Cet ensemble regroupe les fonds d'écoles de plusieurs communes.
Réputée pour ses bains dès l'Antiquité, Balaruc, située sur les rives de l'étang de Thau, compte 300 habitants vers 1860 et est dotée d'une école primaire de garçons. En 1886, Balaruc est divisée en deux communes dont les chefs-lieux sont Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains.
Situé au confluent de la Benovie et du Vidourle, Boisseron est situé sur le canton de Lunel. Le village s'est développé au carrefour de routes romaines dont il reste un pont enjambant la Benovie. Sa situation dans la moyenne vallée du Vidourle en fait un lieu de passage entre le nord et la sud. L'époque médiévale nous livre les premières traces écrites : Boisseron est citée en 1159 dans la cartulaire de Nîmes, son château dans le cartulaire d'Aniane (1155-1160). Le village est tourné vers l'activité viticole ainsi que l'extraction jusqu'en 1981 d'une argile. Elle est utilisée par les drapiers de Sommières. En 1901, la commune, peuplée de 518 habitants, gère deux écoles primaires publiques, garçons et filles.
Edifié sur les contreforts de collines dominant la vallée de l'Orb, Boussagues est un ancien village fortifié. Des traces gallo-romaines attestent d'une occupation ancienne. Mais la présence de deux châteaux datant du Moyen Age, dont l'un fut détruit au IX siècle sur ordre de Charles le Chauve puis rebatti par les seigneurs de Boussagues, témoignent de l'importance de la place ; elle est alors la mieux défendue du midi après Carcassonne. Le village a eu jusqu'à 3000 habitants au XIVe siècle. Il vivait alors des mines d'argent et de charbon. Au terme d'un lent déclin, le chef-lieu de la commune est transféré de Boussagues à La Tour-sur-Orb en 1884, alors peuplée de près de 1100 habitants.
Buzignargues, située dans le canton de Castries, à 15 km au nord-ouest de Lunel, compte 167 habitants en 1860 et possède une petite école primaire.
Lodève est située dans une zone géographique (au pied du causse du Larzac et de la montagne de Grézac, au confluent des rivières Lergue et Soulondres) qui constitue un atout majeur. L'essor économique de la commune a lieu au XVIIe siècle, sous l'impulsion du Cardinal de Fleury (originaire de Lodève) qui développe l'industrie textile spécialisée dans la fabrication du drap de troupe ; cette activité demeure déterminante jusqu'au XXe siècle. Entre 1868-1872, un hôtel de ville est construit lequel fait également office d'école communale.
Magalas, commune du canton de Roujan, contruit en 1888 un groupe scolaire complet composé d'une école élémentaire, écoles primaires de jeunes filles et de garçon.
Notre-Dame-de-Londres, commune du canton de Saint-Martin-de-Londres, possède dans les années 1860 une école primaire publique dans laquelle sont dispensés des cours pour adultes. Cette forme d'enseignement visant l'alphabétisation et la formation a connu un développement important sous le second Empire.
Nébian se situe dans la vallée de l'Hérault. La commune appartient au canton de Clermont-l'Hérault, au sein de l'arrondissement de Lodève.
La vie économique de la commune est essentiellement liée à l'agriculture puis à la viticulture même si l'installation et l'essor de la manufacture de Villeneuvette ont inévitablement influé sur l'activité de Nébian (la communauté de Villeneuvette, est issue du détachement d'une partie du territoire de celle de Nébian par lettres patentes en 1677).
La municipalité, administrant 950 habitants, fait construire un bâtiment, inauguré en 1877, destiné à recevoir l'école et la mairie. Après l'édification d'un nouvel Hôtel de ville, l'école est réhaussée d'un étage en 1903 et rénovée en 1925. L'édifice est toujours dévolu à l'enseignement primaire.
Cavenac, ancien domaine gallo-romain, est l'un des hameaux constitutfs de la ville de Saint-Pons-de-Thomières. La commune se situe dans la vallée du Jaur, au cSur du Parc naturel régional du Haut-Languedoc.
L'homme est présent sur le territoire de la commune de Saint-Pons dès la Préhistoire, comme le prouvent les découvertes archéologiques exploitées au musée de la Préhistoire. Les premières mentions dans les écrits remontent au Xème siècle lors de la fondation de l'abbaye (Sanctus Pontius Tomeriensis en 936 dans l'Histoire des comtes de Toulouse, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). Erigée en évêché en 1317 par le pape Jean XXII, la ville de Saint-Pons-de-Thomières est en plein essor jusqu'au XIXe siècle (6497 habitants en1861). Grâce à sa position sur un axe important de circulation, l'activité de la ville se développe autour de l'industrie et du négoce mais l'agriculture et l'exploitation forestière sont des piliers économiques de la commune.
Située au nord de Montpellier, en bordure de la plaine de Londres, dans la garrigue languedocienne, à proximité du Pic Saint-Loup et de la montagne d'Hortus, Saint-Martin-de-Londres est construite autour d'un enclos seigneurial du XIIe siècle, et d'une église paroissiale fondée par les moines de Saint-Guilhem-le-Désert. Dès 1842, la commune décide la construction d'une "maison d'école", mais le projet finit par être ajourné suite à quelque imprévu. A l'avènement de la Seconde République, le Conseil municipal, s'inspirant de l'esprit libéral du temps, refuse l'agrandissement de l'église, et affecte les 4000 francs votés pour l'opération à l'acquisition d'une maison d'école. Dans le prologement de la loi sur l'instruction primaire du 15 mars 1850, en septembre de la même année, le Conseil municipal fixe la rétribution scolaire dont le produit annuel de 600 francs doit servir au traitement de l'instituteur ; les enfants de parents indigents sont admis gratuitement d'après une liste dressée par une commission scolaire. En 1878, les religieuses franciscaines de la maison de Saint-Chinian prennent la direction de l'école publique des filles ; elles dispensent leur enseignement jusqu'en 1893, date à laquelle les conseillers municipaux votent leur départ. En 1900, le village compte 860 habitants et construit une nouvelle école des filles.
Village de la communauté de communes du Pays de Thongue, Valros est situé sur la canton de Servian, arrondissement de Béziers. L'activité du village est essentiellement tourné vers l'activité agricole. En 1901, il compte deux écoles primaires publiques, une de garçons l'autre de filles, pour 934 habitants.
L'histoire du lycée Joffre est liée à celle de Montpellier, de ses habitants et de son patrimoine. Elle commence officiellement sous l'Empire mais l'établissement est déjà l'héritier d'un enseignement dispensé dès 1462 à l'Ecole Mage (faculté des arts). Devenue académie, Henri IV l'érige en collège par lettre patente en 1596. Le collège reçoit jusqu'à la Révolution une partie des revenus des gabelles du Languedoc Roussillon. En 1630, Louis XIII place l'établissement sous la direction des Jésuites pour devenir "collège royal et académique de la Société de Jésus". L'établissement est marqué par l'empreinte des pères qui y restent plus de 130 ans (1630-1762). Sous leur action, l'école s'installe dans les locaux aménagés et agrandis progressivement rue Girard face à l'Esplanade. Après la suppression de l'ordre en 1762 par le parlement de Toulouse, l'école est confiée aux séculiers.
Passé le temps de la Révolution et de ses soubresauts durant lequel le collège royal périclite, la création des écoles centrales le 7 ventôse an III (février 1795) et l'instauration d'une organisation de l'instruction publique par les pouvoirs publics font renaître l'établissement du centre ville. Ouvert officiellement à tous, l'école accueille les enfants de 12 à 18 ans. Ils reçoivent un enseignement général (dessin, histoire naturelle, langues anciennes, sciences et mathématiques, droit, littératures, histoire). Conformément à la loi fondant les écoles centrales, celle de Montpellier reçoit les collections scientifiques et artistiques de la cité : fonds de l'académie des sciences, de sociétés savantes, collections anatomiques et cabinets. Elle bénéficie aussi des bibliothèques locales, notamment celles de l'académie des Belles lettres, des Sciences. Bien que novatrices dans l'approche pédagogique, le gouvernement consultaire remplace les écoles centrales par les lycées nouvellement créés.
L'origine des lycées remonte à la loi du 11 floréal an X (mai 1802) dont les art. 9 et 10 portent qu'il y aura un lycée au moins par arrondissement de cour d'appel. Ce sont des établissements publics d'instruction secondaire placés sous la direction de l'État. Ils sont encadrés par un personnel nommé par le ministre de l'instruction publique : proviseur, censeur, aumonier, économe, professeurs. L'innovation par rapport à l'école centrale est la possibilité d'ouvrir un internat encadré et entretenu par l'État.
L'enseignement y est général et vise à préparer les pensionnaires à l'examen du baccalauréat. Les lycées sont un établissement intermédiaire entre l'instruction primaire municipale et l'enseignement spécialisé des universités.
Trois dates vont encore marquer la vie du lycée Joffre : en 1860, le Petit lycée ouvre ses portes rue Lakanal dans l'ancienne école normale de filles pour y recevoir les enfants des classes primaires à sixième. Mais les problèmes récurents de locaux obligent à trouver d'autres solutions. De 1947 à 1954, les élèves s'installent progressivement dans l'ancienne citadelle de Montpellier que l'armée vient de quitter. La mixité est introduite en 1970.