Le fonds de la préfecture relatif aux organismes temporaires de la Première Guerre mondiale porte sur les dommages de guerre et sur la liquidation des opérations effectuées par les services du ravitaillement. Il faut noter par ailleurs la déclaration des intérêts privés en Russie et en Roumanie.
Le fonds du ravitaillement donne un aperçu des difficultés de la vie quotidienne des Héraultais pendant la Première Guerre mondiale. Il révèle que la situation s'est dégradée progressivement...
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Le fonds de la préfecture relatif aux organismes temporaires de la Première Guerre mondiale porte sur les dommages de guerre et sur la liquidation des opérations effectuées par les services du ravitaillement. Il faut noter par ailleurs la déclaration des intérêts privés en Russie et en Roumanie.
Le fonds du ravitaillement donne un aperçu des difficultés de la vie quotidienne des Héraultais pendant la Première Guerre mondiale. Il révèle que la situation s'est dégradée progressivement puisqu'au début de la guerre, le service a pu s'occuper de questions n'ayant pas grand chose à voir avec le ravitaillement : organisation de journées de bienfaisance, collecte et confection de vêtements chauds, centralisation et envoi de vin. Or, à la fin de la guerre, le service est devenu le pivot du système d'approvisionnement dans le département. Son rôle dépasse celui de la répartition des denrées alimentaires pour s'étendre à celle du fourrage et de l'avoine pour les animaux, à la distribution de charbon, d'essence de pétrole et d'engrais pour les besoins agricoles, et même à l'organisation de la main d'oeuvre agricole.
La section économique de la XVIe Région est intervenue dans de nombreux domaines (transport, main d'oeuvre, industrie, agriculture). Elle a réalisé les inventaires des usines et des richesses minières, des ressources des départements de la région en établissant des rapports dans lesquels on trouve des renseignements en matière de topographie, géologie, climatologie, population, divisions administratives, agriculture, élevage, forêts, produits du sol, industries de l'alimentation (alcool et distillerie, biscuiteries, conserves, minoteries, oléiculture, abattoirs frigorifiques, etc.), industries de transformation (industries du bois, bonneterie, bougies, charronnage, construction mécaniques, draperies, papeteries, raffinerie, tanneries, verreries, etc.), industries hydro-électriques, thermalisme, eaux minérales, industries touristiques et balnéaires, voies de communication terrestres, fluviales et maritimes. La section économique n'a pas oublié sa deuxième mission : revenir à la vie normale après la fin des hostilités et préparer l'expansion économique du pays. Dès la signature de l'armistice elle a fait son possible pour que la démobilisation s'effectue dans les conditions les plus favorables.