A l'instar des sept autres études de notaires de Montpellier disposant d'archives anciennes et transmises jusqu'à nos jours, il n'est pas possible d'établir l'histoire de l'étude des notaires de Montpellier V avant 1625.
Les guerres de religion ayant frappé la ville de Montpellier ont généré la perte des archives du clergé, lequel a reconstitué, la paix établie, un dépôt de ses titres en collectant les minutiers des notaires ;c'est l'histoire du fonds du notariat ancien acquis par le clergé...
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A l'instar des sept autres études de notaires de Montpellier disposant d'archives anciennes et transmises jusqu'à nos jours, il n'est pas possible d'établir l'histoire de l'étude des notaires de Montpellier V avant 1625.
Les guerres de religion ayant frappé la ville de Montpellier ont généré la perte des archives du clergé, lequel a reconstitué, la paix établie, un dépôt de ses titres en collectant les minutiers des notaires ;c'est l'histoire du fonds du notariat ancien acquis par le clergé (sous-série 2 E 95 des archives départementales de l'Hérault) qui permet de comprendre la rupture des liens de transmission d'un office entre le notaire titulaire et son successeur avant le XVIIe siècle.
De plus les lacunes dans les registres d'insinuations du sénéchal de Montpellier (sous-série 6 B) empêchent de retrouver les provisions d'office de certains notaires d'ancien régime, ainsi on ne peut justifier la présence dans ce fonds :
- des minutes (1616-1622) de Maître Jean Planque, notaire de Montpellier,
- des quelques actes du notaire apostolique Maître Paul Fougereux Grandbois (1693),
- du registre des minutes (1612-1613) de Maître Pierre Couderq, notaire de Pignan ; ce volume est séparé des autres registres (1584-1627) qui sont conservés dans le fonds notarial de Pignan (2E 70/30-50).
En 1925, M. Oudot de Dainville, directeur des archives départementales, procédant au classement des 96 premiers articles de ce fonds a attribué la résidence de Sommières (Gard) à Pierre Grefeuille (1583-1593), sans voir, dans la suite de ses actes, l'établissement de ce notaire dans la ville de Montpellier en 1685 (2 E 59/96). Ce notaire est désormais classé parmi les notaires de Montpellier, bien qu'on ne puisse pas affirmer qu'il ait été titulaire de cet office ; son seul minutier peut avoir été déposé chez un confrère titulaire de l'office.
Pour les raisons citées plus haut, on ignore qui était le prédécesseur de Maître François Michel (1625-1633). A sa suite, l'exercice des notaires successifs est représenté intégralement et sans interruption jusqu'au dernier minutier versé de Maître Emile Jonquet (1944) ; ces notaires constituent l'étude pérenne.
Il est à noter qu' à partir de l'exercice de Maître Poutingon (1873) et pour tous les notaires successifs jusqu'en 1926, les testaments et donations passés devant Maîtres Poutingon, Rieusset, Etienne Michel Privat, Jean Privat et Emile Jonquet, sont tenus séparément des autres actes. Ils étaient conservés à l'étude, en classeurs métalliques. Par mesure de conservation, ces classeurs ont été défaits, les testaments sont conservés en liasses distinctes pour chacun des notaires. Il faut souligner que les volumes de testaments et donations pour cause de mort de Maître Emile Jonquet ne sont plus versés à partir de 1927.