Le fonds Germaine Ameye est structuré en deux parties : archives personnelles de Germaine Ameye (196 J 1-50), archives de ses enfants, Jean et Jacqueline Ameye (196 J 51-53).
Les archives de Germaine Ameye rassemblent tout d'abord des documents relatifs à sa scolarité primaire, secondaire (196 J 1) et supérieure (196 J 2-13) ; il s'agit essentiellement de cours et de copies.
Viennent ensuite des archives relatives à sa vie personnelle. Celles-ci sont réunies en deux parties : vie familiale et...
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Le fonds Germaine Ameye est structuré en deux parties : archives personnelles de Germaine Ameye (196 J 1-50), archives de ses enfants, Jean et Jacqueline Ameye (196 J 51-53).
Les archives de Germaine Ameye rassemblent tout d'abord des documents relatifs à sa scolarité primaire, secondaire (196 J 1) et supérieure (196 J 2-13) ; il s'agit essentiellement de cours et de copies.
Viennent ensuite des archives relatives à sa vie personnelle. Celles-ci sont réunies en deux parties : vie familiale et privée (196 J 14-31), vie politique (196 J 32-38).
La première partie "Vie familiale et privée" regroupe de la correspondance passive et active avec des membres de la famille (196 J 17) ou des amis (196 J 18-21), des faire-part (196 J 14, 23-26), des photographies (196 J 31). L'implication de Germaine Ameye dans l'exercice de la foi protestante (196 J 15), dans les associations patriotiques (196 J 27) ou professionnelle (196 J 16) peut aussi y être abordée.
La seconde partie "Vie politique" témoigne de l'engagement politique de Germaine Ameye auprès des mouvements gaullistes. Elle est essentiellement constituée de correspondance et de revues politiques. L'article 196 J 32 réunit ainsi la correspondance échangée avec des hommes politiques d'envergure nationale (Charles de Gaulle, René Capitant, André Malraux...). Ont aussi été conservées les notes prises par Germaine Ameye lors des attentats de l'Organisation Armée Secrète (OAS) à Montpellier en 1962 (196 J 37). Enfin, cette partie comprend aussi un ouvrage exceptionnel (196 J 54), illustré par Jean Moulin (1899-1943). Il s'agit d'un recueil de poésies du poète breton Tristan Corbière (1845-1875), intitulé "Armor", comprenant huit eaux-fortes de Pierre Romanin [pseudonyme de Jean Moulin] et publié en 1935. Jean Moulin, haut fonctionnaire, exerce les fonctions de sous-préfet à Châteaulin (Finistère) de 1930 à 1933 ; pendant son séjour breton, il rencontre Max Jacob et, sur son conseil, illustre l'édition du recueil de poèmes de Tristan Corbière, extrait des Amours jaunes. L'ouvrage (édité à 150 exemplaires) qui est conservé sous la cote 196 J 54 porte le numéro 118 et a appartenu à Laure Moulin, sSur de Jean Moulin. Il est accompagné d'un portrait photographique de Jean Moulin, réalisé par les studios Harcourt (Paris) vers 1935.
Les archives professionnelles de Germaine Ameye constituent le second ensemble de ses archives. Elles rassemblent les cours de lettres classiques dispensés au lycée et à la Faculté des Lettres de Montpellier (196 J 39-41), les recherches personnelles (196 J 42-43), de la correspondance et des interventions (196 J 44-47) et, enfin, des notes et publications relatives aux conférences et voyages auxquels à participé Germaine Ameye (196 J 48-50). L'article 196 J 49 réunit un ensemble intéressant de communications et conférences relatives au Protestantisme et à la Résistance.
Enfin, la dernière partie du fonds Germaine Ameye rassemble les archives concernant ses enfants Jean (196 J 51) et Jacqueline Ameye (196 J 52-53).
Le fonds Germaine Ameye constitue ainsi un fonds représentatif d'universitaire en lettres classiques de la seconde moitié du XXe siècle, engagé en politique.