Le fonds se compose d'une part des archives personnelles et familiales du pasteur Elie Gounelle ; et d'autre part, des archives produites et reçues dans le cadre de ses fonctions religieuses de pasteur, aumônier, et de responsable du mouvement Chrétien social et de directeur de la revue Le Christianisme social.
Les archives personnelles sont composées de la correspondance familiale et amicale (218 J 1-2), de lettres et de cartes de condoléances reçues après le décès d'Henri Gounelle, fils...
...
Le fonds se compose d'une part des archives personnelles et familiales du pasteur Elie Gounelle ; et d'autre part, des archives produites et reçues dans le cadre de ses fonctions religieuses de pasteur, aumônier, et de responsable du mouvement Chrétien social et de directeur de la revue Le Christianisme social.
Les archives personnelles sont composées de la correspondance familiale et amicale (218 J 1-2), de lettres et de cartes de condoléances reçues après le décès d'Henri Gounelle, fils d'Elie, tué au combat en 1915 (218 J 3-4). En font également partie des notes et des cours historiques, archéologiques et philosophiques (218 J 5). Les archives personnelles et familiales permettent d'entrer dans l'intimité d'une famille protestante cévenole durement touchée par le conflit de 1914-1918.
Les archives professionnelles reflètent les différentes activités religieuses et intellectuelles d'Elie Gounelle. Ses archives d'aumônier militaire (218 J 6-9) comportent un document de première importance : son journal personnel tenu quotidiennement entre 1915 et 1918 (218 J 7) dans lequel il a consigné ses activités d'aumônier à la 29e division d'infanterie, sa perception des événements militaires qui se sont joués très près de lui, ses rapports avec les soldats, leurs proches, la hierarchie militaire ; sont également notées ses pensées personnelles, philosophiques et religieuses. La correspondance (218 J 8) éclaire notamment sur la proximité qu'il a entretenue avec les soldats de toutes confessions et leurs familles, des lettres révèlant l'implication d'Elie Gounelle dans les recherches de soldats disparus. Ce journal constitue un témoignage vivant et souvent émouvant d'un aumonier protestant confronté aux réalités de la guerre ; il représente une source historique d'un intérêt évident pour l'étude du premier conflit mondial du XXe siècle.
Les activités d'Elie Gounelle au sein des différentes paroisses dont il a eu la réponsabilité, et à la tête du mouvement Chrétien social, sont essentiellement illustrées par sa correspondance classée chronologiquement (218 J 10-16). Ces dossiers chronologiques sont complétés par des dossiers thématiques relatifs à son installation à la Chapelle-du-Nord à Paris (218 J 17), à ses relations avec les principales personnalités du mouvement Chrétien social (218 J 18-20), aux campagnes, congrès et rencontres nationales et internationales qui ont pris un essor particulier après 1919 (218 J 23-26). Des notes, des documents de travail personnels, illustrent sur le rôle intellectuel d'Elie Gounelle au sein du mouvement Chrétien social (218 J 28). Enfin, de nombreux imprimés ont été rassemblés par typologie : les communiqués et comptes rendus divers (218 J 29), les brochures et tirés-à-part (218 J 30), et les journaux isolés (218 J 31).
Des pièces isolées, peut-être reccueillies par Elie Gounelle dans ses fonctions de pasteur à la Chapelle-du-Nord, ont été rassemblées en un article (218 J 32).
Les dossiers concernant la direction par Elie Gounelle du journal Le Christianisme social constitue la dernière partie du fonds. Ils sont composés de correspondance thématique (218 J 33-36) concernant notamment l'administration de la revue fondée par Gédéon Chastand à la fin du XIXe siècle, et à sa rénovation par Elie Gounelle en 1919. A cette correspondance s'ajoutent des dossiers d'administration et de gestion relatifs aux programmes éditoriaux de la revue, aux abonnés (218 J 37) et à la comptabilité (218 J 38). Ces archives représentent un source préciseuse pour l'étude d'une revue religieuse réputée et influente qui n'a cessé de paraître qu'en 2004 (d'abord Le Christianisme social, puis Autre temps).