Atger, adressée à son mari Raoul Atger, maréchal des logis fourrier (17 janvier 1916) [vues n° 1-2]
- Lettre de C. Villeneuve (les Villeneuve sont des amis et voisins de Nîmes ; M Villeneuve est également sous-officier au 19e RA de Nîmes, ami de Raoul et parrain de Colette) adressée à Raoul Atger (10 février 1915) [vues n° 3-4]
- Lettre adressée à Raoul Atger par son camarade et adjudant-chef J. Boiron (18 juin 1915), qui vient d'être affecté à Nîmes après avoir combattu dans la batterie de Raoul Atger au Front [vues n° 5-6]

L'original appartient à Mme Élisabeth Jeannet.

Raoul Atger, cultivateur, naît le 17 février 1887 au hameau du "Grenier", à Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère), Conscrit de la classe 1907 (matricule n° 1765 au recrutement de Mende), il effectue son service militaire au 3e régiment d'artillerie (3e RA) d'octobre 1908 à septembre 1910. A l'issue de son service, devenu brigadier (depuis le 1er mars 1910), il contracte un engagement volontaire pour 2 ans au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nîmes. Il est promu maréchal des logis le 7 novembre 1910. En octobre 1912, puis octobre 1913, il renouvelle son engagement d'abord pour un an, puis pour deux ans, au 19e RA. Résidant à Nîmes, il épouse Blanche Martin le 22 novembre 1913 ; le couple a une fille, Colette, qui naît le 20 août 1914, au cours du premier mois de guerre. Raoul Atger est promu maréchal des logis fourrier le 12 février 1915. Au premier semestre 1916, Raoul Atger devient instructeur à la batterie d'instruction de Sézanne, au sud d'Epernay (Seine-et-Marne). Le 23 juin 1916, il est blessé par un obus à gaz asphyxiants. Il est versé au 30e régiment d'artillerie (30e RA) le 20 avril 1918, puis passe à la 116e batterie du 176e régiment d'artillerie (176e RA) le 11 juin 1918. Raoul Atger est tué à l'ennemi le 15 juillet 1918 à Souain (Marne), lieu-dit "l'Opéra" ; il est inhumé à Souain. Raoul Atger est cité à l'ordre de la division le 2 juin 1916, puis le 16 juillet 1918 de manière posthume à l'ordre de l'armée ; la Croix de guerre lui est décernée.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Raoul Atger devant ses hommes vers octobre 1917" [vues n° 1-2]
- "Colette, 8 mars" [1915] [vues n° 3-4]
- "Blanche Atger et Colette, automne 1914" [juste après la naissance, septembre 1914] [vues n° 5-6]

L'original appartient à Mme Élisabeth Jeannet.

Raoul Atger, cultivateur, naît le 17 février 1887 au hameau du "Grenier", à Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère), Conscrit de la classe 1907 (matricule n° 1765 au recrutement de Mende), il effectue son service militaire au 3e régiment d'artillerie (3e RA) d'octobre 1908 à septembre 1910. A l'issue de son service, devenu brigadier (depuis le 1er mars 1910), il contracte un engagement volontaire pour 2 ans au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nîmes. Il est promu maréchal des logis le 7 novembre 1910. En octobre 1912, puis octobre 1913, il renouvelle son engagement d'abord pour un an, puis pour deux ans, au 19e RA. Résidant à Nîmes, il épouse Blanche Martin le 22 novembre 1913 ; le couple a une fille, Colette, qui naît le 20 août 1914, au cours du premier mois de guerre. Raoul Atger est promu maréchal des logis fourrier le 12 février 1915. Au premier semestre 1916, Raoul Atger devient instructeur à la batterie d'instruction de Sézanne, au sud d'Epernay (Seine-et-Marne). Le 23 juin 1916, il est blessé par un obus à gaz asphyxiants. Il est versé au 30e régiment d'artillerie (30e RA) le 20 avril 1918, puis passe à la 116e batterie du 176e régiment d'artillerie (176e RA) le 11 juin 1918. Raoul Atger est tué à l'ennemi le 15 juillet 1918 à Souain (Marne), lieu-dit "l'Opéra" ; il est inhumé à Souain. Raoul Atger est cité à l'ordre de la division le 2 juin 1916, puis le 16 juillet 1918 de manière posthume à l'ordre de l'armée ; la Croix de guerre lui est décernée.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Le mémoire est constitué d'une biographie détaillée de Raoul Atger et de sa femme Blanche Martin ; il comprend l'analyse de la correspondance de Raoul Atger pendant la guerre 1914-1918 de manière thématique, détaillant également toutes les personnes dont les noms figurent dans les écrits.

L'original appartient à Mme Élisabeth Jeannet.

René Marcel Nondier, ouvrier menuisier, naît le 26 avril 1894 à Varangéville (Meurthe-et-Moselle). Engagé volontaire le 25 mars 1913 (classe 1914, bureau de Nancy-Toul, matricule n° 174) à la mairie de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), il arrive au corps et intègre le 153e régiment d'infanterie (153e RI) de Toul le 26 mars 1913. Il devient soldat de première classe le 11 novembre 1913, et caporal le 1er mars 1914. Dès l'ordre de mobilisation, son régiment est engagé sur le Front ; Marcel Nondier participe à la bataille de Morhange du 20 août 1914, au cours de laquelle il est blessé au bras et fait prisonnier. Interné en Allemagne au camp de Königsbrück (Saxe) pendant toute la guerre, il est rapatrié le 30 octobre 1918. Le 3 janvier 1919, il est versé au 4e bataillon de chasseurs à pied (4e BCP), puis est démobilisé le 6 août 1919 (certificat de bonne conduite accordé).
Marcel Nondier est titulaire d'une citation à l'ordre du régiment en date du 23 août 1920 (reçue le 27 octobre 1920 dans son cahier), et reçoit la Croix de guerre le 26 novembre 1920.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Journal de guerre de Marcel Nondier [vues n° 1-15], suivi de onze textes manuscrits, poèmes et chansons de sa propre composition, rédigés lors de sa captivité au camp de Königsbruck (Saxe, Allemagne) (26 août 1914 - 30 octobre 1919) [vues n° 16-32].

Récit de Marcel Nondier :

Marcel Nondier quitte la caserne de Toul le vendredi 31 juillet : "Réveil à 1 heure du matin par une alerte de guerre. Nous sommes partis de Toul à 4 heures et avons pris la direction de Nancy, où nous sommes passés à 11h par une chaleur torride (&) A 3 heures, départ pour Buissoncourt où nous sommes arrivés à 6h30, exténués, après une marche de 48 kilomètres." [vue n° 3]

Du 1er au 9 août, Marcel Nondier effectue des travaux de défense, tranchées et barbelés, reçoit des visites de membres de sa famille, commence la surveillance face à l'ennemi, pratique des exercices militaires avec les réservistes, tient les avant-postes dans les bois de Réméréville, effectue des gardes à la sortie de Drouville puis à Réméréville, où on leur amène des prisonniers civils. [vues n° 3-4]
Les 10 et 11 août, Marcel Nondier arrive à La Bouzule (Champenoux), où il aperçoit pour la première fois les obus éclater. Il tire sur un aéroplane allemand. Les nuits, il indique que "les rats nous passaient sur le corps. Ce jour-là j'étais bien malade, je n'ai pas pu me lever pour aller aux vivres qui ne sont arrivés qu'à minuit." [vues n° 4-5]
Les 12 et 13 août, Marcel Nondier cantonne à Mazerulles, où différents pelotons et régiments passent. Le 12 août, il précise "le capitaine a remis 5 francs à chaque chef d'escouade pour améliorer l'ordinaire." [vue n° 5]
Le 14 août, "départ à 4 heures en vue du combat qui est proche. Rassemblement de l'Armée dans la plaine de Hoéville. Le combat commence à 7 heures." Le 153e RI, celui de Marcel Nondier, qui est en réserve du 39e RI, doit rester dissimulé. Des Allemands sont fait prisonniers, et Marcel Nondier voit pour la première fois à quoi ressemble un fusil allemand. Il cantonne ensuite à Arracourt. Le 15 août, un obus tombe à cent mètres de lui, et des voitures de blessés de la veille passent en direction de Nancy. [vue n° 5]
Le 16 août, "la frontière est franchie l'arme à la bretelle aux cris répétés de : Vive la France ; puis nous prenons position sur le Champ de bataille de la veille", et Marcel Nondier cantonne à Bezange-la-Petite. Le 17 août, sous la pluie, Marcel Nondier et son régiment vont relever le 160e RI dans les Bois de Vie, et reviennent à Arracourt où ils cantonnent le 18 août alors que les RIC arrivent. [vue n° 6]
Le 19 août est une "journée mémorable qui nous réconforta de nos fatigues" : les militaires français traversent les villes avec les encouragements : "la ville était toute pavoisée en notre honneur, on nous jetait des fleurs".
Mais approchant de la ligne de feu, "le canon tonne et la fusillade crépite, dure, annonçant un combat terrible". Le 153e RI se rend à Vannecourt où "dans l'après-midi, nous avons reçu le baptême du feu (&) les obus trop longs destinés aux batteries étaient pour nous (&) je fus moi-même touché au pied par un schrapnell qui me déchira la chaussure sans me faire trop de mal".
Ensuite, Marcel Nondier bivouaque à proximité d'Achain, dans les champs d'avoine. "Les phares ennemis ont marché toute la nuit et les balles tombaient tout autour de nous et parfois sur les gamelles après nos sacs." [vues n° 6-7]
Le 20 août : "Triste journée, journée inoubliable pour ceux qui lui ont survécu. (&) A deux heures, chacun saute sur son sac et son fusil, l'un avait servi d'oreiller, l'autre d'ange-gardien. (&) On nous laissa faire le café, ce qui fut une grande imprudence, car nous n'avons pas tardé à être repérés par les aéros qui tournaient comme des mouches au-dessus de nous. Nous fûmes copieusement arrosés d'obus." [vues n° 7-8]
Marcel Nondier détaille ensuite comment ses camarades sont blessés ou tués un à un alors qu'il continue d'avancer, jusqu'à ce qu'il soit touché lui aussi : "Heureusement, je n'avais que le bras cassé." Essayant de regagner le village, il tombe d'épuisement. Reprenant ses esprits et à l'aide d'un ami, ils reprend la direction de Bezanges. "La plaine est sinistre, des morts la jonchent de tous côtés" [vues n° 7-9]
Les deux soldats sont à nouveau la cible de tirs et son camarade tombe. Marcel Nondier est finalement ramené au village par un cavalier. Il s'aperçoit alors que tout le monde y a été fait prisonnier. En effet, les français restant "durent lâcher par le manque de munitions." [vue n° 9]
Le 21 août, alors que Marcel Nondier n'a rien mangé depuis deux jours, toujours blessé, prisonnier, il tombe à bout de forces et est emmené en voiture à Morhange. Il est nourri et pansé par un camarade le lendemain. Le 23 août, il est conduit en salle d'opération où les chirurgiens veulent l'amputer du bras. Heureusement, connaissant un peu le médecin, Marcel Nondier obtient de se faire soigner. [vue n° 9]. Le journal arrête alors d'être quotidien pour devenir plus épisodique.
Le 26 août, Marcel Nondier et ses camarades sont envoyés en camp d'internement, à Königsbrück, en Allemagne. "Lorsqu'à deux heures, on nous fait descendre dans la cour pour être transportés à l'intérieur de l'Allemagne. A 3 heures nous quittons la caserne (&) à 4 heures nous montons dans les wagons, aménagés. Le canon tonne avec rage et à 10 heures lorsque nous sommes partis, nous l'entendions encore.
"Notre voyage, durant lequel nous fûmes promenés à travers l'Allemagne, fut un long calvaire, où, à part nos blessures nous eûmes à souffrir horriblement de la faim. Il dura 82 heures. Le 30 août à 1 heure du matin nous arrivons à Königsbrück" [vue n° 10]
Marcel Nondier raconte brièvement les trois premiers jours au camp, puis explique que "Raconter la vie jour par jour est inutile car c'est une série de journées interminables de souffrances morale et physique". Du 4 septembre au 23 octobre 1914, Marcel Nondier détaille les différentes opérations faites à son bras, d'abord au camp, puis à l'hôpital de la ville où il a été transféré jusqu'au 23 octobre, date de son retour au camp. [vues n° 10-11]
Dès le 9 octobre, Marcel Nondier apprend la possibilité d'écrire à sa famille ; petit à petit se met alors en place une correspondance où il échange avec joie les premières nouvelles, photographies, colis avec sa famille. Jusqu'en juillet 1915, les nouvelles du camp décrites dans le journal de Marcel Nondier se limitent aux réceptions des colis et nouvelles, au suivi médical et soucis de santé, aux connaissances qu'il peut croiser et aux déplacements de prisonniers. Le 26 juillet 1914, Marcel Nondier quitte le camp mixte pour le camp français [vues n° 11-12]
A partir du 12 novembre 1914, Marcel Nondier alterne entre différents "kommandos" et de courtes périodes de retours au camp : le Kommando à Niedersedlitz chez Houtsch et Cie (12 novembre 1916 - 13 octobre 1916), la Verrerie de Copitz (13 octobre 1916 - 16 novembre 1916), dans une scierie à Hütten (26 novembre 1916 - 7 décembre 1916), à nouveau à la verrerie (21 décembre 1916 - 22 janvier 1918), puis dans une fabrique de pâte à papier à partir du 23 mars 1918. Mais en avril 1918, Marcel Nondier souffre de nouveau de douleurs au bras, effectue un séjour à l'hôpital, subit une nouvelle opération, puis réintègre le camp le 18 mai. Le 29 avril 1918, il passe même devant une commission pour être interné en Suisse, mais cela n'est pas accepté. [vue n° 13]
Après son rétablissement, Marcel Nondier travaille un dernier kommando, à Schweipnitz (août 1918 13 octobre 1918), puis est rapatrié au camp de Königsbrück pour être transféré à celui de Manheim le 17 octobre 1918. [vue n° 14]
Le 28 octobre 1918, Marcel Nondier part enfin pour le camp de Konstanz (Constance, Suisse). Le 30 octobre 1918 " à 7 heures du matin nous passons la frontière française un peu avant Bellegarde". Marcel Nondier raconte ensuite sommairement l'organisation du retour, son passage devant la commission de réforme, ses différentes permissions et nouvelles affectations (à Périgueux puis à Givry), après quoi il rejoint le dépôt de démobilisation du 26e RI à Nancy. Le 6 août 1919, il est démobilisé. [vues n° 14-15]

L'original appartient à M. Christian Chanteclair.

Le document a été retrouvé en 1955 dans la maison du grand-père de Christian Chanteclair, à Givry (Saône-et-Loire), où Marcel Nondier semble avoir résidé.

Concerne également Notre-Dame-de-Londres et Mas-de-Londres.

L'original appartient à M. Serge Doumergue.

- Ravin des arcs (rivière de Lamalou) [vue n° 1].

- Château de Notre Dame de Londres (1579) [vue n° 2].

- Village de Notre Dame de Londres [vue n° 3].

- Ruines du château de Montferrant [vue n° 4].

- Château de la Roquette [vues n° 5-6, 10].

- Château et église de Notre Dame de Londres [vue n° 7].

- Château de Londres ou Mas de Londres [vue n° 8].

- Château de Notre Dame de Londres vu de côté [vue n° 9].

- Place de la mairie [vue n° 11].

- Vue du Pic-Saint-Loup [vue n° 12].

L'original appartient à M. Serge Doumergue.

Monographie distinguée par une médaille d'argent à l'exposition scolaire de Montpellier en 1885.

Editions Hamelin frère, imprimerie centrale du Midi à Montpellier, 45 pages.

L'original appartient à M. Serge Doumergue.

Albert Alexis Azam, fils de Jean-Pierre Alexis Azam et Anne Adélaïde Guibal, naît le 9 septembre 1883 à Brindisi (Italie).
Alors qu'il est bijoutier, Albert Azam contracte un engagement volontaire le 28 janvier 1902 à la mairie de Béziers (Hérault) ; il est alors intégré au 5e régiment du génie (5e RG) en tant que sapeur télégraphiste (matricule n° 276, classe 1903 au recrutement de Béziers-Saint-Pons), puis devient caporal télégraphiste le 21 septembre 1902. Réformé temporaire le 7 septembre 1903 pour "otite moyenne chronique", maintenu en réforme le 28 septembre 1905 pour "otite moyenne double", il est finalement reconnu apte au service auxiliaire le 17 octobre 1906 où il intègre alors le 8e régiment du génie (8e RG), affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée. Il quitte l'armée à l'issue de son engagement et passe dans la réserve de l'armée active le 7 novembre 1906.
Albert Azam est alors classé sans affectation de guerre (NA) à la Compagnie du Midi comme électricien à Fontpedrouze (Pyrénées-Orientales) du 13 novembre 1909 au 12 octobre 1912.
Devenu voyageur de commerce de la Maison Charles Monternier, à Montpellier, il est rappelé à l'activité par la mobilisation générale le 1er août 1914, est affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée et arrive au corps le 3 août 1914. Il gagne le Front de Champagne autour de Reims.
La commission de réforme d'Angoulême maintient Albert Azam en service auxiliaire le 8 février 1916, à la suite d'une blessure de guerre (otite consécutive à un éclatement d'obus) ; ce dernier est promu caporal-fourrier le 24 mars 1916, puis renvoyé dans ses foyers le 4 juin 1916. Albert Azam est affecté au 7e Régiment du Génie (7e RG) le 15 novembre 1918, puis démobilisé le 16 mars 1919 ; il est décoré de la médaille de la Victoire et de la médaille commémorative de la Grande Guerre.
Après la guerre, Albert Azam devient chef de gare à Olette (Pyrénées-Orientales) ; marié, il est père de trois enfants, dont l'un né après la guerre.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

L'original appartient à Mme Nicole Ducamp.

Albert Alexis Azam, fils de Jean-Pierre Alexis Azam et Anne Adélaïde Guibal, naît le 9 septembre 1883 à Brindisi (Italie).
Alors qu'il est bijoutier, Albert Azam contracte un engagement volontaire le 28 janvier 1902 à la mairie de Béziers (Hérault) ; il est alors intégré au 5e régiment du génie (5e RG) en tant que sapeur télégraphiste (matricule n° 276, classe 1903 au recrutement de Béziers-Saint-Pons), puis devient caporal télégraphiste le 21 septembre 1902. Réformé temporaire le 7 septembre 1903 pour "otite moyenne chronique", maintenu en réforme le 28 septembre 1905 pour "otite moyenne double", il est finalement reconnu apte au service auxiliaire le 17 octobre 1906 où il intègre alors le 8e régiment du génie (8e RG), affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée. Il quitte l'armée à l'issue de son engagement et passe dans la réserve de l'armée active le 7 novembre 1906.
Albert Azam est alors classé sans affectation de guerre (NA) à la Compagnie du Midi comme électricien à Fontpedrouze (Pyrénées-Orientales) du 13 novembre 1909 au 12 octobre 1912.
Devenu voyageur de commerce de la Maison Charles Monternier, à Montpellier, il est rappelé à l'activité par la mobilisation générale le 1er août 1914, est affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée et arrive au corps le 3 août 1914. Il gagne le Front de Champagne autour de Reims.
La commission de réforme d'Angoulême maintient Albert Azam en service auxiliaire le 8 février 1916, à la suite d'une blessure de guerre (otite consécutive à un éclatement d'obus) ; ce dernier est promu caporal-fourrier le 24 mars 1916, puis renvoyé dans ses foyers le 4 juin 1916. Albert Azam est affecté au 7e Régiment du Génie (7e RG) le 15 novembre 1918, puis démobilisé le 16 mars 1919 ; il est décoré de la médaille de la Victoire et de la médaille commémorative de la Grande Guerre.
Après la guerre, Albert Azam devient chef de gare à Olette (Pyrénées-Orientales) ; marié, il est père de trois enfants, dont l'un né après la guerre.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

L'original appartient à Mme Nicole Ducamp.

Albert Alexis Azam, fils de Jean-Pierre Alexis Azam et Anne Adélaïde Guibal, naît le 9 septembre 1883 à Brindisi (Italie).
Alors qu'il est bijoutier, Albert Azam contracte un engagement volontaire le 28 janvier 1902 à la mairie de Béziers (Hérault) ; il est alors intégré au 5e régiment du génie (5e RG) en tant que sapeur télégraphiste (matricule n° 276, classe 1903 au recrutement de Béziers-Saint-Pons), puis devient caporal télégraphiste le 21 septembre 1902. Réformé temporaire le 7 septembre 1903 pour "otite moyenne chronique", maintenu en réforme le 28 septembre 1905 pour "otite moyenne double", il est finalement reconnu apte au service auxiliaire le 17 octobre 1906 où il intègre alors le 8e régiment du génie (8e RG), affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée. Il quitte l'armée à l'issue de son engagement et passe dans la réserve de l'armée active le 7 novembre 1906.
Albert Azam est alors classé sans affectation de guerre (NA) à la Compagnie du Midi comme électricien à Fontpedrouze (Pyrénées-Orientales) du 13 novembre 1909 au 12 octobre 1912.
Devenu voyageur de commerce de la Maison Charles Monternier, à Montpellier, il est rappelé à l'activité par la mobilisation générale le 1er août 1914, est affecté au détachement des sapeurs télégraphistes du 3e corps d'armée et arrive au corps le 3 août 1914. Il gagne le Front de Champagne autour de Reims.
La commission de réforme d'Angoulême maintient Albert Azam en service auxiliaire le 8 février 1916, à la suite d'une blessure de guerre (otite consécutive à un éclatement d'obus) ; ce dernier est promu caporal-fourrier le 24 mars 1916, puis renvoyé dans ses foyers le 4 juin 1916. Albert Azam est affecté au 7e Régiment du Génie (7e RG) le 15 novembre 1918, puis démobilisé le 16 mars 1919 ; il est décoré de la médaille de la Victoire et de la médaille commémorative de la Grande Guerre.
Après la guerre, Albert Azam devient chef de gare à Olette (Pyrénées-Orientales) ; marié, il est père de trois enfants, dont l'un né après la guerre.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

[vue n° 2] : Traduction de l'alphabet allemand en gothique manuscrit suivi d'une liste de noms

[vues n° 2-3] : Liste de mots français traduits en allemand

[vue n° 4] :
- Jules Azam, Section Auto TM 444 par Paris
- Confié pour me l'expédier un paquet à M. Carles Receveur des postes à Merfy. 2 doubles de 75, 3 paires gants, 1 cache-nez, 2 porte-photo. Le 26 Avril 1915

Mardi 27 Avril 1915. 271ème jour de Campagne
Voir pour le commencement de la Campagne les carnets n° 1 et 2.

Enfin nous sommes partis de la région Trigny pour une direction inconnue. 1re étape Branscourt.
Départ Trigny sac au dos à 10h1/2 du matin par une chaleur étouffante. L'étape nous paraît d'autant plus pénible qu'elle nous est aigrie par l'obligation de porter le sac ce qui ne s'était jamais produit de mémoire de télégraphiste. En arrivant à 2h histoire de nous reposer nous partons en construction de ligne jusqu'à Rosnay.
L'intelligence de certains chefs se manifeste là. Rentrés le soir au cantonnement complètement vidés, le lendemain (&)

[vue n° 5] :
(&) pas de changement notable sinon que tous les jours, jusqu'à Aujourd'hui non compris (Dimanche 2 mai) nous faisons de la construction de ligne de campagne pour nous apprendre (oh ironie) sous la haute direction du Sergent Blanquet.
Quel métier.
Lendemain Lundi, j'entre en fonctions au fourgon comme faisant fonction Caporal-fourrier ce que faisait Beauchêne avant sa nomination au grade de Sergent Fourrier.
Nous verrons ce que fera ce métier.

Lundi 3 mai 1915. 277ème jour

Lundi 10 mai- 1915
Nous voilà partis de Branscourt pour une région inconnue. Bicyclette jusqu'à Fismes où nous attendons de 6h30 à 11h15 soir que le train parte. 12 heures de chemin de fer et nous débarquons à Longau [Longueau] à 4 kilomètres d'Amiens. A 2 heures départ de Longau pour Sombrin où nous arrivons à 7h20 du soir après une ballade de 47 kilomètres en vélo avec un vent debout formidable, une route en montagnes russes agrémentée de côtes plus terribles les unes que les autres et une poussière aveuglante par suite du grand nombre d'automobiles transportant les hommes de l'infanterie. Quelle belle chute que je me suis payé, c'est (&)

[vue n° 6] :
(&) miracle que je n'aie pas été écrasé par un autobus. Mon vélo a eu sa roue avant complètement pliée en 8. Nous avons réussi avec Pelerin à la redresser et j'ai pu continuer à rouler avec peine jusqu'à Doullens et Sombrin (Pas-de-Calais).
Soupé au café avec Chausson et allé dormir au poste de la mairie.
Ce matin 6h départ pour Avesne-le-Comte à 4h50 de Sombrin. Il fait excessivement chaud. Heureusement que la bière ne manque pas, et bonne et pas chère.
D'énormes quantités de blessés sont passées par 3 trains et ambulances automobiles.
Ca tape très dur dans cette région mais nous faisons une avance notable.

Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Mai 1915
Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais)
Rien de notable à signaler.
Aujourd'hui Mercredi temps mauvais (pluie).
Ce matin au rassemblement, Blanquet nous a lu un délicieux motif de littérature pondu par Castelet qui a réussi après plusieurs heures d'efforts intellectuels à accoucher d'une de ses conneries habituelles. C'est douloureux de se voir commander par des officiers pareils qui au sujet de repas chauds viennent vous parler des commentaires de Jules César, oh connerie sans limite. J'ai découvert ce matin que l'adjudant Levêque est un copain à Sidobre. Si jamais je le retrouve à Montpellier, il faudra que je lui en cause.

[vue n° 7] :
La situation est sans changement et nous sommes toujours à Avesnes-Le-Comte aujourd'hui

Lundi 17 Mai 1915
Toujours mauvais temps avec quelques éclaircies de soleil. Les communiqués qui paraissent nous apprennent que nous réalisons d'importants progrès au nord d'Arras, mais ils doivent nous coûter rudement cher car il passe sans cesse des blessés.

Jusqu'à aujourd'hui Samedi 22 Mai, il ne se passe rien d'intéressant du point de vue général. Nous ne considérons pas nos petites avances comme des succès, et les Russes non plus.
L'Italie joue toujours avec les tours en passe-passe et n'a pas déclaré la guerre. On attend impatiemment que quelque chose se déclenche. L'Amérique aussi semble bien vouloir entrer en jeu à la suite du torpillage de la Lusitania, le plus beau paquebot anglais qui existait dans quelques jours nous serons fixés.
Hier soir à l'est d'Arras, il y a eu une terrible canonnade. Elle avait duré toute la journée avec des variations d'intensité mais à 9h du soir le grand branle-bas a commencé. On aurait dit le roulement de fourgons sur le pavé. A plus de dix kilomètres où nous étions le bruit se distinguait parfaitement et nous assourdissait. Le duel d'Artillerie a duré presque toute la nuit et continue ce matin par les grosses pièces. Hier soir, c'était le 75 qui donnait. Encore des malheureux qui n'auront pas vu le soleil de ce beau jour qui s'est levé ce matin.

[vue n° 8] :
Jeudi 21 Mai 1915
Nous sommes à Barly, Pas-de-Calais depuis mardi, à 4 kilomètres de Avesnes-Le-Comte, installés dans le parc du château. Nous faisons la popote en plein air et nous couchons sous la tente installée sous les grands arbres, et n'y sommes pas du tout mal. La bataille d'artillerie cogne dur sur Arras, depuis 3 jours et trois nuits sans interruption le canon gronde. Nous ne connaissons aucun résultat.
Le séjour sous nos arbres est délicieux. Depuis le commencement de la Campagne, nous n'avons été si bien comme lieu au grand air dans un endroit merveilleux. Que demander de plus. La classe oh oui, car depuis le 2 Août ça commence à être terriblement long et pénible, sans compter que les ruines s'accumulent aussi bien dans les régions envahies que partout ailleurs. L'Italie s'est décidée à entrer en jeu ; depuis le 23 Mai, elle a déclaré la guerre à l'Autriche. Nous avons tous l'espoir que ce fait écourtera un peu la campagne. Au moment où j'écris ces lignes, la bataille, ou plutôt le duel d'Artillerie, fait rage. C'est épouvantable. Malgré ce, on ne voit pas passer trop de blessés. Il est vrai que l'infanterie ne donne pas. Attendons avec impatience d'avoir des précisions. Il semble que la canonnade soit du côté de Carency ou de Notre-Dame-de-Lorette.

Mardi 1er Juin 1915
302ème jour de campagne
Au train dont nous y allons, il ne faut pas désespérer de doubler de bien loin le cap des 365 et plus. Rien de nouveau à signaler. Toujours à Barly (&)

[vue n° 9] :
(&) où il débarque toujours des quantités de troupes. Peu ou pas de canonnade dans notre secteur.
Ce matin on a donné la chasse à un Aviatick. Deux obus non éclatés sont venus nous tomber à à peu près cinquante mètres du cantonnement. L'Aviatik faisait vite, très vite même pour s'en aller.
Hier soir Grande nouba. Souper au champagne pour recevoir l'ami Housser qui de Sergent est passé Adjudant au 28ème. Ce matin nous avions tous un peu la gueule de bois.

Mardi 9 Juin. 310ème jour.
C'est à la formation sanitaire de Doullens que j'écris ces lignes. Je suis malade dans le dos et dans les reins. Le major de Barly m'a évacué pour Bronchite chronique et Sommet du poumon droit suspect. J'attends d'être évacué sur un hôpital depuis déjà longtemps je traînais et décidément ne pouvant plus tenir je me suis fait porter malade. Ca n'a pas traîné. A 10 heures je passais la visite et à midi je partais en auto pour l'hôpital. Je souffre toujours, mais j'ai surtout le cafard pour ma famille.
J'ai pu avoir hier soir par un fantassin malade une relation très exacte du combat de Souchez Aix Houlette Ablain St Mazaire du 23 mai au (&)

[vue n° 10] :
(&) 3 juin. Les combats dans les maisons, dans les caves à coup de grenades, de couteaux, de crosses de fusil et surtout à coups de pieds. C'était un véritable combat de sauvages. Aussitôt qu'un Boche mettait le nez à un soupirail, il recevait un coup de crosse ou un coup de soulier ; nous avons eu de grosses pertes mais les Boches ont beaucoup plus trinqués que nous. On leur lançait des grenades dans les caves où ils étaient réfugiés par 30 et 40. Pas un n'en est sorti.
Il serait puéril de nier que nous avons vu des mitrailleurs Allemands enchaînés à leurs pièces. Quand on leur tombait dessus, ces malheureux étaient hagards et absolument affolés. On les tuait sans pitié car ce sont les mitrailleurs qui nous ont toujours fait le plus de mal. Nous ne craignons pas leurs canons comme leurs mitrailleuses dont ils sont abondamment pourvus 25 par régiment et nous 6.
Depuis 3 jours, la canonnade est ininterrompue du côté d'Arras. Avant-hier, Blanquat l'a évité de bien près. Ils ont été heureux de flanquer la canonnade et de se mettre à l'abri d'un mur. Ils se sont laissés repérer et plus de 50 obus de 75 et 105 leur sont tombés aux alentours, sans leur causer aucun dommage, mais ils avaient chaud.
L'Infirmier de la salle où je suis à Doullens est prêtre Breton. D'ailleurs tous les infirmiers ou presque tous ceux qu'il y a ici sont (&)

[vue n° 11] :
(&) prêtres aussi. Orage très violent après midi pendant une bonne heure, on aurait cru le déluge. Après un moment d'arrêt ça se remet à tomber.

Dimanche 13 Juin 1915
Depuis vendredi soir changé d'hôpital suis allé au beffroi le 36 étant plein.
Rien d'important à signaler sinon que malgré qu'en disent les journaux, le moral des troupes est bien mauvais. S'il faut recommencer une campagne d'hiver, nous ne la tiendrons pas car nous sommes tous dégoûtés et découragés. Il y en a assez de cette vie de faire détruire des milliers d'hommes pour arriver à un résultat presque négatif. On ne recule pas c'est vrai, mais on n'avance guère non plus, qu'au prix des plus grands sacrifices en hommes et en munitions c'est terrible cette guerre.
Neuville St Vaoust est pris mais ce que ça nous a coûté est indicible. Nous avons laissé de 3 à 400 morts et 1500 blessés sont passés ici à Doullens.
C'est toujours le combat de sauvages, même à coups de couteaux à virole qui a décidé de la prise des quelques dernières maisons de ce patelin en ruines. Ils sont forts et tenaces les Boches. Nous avons commencé depuis quelques jours l'emploi des gaz asphyxiants qui ont fait leur effet. Et nous disons que nous sommes civilisés !! Il est vrai qu'il faut répondre du tac au tac à ces brutes.

[vue n° 12] :
Vendredi 18 Juin 1915
Résumé de quelques journées.
Départ de Doullens le 14 juin à 7h10 passés par Fienvillers Candas Amiens Creil Le Bourget Mantes Vernon Gasny Gisors où nous arrivons le 15 à 15 heures.
Le voyage nous a laissé de charmants souvenirs. D'abord au départ de Doullens deux infirmières Anglaises nous servent du café, pain blanc, cigarettes, allumettes, cartes postales ; les infirmières du train nous donnent Pain, fromage blanc, lait, thé. Passé une nuit assez confortable au moyen des brassières du wagon de 2ème classe que j'occupe avec 7 autres. Ces brassières convenablement disposées sous les bras me permettent de passer une bonne nuit. Les dames de la Croix Rouge sont très dévouées pour les blessés. L'une, je l'ai vue mettre un chausson au pied blessé d'un poilu et à l'autre pied lui enlever une chaussette sale et y mettre une propre en laine.
Aubervilliers - La Courneuve où nous arrivons à 4 heures du matin distribution de bouillon chaud, puis café au lait au cacao. Je prends du cacao avec du pain et des cigarettes ; nous en avons tant que nous ne savons plus où les mettre. Rien ne nous manque.
Nulle part cependant comme à Gasny la réception n'a été chaleureuse. On nous a fleuri le train, les femmes, hommes et jeunes gens du pays (cette fois-ci rien de la Croix Rouge), se cotisaient pour nous offrir des douceurs chocolat, bouchés, vin, cidre, bière, vin blanc, cigarettes, enfin tout. C'est une réception (&)

[vue n° 13] :
(&) inoubliable. Nous aurions été un train de vainqueurs qu'on ne nous aurait pas mieux reçus. Les braves gens.
Arrivés à Gisors à 15 heures où je suis dirigé sur la Croix Rouge Hôpital auxiliaire n°28 route de Dieppe.
Hôpital entièrement civil monté par notabilités du pays. Le Docteur nous passe une méticuleuse visite dès notre arrivée et me trouve une bronchite avec localisation légère au sommet droit. Je sais ce que ça veut dire.
Comme chambres, nourriture etc on ne peut être mieux que là.
Sortie deux fois par semaine, le jeudi et le dimanche.
Les dames de ma salle n° 28 sont Mme Lecomte et Patrouillard, deux excellentes personnes dont j'emporte un excellent souvenir à mon départ pour Rouen le 28 juin après 14 jours à Gisors.
J'arrive à l'hôpital complémentaire n°47 de Mont-Saint-Aignan à Rouen pour me faire soigner mon oreille.
Je me rase consciencieusement car j'ai hâte d'aller faire un tour vers chez moi. Depuis 11 mois c'est long et d'autant mieux que nous sommes moins bien ici qu'à Gisors.

Mercredi 20 Juillet 1915
Depuis le 28 juin me voici à Mont-Saint-Aignan. Il m'a fallu inquiéter pour pouvoir être porté sortant.
Si l'on n'est pas malade (&)

[vue n° 14] :
(&) on n'a qu'à venir ici pour y être bien soigné. Enfin. Peu importe puisque mon oreille n'a besoin d'aucun soin étant incurable. J'ai trouvé le moyen de me mettre très bien avec le vieux capitaine gestionnaire. J'ai fait toutes sortes de petits travaux, sonnerie, peinture, et j'ai remplacé le coiffeur en permission de huit jours, ce qui m'a rapporté quelques sous.
Mon séjour à Mont-Saint-Aignan m'aura toujours procuré l'occasion de connaître Rouen qui est une très jolie ville, mais il y pleut trop souvent. On y a tous les jours de l'eau. On se lève le matin avec le soleil et à 10 heures il pleut.
Enfin, je m'en vais. J'ai obtenu de pouvoir filer d'ici et c'est après demain matin vendredi 30 juillet que je vais pouvoir aller voir tous les miens que je n'ai pas vus depuis un an.
La guerre n'est pas près d'être finie.
Les nouvelles que nous connaissons par les journaux ne sont pas mauvaises mais n'annoncent pas une marche bien rapide. Depuis le mois de septembre nous sommes tous sur les mêmes positions ou à peu près.

Samedi 31 Juillet 1915
Parti enfin hier de Mont-Saint-Aignan pour Lisieux au dépôt de convalescents. Hier.
Aujourd'hui départ de Lisieux pour Montpellier directement. Permission jusqu'au 12 inclus. Traversé Paris en vitesse pour attraper le rapide (&)

[vue n° 15] :
(&) qui me laissera chez moi ce soir à 5h24. (Dimanche)

[vue n° 16] : Trajet de Lisieux à Paris avec nom des villes indiquées, et heures de passage.

[vue n° 17] : dessin au crayon d'une tête

L'original appartient à Mme Nicole Ducamp.

Comprend une "Rubrique des règles contenues dans le présent cahier" [vues n° 166-167].

L'original appartient à Mme Monique Fernandez.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

5 bagues confectionnées avec du matériel militaire de récupération (douilles, aluminium).

L'original appartient à Mme Monique Fernandez.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Émile Abriol (1888-1917) ; Auguste Aigrefeuille (1895-1915), Henri Aigrefeuille (1892-1914), Alexandre Archimbaut (1889-1918), Marie François Bonnaric (1892-1915), Jacques Bosc (1896-1918), Pierre Louis Bosc (1887-1914), Noël Raymond Buard (1881-1914), Joseph Condamine (1881-1914), Félix Delfieu (1890-1916), Aimé Ganigal (1885-1915), Félicien Malavialle (1884-1918), Férdéric Monestier (1874-1916), Léopold Pailhou (1896-1918), Olivier de Serres de Mesples (1883-1914), Jacques Sicard (1887-1914), Georges Soulie (1884-1914), Étienne Soulie (1902-1940).

L'original appartient à Mme Monique Fernandez.

André Botet est né le 18 août 1914 à Sète. Après avoir suivi une scolarité primaire et secondaire à Sète, il entre à l'école normale d'instituteurs de Montpellier en 1932. Devenu instituteur en 1935, il est aussitôt appelé sous les drapeaux et effectue son service militaire dans l'artillerie. Nommé maître régleur en 1936, il termine brigadier. Rappelé à la vie civile en 1937, il est en poste successivement à Félines-Minervois (1937-1938), Saint-Thibéry (1938-1942), puis Sète (1942-1969). Le 15 novembre 1937, il épouse Georgette Alary, institutrice, dont il a une fille Nicole en 1938.

André Botet écrit depuis Lyon, Rillieux-le-Pape, Fleurieu-sur-Saône (Rhône), La Rochelle (Charente-Maritime), Saurat (Ariège)

L'original appartient à l'association PACIM.

André Botet est né le 18 août 1914 à Sète. Après avoir suivi une scolarité primaire et secondaire à Sète, il entre à l'école normale d'instituteurs de Montpellier en 1932. Devenu instituteur en 1935, il est aussitôt appelé sous les drapeaux et effectue son service militaire dans l'artillerie. Nommé maître régleur en 1936, il termine brigadier. Rappelé à la vie civile en 1937, il est en poste successivement à Félines-Minervois (1937-1938), Saint-Thibéry (1938-1942), puis Sète (1942-1969). Le 15 novembre 1937, il épouse Georgette Alary, institutrice, dont il a une fille Nicole en 1938.

L'original appartient à l'association PACIM.

André Botet est né le 18 août 1914 à Sète. Après avoir suivi une scolarité primaire et secondaire à Sète, il entre à l'école normale d'instituteurs de Montpellier en 1932. Devenu instituteur en 1935, il est aussitôt appelé sous les drapeaux et effectue son service militaire dans l'artillerie. Nommé maître régleur en 1936, il termine brigadier. Rappelé à la vie civile en 1937, il est en poste successivement à Félines-Minervois (1937-1938), Saint-Thibéry (1938-1942), puis Sète (1942-1969). Le 15 novembre 1937, il épouse Georgette Alary, institutrice, dont il a une fille Nicole en 1938.

L'original appartient à l'association PACIM.

- Laurens, le derrick à l'entrée de la carrière [vue n° 1].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, vue d'ensemble de la carrière depuis le chemin d'arrivée [vue n° 2].

- Laurens, carrière vue d'en haut, derrick central et droit [vue n° 3].

- Laurens, le centre de la carrière, d'en haut [vue n° 4].

- Saint-Nazaire, derrick à l'entrée de la carrière [vue n° 5].

- Saint-Nazaire, derrick au fond de front de taille [vue n° 6].

- Laurens, fond de carrière, blocs [vue n° 7].

- Saint-Nazaire, derrick au fond de front de taille [vue n° 8].

- Laurens, fond de la carrière, travaux dans la préparation du chantier [vue n° 9].

- Laurens, extraction, le derrick au centre [vue n° 10].

- Laurens, derrick au fond de la carrière [vue n° 11].

- Laurens, derrick central vu d'en haut [vue n° 12].

- Laurens, au centre de la carrière, derrick et ouvrier avec marteau piqueur [vue n° 13].

- Laurens, au fond, ouvrier travaillant seul au marteau piqueur [vue n° 14].

- Laurens, ouvrier travaillant au marteau piqueur [vue n° 15].

- Laurens, extraction, arrivée des blocs sur l'usine de façonnage [vue n° 16].

- Laurens, extraction, aire d'arrivée des blocs sur l'air de façonnage, derrick gauche [vue n° 17].

- Laurens, façonnage, pont roulant pour la manutention des blocs et plaques [vue n° 18].

- Laurens, pont roulant pour déplacer les blocs et plaques avant façonnage [vue n° 19].

- Marbres, Saint-Nazaire, panneau routier du village [vue n° 20].

- Saint-Nazaire, les carrières vues depuis la route Saint-Chinian Cessenon [vue n° 21].

- Saint-Nazaire, le chemin de montée vu d'en haut de la carrière [vue n° 22].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, arrivée aux carrières [vue n° 23].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, arrivée aux carrières, rapproché [vue n° 24].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, arrivée aux carrières, rapproché, vue d'ensemble [vue n° 25].

- Saint-Nazaire, arrivée du chemin d accès à la carrière [vue n° 26].

- Saint-Nazaire, vue d'ensemble, le derrick à l'entrée front de taille droit [vue n° 27].

- Saint-Nazaire, le derrick à l'entrée de la carrière [vue n° 28].

- Saint-Nazaire, front de taille, centre-gauche, vue d'ensemble [vue n° 29].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, le front de taille [vue n° 30].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, le front de taille [vue n° 31].

- Saint-Nazaire, le front de taille [vue n° 32].

- Saint-Nazaire, derrick au fond de carrière [vue n° 33].

- Saint-Nazaire, le front de taille, fond de carrière, vue d'ensemble [vue n° 34].

- Saint-Nazaire, l'ancienne forge pour réparer les outils [vue n° 35].

- Vue non lédendée [vue n° 36].

- Laurens, le chariot pour descendre les blocs de la carrière, arrrière, entrée bureaux [vue n° 37].

- Vue non lédendée [vue n° 38].

- Laurens, carrière vue d'en haut [vue n° 39].

- Laurens, extraction front de taille où géologie visible [vue n° 40].

- Laurens, fond, front de taille, fendage, géologie [vue n° 41].

- Laurens, le fond de la carrière, partie "désordonnée", inexploitable et l'autre, régulière au fond [vue n° 42].

- Vue non lédendée [vue n° 43].

- Laurens, façonnage, le châssis pour le sciage et l'équarrissage des blocs - Vue non lédendée [vue n° 44].

- Laurens, pont pour le transport des blocs, etc [vue n° 45].

- Laurens, façonnage, le châssis de sciage en action [vue n° 46].

- Laurens, le châssis de sciage en action, pénétration de la lame en 10 secondes [vue n° 47].

- Laurens, scie circulaire pour le travail de blocs aux dimensions particulières [vue n° 48].

- Laurens, façonnage, châssis pour sciage multiple des blocs [vue n° 49].

- Laurens, façonnage, la batterie de scies multiples, réglage aux largeurs et épaisseurs [vue n° 50].

- Laurens, façonnage, polissage à la main [vue n° 51].

- Laurens, la chaîne de façonnage, vue d'ensemble [vue n° 52].

- Laurens, chaîne de polissage, la batterie de 6 polisseuses [vue n° 53].

- Laurens, tour pour façonnage en relief (cuvettes, boules, etc) [vue n° 54].

- Laurens, stockage des produits finis en attente d'expédition [vue n° 55].

- Laurens, façonnage, bac de décantation de eaux + sable + sciure [vue n° 56].

- Laurens, façonnage, ouvriers, emballage de dalles terminées [vue n° 57].

- Laurens, façonnage, transport des containers de déchets [vue n° 58].

- Laurens, broyeur (pour les déchets) abandonnée [vue n° 59].

- Laurens, broyeur à déchets abandonné [vue n° 60].

- Laurens, treuil désaffecté pour la descente des blocs [vue n° 61].

- Marbre, carrière désaffectée au-dessus de la route de Cessenon à Causses [vue n° 62].

- Marbre, carrière désaffectée au-dessus de la route de Cessenon à Causses [vue n° 63].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, montée vers la carrière 2 [vue n° 64].

- Saint-Nazaire-de-Ladarez, montée vers la carrière de marbre [vue n° 65].

- Laurens, dalles en attente de finition [vue n° 66].

- Laurens, stockage de dalles en attente de finition [vue n° 67].

- Laurens, le tour pour l'usinage à tronçonnable (boules, etc) [vue n° 68].

- Laurens, façonnage, préparation de plaque avant polissage (renforcement par colle des microfissures) [vue n° 69].

- Laurens, façonnage, préparation des plaques avant polissage [vue n° 70].

- Laurens, polissage à la main d'une plaque « collée » = renforcée [vue n° 71].

- Laurens, façonnage polissage à la main [vue n° 72].

- Laurens, façonnage polissage à la main [vue n° 73].

- Laurens, façonnage, massicot ? pour couper les plaques ? [vue n° 74].

- Laurens, chaîne de façonnage, introduction des plaques au départ de la chaîne [vue n° 75].

- Laurens, chaîne de façonnage, mise en place des plaques sur tapis roulant [vue n° 76].

- Laurens, chaîne de façonnage, la batterie des 6 polisseuses [vue n° 77].

- Laurens, façonnage, sortie de la chaîne de polissage [vue n° 78].

- Laurens, chaîne de façonnage, 3 scies circulaires de diamètre croissant pour débiter [vue n° 79].

- Laurens, chaîne de façonnage, scies multiples pour tronçonner en latéral les plaques [vue n° 80].

- Laurens, châssis de sciage en action, centre bloc, passage de scie [vue n° 81].

- Laurens, châssis pour scier et équarrir les blocs [vue n° 82].

- Laurens, châssis pour équarrissage des blocs [vue n° 83].

- Laurens, chariot pour amener les blocs à l'entrée de la scie circulaire pour plaques épaisses [vue n° 84].

- Laurens, scie pour débiter en épaisseurs variables [vue n° 85].

- Laurens, scie circulaire pour débiter en épaisseurs variables [vue n° 86].

- Laurens, blocs équarris en attente de finition [vue n° 87].

- Laurens, scie circulaire pour façonner les blocs à des dimensions particulières [vue n° 88].

- Laurens, scie circulaire pour débiter les blocs à dimensions particulières [vue n° 89].

- Laurens, sciage en plaques multiples vue arrière, roue et bielle d'entrée des scies [vue n° 90].

- Laurens, arrière du châssis pour le sciage multiple fin, articulation de la bielle [vue n° 91].

- Laurens, châssis pour sciage multiple, les coins pour réglage de l'épaisseur [vue n° 92].

- Laurens, stockage des dalles en attente de finition (marbre noir) [vue n° 93].

- Laurens, stockage des dalles en attente de finition [vue n° 94].

- Saint-Nazaire, le fond de la carrière [vue n° 95].

- Saint-Nazaire, bloc et vue sur plaine [vue n° 96].

- Vues non légendées : carrières de marbres, Laurens (derrick, ouvrier au travail, plaques sciées) [vues n° 97 à 109].